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« Dans la vie, on a le droit de tout rater, du moment qu'à la fin ça fait une bonne histoire. Il y a une manière de raconter ses échecs, si on s'y prend bien, qui peut les transformer en succès. Je ne vous parle pas de mentir, mais de bien choisir ses mots. Un film c'est un hold-up. » Aliocha, Dimitri, deux frères, un désir : faire un film. Étudiants en cinéma, très fauchés, un peu voyous, ils sortent de nulle part et ne comptent pas y retourner. Armés d'un téléphone portable et de leur seul culot, ils racontent leur coup de poker, joué en plein festival de Cannes, avec la complicité involontaire de deux stars internationales, Catherine D et Gérard D, et du mythique Jean-Luc G. Imposteurs ou petits génies ? L'histoire jugera...
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Découvrez l’avis de Anthony Descaillot pour "Une fille et un flingue" d'Ollivier Pourriol (Stock)
Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
Plus que quelques jours avant les premières chroniques de nos #explolecteurs, venez découvrir les avis de la page 100 !
Livre très drôle, très vivant, écrit sous forme de dialogues / monologues / procès verbaux. Ça cause très bien cinéma !
Un auteur à suivre
Dimitri et Aliocha Koulechov ont étudiés à la Cité du Cinéma, l'école gratuite de Luc Besson. Le cinéma c'est leur passion, et ils rêvent de faire un film. Malheureusement, ça coûte cher et ils n'ont pas vraiment les moyens. Malgré tout, ils ne laissent pas tomber leur rêve. Ils réussissent à entrer en contact avec Catherine Deneuve et, mieux encore, ils arrivent à la convaincre de jouer dans leur film. Le scénario est simple : tourner une scène de braquage avec l'actrice. Sans le savoir, celle-ci va devenir complice de leur arnaque.
Entre références culturelles, succession de grands noms du cinéma tels que Depardieu ou Catherine Deneuve pour ne citer qu'eux, Ollivier Pourriol nous plonge dans l'histoire de ces deux frères qui rêvent de faire un film.
Le style est très plaisant à lire et l'humour décapant. De plus, les chapitres courts nous donnent l'impression d'être les scènes d'un film et les pages se tournent donc très vite. La narration m'a aussi beaucoup plu, on ne s'ennuie pas un instant. On est totalement plongé dans cette histoire. Il m'a été difficile de lâcher ce livre avant d'en connaître le fin mot.
Les deux frères m'ont beaucoup plu, ils sont très attachants. On les découvre en prison, où ils racontent la vaste arnaque qu'ils ont montés et qui les a conduit là-bas. On veut toujours en lire plus afin de savoir ce qu'ils ont fait et si, finalement, ils ont réussi à le faire ce fameux film.
Les chapitres sont parfois entrecoupés de citations, de poème, le plus souvent en rapport avec ce qu'on vient de lire, ce que j'ai particulièrement adoré !
Une lecture divertissante et prenante donc, grâce à laquelle on apprends aussi beaucoup sur le cinéma (et qui ne manque pas, pour notre plus grand plaisir, de l'égratigner un peu !)
UNE FILLE ET UN FLINGUE d’OLLIVIER POURRIOL
Un livre ‘’enlevé’’! Folie douce dans laquelle on est ‘’embarqués’’ le cœur haletant… C’est l’épopée de deux jeunes gens, un peu rêveurs, deux frères, qui veulent tourner un film avec Catherine D. et Gérard D. Rien que ça ! Et le culot aidant… Le style est ‘’frétillant’’ : beaucoup de dialogues, de conversations tout azimut. Construit comme un synopsis de film, avec des découpages/plans séquence Qui s’enchaînent tambour battant. On plonge dans la faune de Cannes. Un récit comme une B.D. De Max Ophuls à Spielberg, avec un coup de chapeau à Truffaut et Besson, les ‘’maîtres’’, les références cinématographiques pleuvent…pour notre plus grand plaisir. A lire d’une traite !
NOTE 15/20
Mon avis à la page 100:
Dès les premières lignes de ce livre, on sent qu’on va assister à une expérience littéraire qui sort de l’ordinaire. On suit le destin de deux frères qui désirent faire un film et qui sont prêts à tout pour y arriver. Ollivier Pourriol nous offre une immersion dans le monde du cinéma, sous une forme originale, oscillant entre changement de point de vue et dialogues. Je vais voir comment le scénario va évoluer, mais jusque-là c’est intéressant !
Avis final:
Voilà un livre qui sort vraiment de l’ordinaire ! Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans le monde du cinéma français. Le style est un peu déstabilisant au départ mais une fois maitrisé, il donne son rythme à l’aventure. Ollivier Pourriol a décidé de nous fondre dans le décor, avec un mode de narration original. Tout est raconté sous la forme orale. En effet, chaque protagoniste intervient dans l’histoire sous forme de monologue ou de dialogue. Tout s’enchaîne donc sans véritable narrateur et sans véritable chronologie. Mais cette forme particulière qui pourrait sembler déconcertante donne en réalité un coté loufoque qui est terriblement efficace. De plus, l’auteur nous fait passer de l’autre côté du rideau et nous met en présence de grandes figures du cinéma et de la télévision. On se retrouve alors spectateur de tirades éloquentes de Gérard Depardieu, de confessions intimistes de Catherine Deneuve, d’imitations de Jean Luc Godard, de pensées de Marguerite Duras, de discussions cordiales avec Pierre Lescure et même d’échanges de regard avec Steven Spielberg. Les dialogues sont ultra réalistes, l’humour est omniprésente et on s’y croirait vraiment !
Cette expérience littéraire a dû demander beaucoup de travail à Ollivier Pourriol pour arriver à ce résultat si convaincant. J’ai apprécié tout le paradoxe de ce texte. A première vue, il semble vouloir mettre en exergue tous les excès et les folies de ce système élitiste et déconnecté de la réalité. Mais tout au long du livre, j’ai aussi perçu tout l’amour que l’auteur porte à ce milieu et à sa magie hors du temps. Cela permet donc de se faire une idée plus précise d’un univers qu’on ne connait finalement qu’à travers le prisme de nos écrans.
J’ai pris beaucoup de plaisir dans ce jeu de dupes assez jubilatoire. « Une fille et un flingue » marquera mes lectures de son empreinte par son audace et son extravagance.
Dimitri et Aliocha Koulechov. Deux frères, une ambition : faire un film. Après les frères Dardenne, les frères Coen, les frères Koulechov ? Pas tout à fait. Aliocha et Dimitri sont élèves à l'école de cinéma créée par un certain Luc B. Celui-là-même qui affirme comme un principe : "Un film, c'est un hold-up". Il ne le répètera pas deux fois aux frères. Très fauchés, légèrement voyous, prodigieusement ingénieux, ils vont appliquer à la lettre la maxime de leur maître. De connaissances en intermédiaires, ils seront présentés au géant Gérard D., à l'inaccessible Catherine D. et déjeuneront avec une productrice aussi fantasque que croyant fermement en eux. Autant de vedettes qui serviront leurs desseins inavoués.
Écrit comme un film, Une fille et un flingue fait se succéder les chapitres comme des scènes. L'écriture fluide, le ton enlevé, le style très visuel, tout est fait pour nous permettre de voir clairement évoluer les personnages. On rit et on s'indigne devant les tirades et emportement de Gérard Depardieu. On s'impatiente et reconnait bien les atermoiements et exigences de Catherine Deneuve. On s'apitoie sur le sort d'une productrice fauchée. Bref on vit le cinéma depuis son envers. Tractations, arrangements, petites bassesses et gros caprices de stars, on sent l'auteur bien au fait des choses. On le soupçonnerait presque de se servir de l'histoire pour mieux dézinguer un milieu qu'il semble connaître par cœur.
Ollivier Pourriol pousse le toupet jusqu'à faire une courte apparition dans son propre texte. Un texte plein d'astucieux jeux de mots, de retournements originaux, de vérités crues et de répliques intelligemment placées.
Un livre dans lequel on plonge avec plaisir tant l'auteur alterne admirablement entre caresses et éraflures. Ollivier Pourriol est un amoureux inconditionnel du cinéma qui en connait trop les travers pour ne pas les exposer. Un regard frais, sans concessions et d'une grande originalité sur le septième art.
Avis à la page 100 :
Page 100, on a déjà pris un verre avec Gérard Depardieu, rencontré Catherine Deneuve, déjeuné avec une productrice fantasque et déraisonnable, pris un dessert avec Depardieu, suivi deux frères qui "tournent un livre", qui "remplissent la page, en attendant de la tourner", bref qui rêvent de cinéma et qui en découvrent l'envers.
On plonge à bride abattue dans ce texte complètement loufoque où on voit évoluer des acteurs, producteurs, chefs d'entreprise et autres directeurs de chaines télé comme s'ils étaient de simples personnages de fictions. C'est jouissif, c'est incisif, c'est drôle !
On n'a qu'une hâte, reprendre la lecture ! J'y retourne !
Dimitri et Aliocha Koulechov sont deux frères. L'un est plus dans la réflexion, l'autre aime l'action et aller droit au but. Ils sont, tous les deux, élèves à la Cité du cinéma et leur professeur est un certain... Luc Besson ! Leur but est de mettre en application ce qu'ils ont appris, mais aussi ce qu'ils ont envie de raconter en réalisant leur premier film. Mais un film, c'est aussi synonyme d'argent : sans un sou, ils mettent toutes leurs chances de leur côté pour réaliser leur rêve.
Le script ? Monter un "vrai/faux" braquage avec l'une des actrices les plus emblématiques du cinéma français : Catherine Deneuve, sous la réalisation de Jean-Luc Godard. Mais le film sera réalisé à l'aide d'un téléphone portable : du génie ou de l'absurde.
J'ai eu du mal à entrer dans les premières pages du livre, car je ne parvenais pas à comprendre les différentes situations qui se déroulaient. L'auteur a été fin d'ailleurs, car en étant perdue, j'ai voulu comprendre. J'ai bien fait de m'accrocher, car le plaisir de la lecture en a été décuplé.
Tout d'abord par l'originalité de l'histoire : un film dans un film, alors qu'il s'agit d'un livre. Des monologues bien pensés, des dialogues posés, mais avec une dose d'absurde qui l'histoire dramatique et comique à la fois. J'insiste surtout pour la vision de l'histoire : au fil de la lecture, le film se déroulait devant moi, surtout lorsque Catherine Deneuve était dirigée, et j'ai adoré ce passage, à la fois simple, mais haletant.
Tout au long du livre, les frères Koulechov vont rencontrer des personnes influentes du cinéma : producteurs, acteurs... Gardant la tête sur les épaules, ils avaient toujours en tête leur projet. J'ai aimé cette critique du cinéma, ou plutôt de ceux qui le font : sans moquerie et sans être négatif, Olivier Pourriol donne une image sans concession de ces personnes qui font la pluie et le beau temps du cinéma. J'ai adoré cette partie très critique. Mais au final, il les humanise beaucoup, en montrant leur faille. Je garde en mémoire ce dîner, où Gérard Depardieu est à son image : franc, brut, grandiose dans ses répliques : il touche la corde sensible, le sait, et garde le doigt dessus.
Une belle découverte pour cette rentrée littéraire, avec un livre qui rend hommage au cinéma, car même si on y sent de la critique, on y sent aussi beaucoup de respect, pour ces personnes qui parfois, sans moyen, font des choses extraordinaires ! Un livre dont le ton est original et dont l'histoire abracadabrantesque fait passer un bon moment, même si les débuts étaient un peu laborieux.
Même si on y parle de braquage, ce n'est pas ce qu'on retient le plus de cette lecture : le ton de l'auteur, l'envie d'aller au bout de ses rêves. Même si en l'achevant, j'ai mis du temps à départager les responsabilités de chacun.
En bref :
Ajustement de la lumière, script qu'il faudra jouer en une prise et l'impression de lire le film. Une belle réussite.
Lien direct : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/08/une-fille-et-un-flingue-ollivier-pourriol.html
Les frères Koulechov, Dimitri et Aliocha sont étudiants en cinématographie, leur professeur ? Un certain Luc B. Leur rêve ? Réaliser un film coûte que coûte.
Sans un sous, avec leur seul culot, ils vont rentrer dans le cercle très fermé des People. Et avec pour seule caméra un téléphone portable, ils vont monter un vrai-faux braquage en plein festival de Cannes. Le tout en invoquant un certain Jean-Luc G. pour convaincre une certaine Catherine D. et un certain Gérard D. de participer à ce film 2.0.
S’agit-il d’un coup de génie ou d’un coup de folie ? Y a-t-il manipulation ? Je ne vous en dis pas plus, sachez juste que l’histoire démarre … en prison.
Loufoque, abracadabresque, voilà deux mots qui résument à la perfection Une fille et un flingue.
Ollivier Pourriol nous offre un roman scénarisé à la perfection où le cinéma n’est pas sans en prendre pour son grade. Un roman dans lequel l’humour a toute sa place et le "suspens" également puisque pour avoir le fin mot de l’histoire il faut aller jusqu’aux derniers chapitres.
Malgré une critique piquante du monde cinématographique, on y ressent l’amour pour le 7ème art avec des références culturelles qui s’enchaînent au fil du récit et des portraits à la fois hilarants et attachants d’acteurs, producteurs ou réalisateurs que l’on pourrait presque penser à notre portée. L’auteur fait dans le précis, le minutieux, à tel point qu’on imagine parfaitement Depardieu ou encore Deneuve tenir réellement ces propos.
Ce roman n’en est pas un. Il s’agit là pour moi d’un scénario qui pourrait sans problème être porté à l’écran (si tant est que Monsieur Depardieu et Mme Deneuve ne prennent pas la mouche) et dont les dernières pages du livre prolongent un peu plus cet effet cinématographique avec un générique de fin dans lequel ne manque que la musique.
Bref, ce récit est un OVNI mais Une fille et un flingue c'est la certitude de passer un agréable moment, de plonger dans un roman différenciant avec cette sensation de caméra à l’épaule.
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