Découvrez l’avis de Anthony Descaillot pour "Une fille et un flingue" d'Ollivier Pourriol (Stock)
Découvrez l’avis de Anthony Descaillot pour "Une fille et un flingue" d'Ollivier Pourriol (Stock)
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Dans ce petit recueil de 122 pages, Oliivier Pourriol analyse six mauvais gestes réalisés par six grands joueurs, six scènes de matches de foot restées dans toutes les mémoires :
- le coup de boule de Zidane à Materazzi en finale de la Coupe du Monde 2006
- la main de Dieu de Maradona en quart de finale de la Coupe du Monde 1986
- la main de Thierry Henry en qualification de la Coupe du Monde 2010
- l'agression d'Eric Cantona sur un supporter de Crystal Palace en championnat d'Angleterre 1995,
- le KO de Battiston par Schumacher en demi-finale de la Coupe du Monde 1982,
- la joie de Platini en finale de la Coupe d'Europe 1985, au stade du Heysel
Six gestes, analysés à la lumière des philosophes, de Platon à Sartre et à Camus.
Zidane, pour toujours attaché à ce dernier geste comme Sisyphe à son rocher, Maradona expliquant qu'il a marqué le but "un peu avec la tête, un peu avec la main de Dieu" (et donc laissant entendre que si Dieu n'existe pas, il a utilisé sa main ... mais que si Dieu existe, c'est Dieu qui a marqué !)
Pourriol en appelle même à La Rochefoucauld pour célébrer Maradona, "Il n'appartient qu'aux grands hommes d'avoir de grands défauts"!
Pour Thierry Henry, c'est Sartre et "les mains sales" qui est sollicité, "Ne rien faire, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi, j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je les ai plongées dans la merde et dans le sang. Et puis après ? Est-ce que tu t'imagines qu'on peut gouverner innocemment. Thierry Henry était le capitaine de l'équipe !
Cantona est comparé à un Diogène des stades.
Aristote a écrit qu'il y a de la perfection en tout ... Harald Schumacher incarne le parfait salaud.
Et pour la joie de Platini à la fin de la rencontre du Heysel, ce sont Gilles Deleuze et Primo Levi qui sont appelés à commenter ...
Bref un essai philosophique passionnant sur le football, et ses grandes dates des quarante dernières années !
Il y a deux ans, la lecture de « Une fille et un flingue » avait été une bonne surprise de la rentrée. Comme beaucoup de gens, je connaissais Ollivier Pourriol en tant que chroniqueur littéraire au Grand Journal de Canal+, mais je n’avais jamais expérimenté ses écrits. Ce roman déjanté m’avait emballé. Je me faisais donc une joie de rencontrer le Pourriol essayiste.
Ainsi que son nom l’indique, « Facile » est une réflexion sur l’art de réussir en évitant les efforts. A travers une dizaine de chapitres, l’auteur analyse le phénomène du laisser-aller dans notre quotidien. En se référant aux pensées de grands philosophes, il développe l’idée que, contre toute attente, l’emploi de la facilité peut nous rendre efficaces. En aucun cas, il ne fait l’éloge de la paresse mais trouve des exemples dans lesquels le surcroit de combat peut devenir stérile.
Pour se faciliter la tâche et obtenir des résultats, il préconise quelques éléments. Il faut surtout modifier sa façon de penser, sa manière d’aborder les obstacles et savoir parfois laisser faire... mais je vous laisserai découvrir ses arguments qu’il illustre bien mieux que moi.
Je ne suis pas particulièrement attirer par la philosophie. Néanmoins, j’aime les livres qui me font sentir plus intelligent. Certains chapitres sont un peu trop pointus pour moi, mais la plupart sont accessibles et captivants. Imageant sa réflexion d’exemples liés au sport et à l’art, Ollivier Pourriol a réussi à me passionner pour un thème à première vue quelconque. Mention spéciale pour la partie intitulée « Atteindre sans viser » dans laquelle l’auteur discute avec une élève. En une trentaine de page, il fait une démonstration magistrale du pouvoir de la philosophie sur nos comportements et m’a donné envie de creuser le sujet.
Merci M Pourriol d’avoir mis votre érudition à mon niveau. J’ai réfléchi et ça m’a fait du bien !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2019/01/16/426-ollivier-pourriol-facile/
Livre très drôle, très vivant, écrit sous forme de dialogues / monologues / procès verbaux. Ça cause très bien cinéma !
Un auteur à suivre
Dimitri et Aliocha Koulechov ont étudiés à la Cité du Cinéma, l'école gratuite de Luc Besson. Le cinéma c'est leur passion, et ils rêvent de faire un film. Malheureusement, ça coûte cher et ils n'ont pas vraiment les moyens. Malgré tout, ils ne laissent pas tomber leur rêve. Ils réussissent à entrer en contact avec Catherine Deneuve et, mieux encore, ils arrivent à la convaincre de jouer dans leur film. Le scénario est simple : tourner une scène de braquage avec l'actrice. Sans le savoir, celle-ci va devenir complice de leur arnaque.
Entre références culturelles, succession de grands noms du cinéma tels que Depardieu ou Catherine Deneuve pour ne citer qu'eux, Ollivier Pourriol nous plonge dans l'histoire de ces deux frères qui rêvent de faire un film.
Le style est très plaisant à lire et l'humour décapant. De plus, les chapitres courts nous donnent l'impression d'être les scènes d'un film et les pages se tournent donc très vite. La narration m'a aussi beaucoup plu, on ne s'ennuie pas un instant. On est totalement plongé dans cette histoire. Il m'a été difficile de lâcher ce livre avant d'en connaître le fin mot.
Les deux frères m'ont beaucoup plu, ils sont très attachants. On les découvre en prison, où ils racontent la vaste arnaque qu'ils ont montés et qui les a conduit là-bas. On veut toujours en lire plus afin de savoir ce qu'ils ont fait et si, finalement, ils ont réussi à le faire ce fameux film.
Les chapitres sont parfois entrecoupés de citations, de poème, le plus souvent en rapport avec ce qu'on vient de lire, ce que j'ai particulièrement adoré !
Une lecture divertissante et prenante donc, grâce à laquelle on apprends aussi beaucoup sur le cinéma (et qui ne manque pas, pour notre plus grand plaisir, de l'égratigner un peu !)
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