"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Valérie, divorcée, mère de deux adolescents, est journaliste et écrivain. Tout lui réussit, en apparence. Car, en réalité, Valérie n'est pas heureuse. Elle pressent que sa vie repose sur des mensonges et que des démons l'empêchent, voire lui interdisent d'accéder au bonheur. C'est sûrement pour cette raison qu'elle accepte que son nouveau compagnon, après lui avoir présenté un visage irréprochable, se transforme en un individu maltraitant et pervers sans qu'elle le quitte. Pire, elle subit la situation en pensant mériter cette souffrance.
Pourtant, une rencontre va changer son existence. À l'occasion d'une visite en prison où elle va présenter son dernier livre, Valérie fait la connaissance de Nathalie, incarcérée depuis de longues années. Elles vont entamer une relation épistolaire puis, grâce aux parloirs, amicale. Leur amitié va même se transformer en une relation amoureuse très forte. Alors que Valérie pense aider Nathalie, c'est le contraire qui se produit. La prisonnière, leur histoire commune vont obliger Valérie à fouiller dans son passé pour mieux se connaître et se comprendre. Pour vivre enfin.
Roman sur le secret, l'attirance née des souffrances refoulées, Une femme entre deux mondes fait miroiter l'espoir d'une renaissance.
Valérie, journaliste et romancière, se rend dans une prison de femmes pour parler de son dernier roman.
Là elle fait la connaissance de Nathalie avec qui elle commence une correspondance puis des visites hebdomadaires au parloir.
Quelque chose de fort se noue entre elles.
Si l'un est enfermée derrière les barreaux, l'autre est enfermée dans sa tête.
Leur relation les rend plus fortes.
J'ai commencé ce livre sans aucun à priori, ni négatif, ni positif.
Très vite j'ai été embarquée dans cette très belle histoire d'amitié et d'amour.
C'est écrit d'une manière simple, belle, réaliste, sensible, qui vous entraîne dans la vie de ces deux femmes.
Pendant l'espace de quelques heures, j'ai été déconnectée de la réalité, partageant la vie de Valérie et de Nathalie, entrant dans leur intimité.
L'une dedans, l'autre dehors.
Une histoire passionnante et émouvante qui interpelle.
Un roman addictif, vibrant, sensible qui conte une relation entre deux femmes que tout séparait à priori...
Et pourtant elles vont nouer une relation très forte à travers une souffrance mutuelle.
Une histoire intense et remplie d émotions, pétrie de belles surprises, de douleurs incommensurables, des secrets et des rebondissements..
Un livre qui se dévore...
Un livre qui quand je l'ai refermée m'a laisser une drôle d'impression.. Alors qu'il me semblait si prometteur.
A la fois la déception inévitable de l'histoire d'amour lesbien qui finit toujours mal. Et cette lenteur dans le récit parfois barbante qui brusquement s'accélère au moment exactement où on aurait besoin que l'héroïne s'epenche après l'ultime rebondissement.
Bien que j'ai appréciée le fond de l'histoire, les lacunes sont nombreuses, les dialogues et la vitesse de narration ne sont pas réaliste. Les personnages sont presque caricaturale (les adolescents merveilleux et le petit ami dont on comprend que c'est un pervers narcissique dès les premières lignes sur lui ). Et bien sûre cette naissance d'une amour lesbien entre ses deux femmes qui est, on le sent est écrit par une hétéro pour un public hétéro. Je n'ai pu m'identifier à aucune des deux femmes totalement, entre celle dont l'homosexualité prend racine dans le traumatisme d'un viol et le dégoût des hommes qui suit, et l'hetero dont le parcours pousse à espérer qu'elle s'est découverte sur ce plan alors qu'elle finit inévitablement dans les bras d'un nouvel homme. Définitivement un roman écrit par une hétéro pour des hétéro. Dommage.
Je suis le premier surpris d'avoir terminé ce livre et de l'avoir apprécié. Après l'avoir commencé, je l'avais abandonné, le trouvant superficiel et attendant une intrigue qui ne venait pas. Puis je l'ai repris, et moyennant de sauter par ci par là quelques lignes de bavardage inutile, l'intrigue est arrivée, tout s'est mis en place. Et alors on veut savoir, et on ne sera pas déçu car il y aura un bon lot d'événements, bien moins gnan-gnan que les passages où l'héroïne raconte ce qu'elle fait le soir en rentrant chez elle.
Attention ce livre pourrait vous donner envie de tenter une EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires)...
Il y aurait tous les ingrédients pour que la recette de ce roman fonctionne : une histoire émouvante et sincère qui se lit d'une traite, une trame de récit plutôt bien construite, un personnage qui nous parle, un ancrage dans l'époque... Et pourtant ça ne fonctionne pas vraiment. Je trouve l'écriture très plate, sans aucun style ni effet littéraire qui aurait permis de prendre un peu de distance avec cette histoire finalement assez lourde, tant en ce qui concerne le personnage principal de la narratrice que celui de la détenue. Cela ressemble davantage à un scénario de téléfilm qu'à un roman. C'est l'histoire d'une rencontre entre deux femmes que tout sépare et qui l'une avec l'autre se livrent, se dévoilent, se découvrent mutuellement. Pourquoi pas, cela partait bien. Mais c'est comme si Marina Carrère d'Encausse, qui pourtant connaît bien les sujets qu'elle aborde (le journalisme, les questions sociales, les traitements psychiatriques, etc.) avait voulu tout mettre, tout dire en un seul livre. Et de fait, tout va trop vite et devient invraisemblable. La narratrice est dans une période de remise en question, vit dans un malaise relationnel permanent et ne sait pas pourquoi. La relation avec ses enfants est assez jolie mais décrite de façon très stéréotypée. Trop de raccourcis, de banalités. La femme détenue est également assez mal brossée, avec un profil psychologique sans subtilité. Se greffent là-dessus des divorces, des secrets de famille, un pervers narcissique, un traitement psychiatrique (controversé disons-le) qui marche comme par miracle en deux séances, une attirance physique entre les deux femmes qui tombe du ciel sans être bien amenée et donc totalement improbable. Bref, ce récit multiple est trop simplificateur pour qu'on y croie vraiment. Et c'est très dommage, car il ressort de ce roman un souci de vérité qui m'a émue malgré tout, même je suis restée sur ma faim.
J'ai beaucoup aimé la relation qui se tisse entre ces deux femmes qui vivent dans des mondes diamétralement opposés. Le lecteur va découvrir quel est leur point commun.
J'avais beaucoup aimé une femme blessée, c'est donc en toute confiance et sans avoir lu la quatrième de couverture que je me suis plongée dans ce roman. Et j'ai vraiment bien fait. Lu d'une traite je me suis laissée happée par la vie pendant quelques mois de Valérie, journaliste et romancière qui va présenter son dernier livre à un groupe de lectrices en prison.
Je n'en dirais pas plus et ceux qui me suivent seront sans doute surpris de ne pas voir la quatrième sur ce post. En effet tout y est dit ou presque alors que la lecture est si prenante.
En à peine plus de 200 pages, Marine Carrère d'Encausse arrive à nous faire imaginer toutes sortes de situations et aucune de celles que j'avais anticipées n'est ce qu'elle nous propose.
Entre sa vie de femme, son histoire d'amour naissant avec Olivier, son travail épanouissant et sa rencontre de détenues, Valerie a une vie bien chargée mais elle est malgré tout à mille lieux d'imaginer ce que la vie lui réserve encore... et nous encore moins.
L'écriture est fluide, les personnages bien ancrées dans la vie et les thèmes abordés ou suggérés que trop réels.
Marina Carrère d’Encausse est connue comme animatrice d’émissions consacrées à la santé mais elle écrit aussi, une habitude familiale qui lui réussit bien. Une femme entre deux mondes est son second roman, un livre que j’ai beaucoup apprécié pour la justesse de ses descriptions de l’enfermement et pour l’émotion qui s’en dégage.
Son personnage principal, Valérie Molain, est écrivaine et elle a été invitée par la responsable du Club de lecture d’une prison pour femmes à venir rencontrer un groupe de personnes détenues qui ont lu son dernier livre. La voici, avant d’entrer : « Je respire ; inspire ; expire. Je mesure déjà le prix de la liberté, la chance que j’ai d’être dehors. »
Il y a les contrôles, les grilles à passer et la découverte d’un lieu qu’elle n’imaginait pas : les salles de classe et la bibliothèque. La rencontre se passe bien et elle promet d’envoyer un livre dédicacé à chacune des personnes présentes.
Suit un intermède consacré à sa vie familiale et sentimentale avec un certain Olivier qui peut être charmant puis, subitement odieux. D’ailleurs, il aurait été intéressant que l’auteure trouve une explication à ces sautes d’humeur incompréhensibles.
Heureusement, l’intérêt du livre est ailleurs, quand Nathalie, une des participantes de la rencontre en prison, lui écrit. C’est le début d’une très intéressante relation entre deux femmes dont la vie recèle des épisodes dramatiques et très douloureux.
Valérie ayant obtenu un droit de visite, elle se rend régulièrement au parloir, réalisant que trois quarts d’heure, c’est beaucoup trop court : « Dans la vie normale, on peut continuer une discussion le soir au téléphone, le lendemain autour d’un café. Mais la prison n’est pas la vie normale. »
Finalement, Marina Carrère d’Encausse profite de l’occasion pour parler d’une technique utilisée par certains psychiatres : l’EMDR. Cette méthode permet de stimuler très simplement les parties du cerveau où sont stockés des souvenirs oubliés. Elle a été mise au point pour les soldats US de retour de combats, pour soulager les symptômes de stress post-traumatique. Les initiales EMDR signifient eye movement desensitization and reprocessing c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires. L’auteure recommande d’ailleurs le site http://www.emdr-france.org/ pour ceux qui veulent parfaire leur documentation.
Il faut lire cette belle histoire d’amour entre deux femmes que tout semblait opposer au départ. C’est un récit émouvant, triste et optimiste à la fois.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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