80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Anvers, août 1942.
Les policiers belges procèdent en deux nuits, à quelque 3000 arrestations. Bien qu'exceptionnelle, cette razzia sur le quartier juif est une opération de l'importance, toute proportion gardée, de la rafle parisienne du Vel'd'Hiv. Pourtant, la mémoire collective ne garde aucune trace de ces heures sombres de notre histoire, selon le propos du président de la République Jacques Chirac, qui pose la question de la responsabilité de l'Etat.
Pourtant, ce n'est pas encore demain que sera acceptée, en Belgique, l'idée d'un troisième acteur entre le bourreau et de la victime : le pays occupé, ses institutions, et notamment ses forces de police. C'est pour éclaircir ces questions qu'a été conçu ce livre qui réunit divers articles qui ont paru, dispersés, dans des ouvrages collectifs et des revues. Le livre s'organise en trois parties. La première, " La question juive : de l'occupant à l'occupé ", justifie le sous-titre général.
Le cas belge est en effet exemplaire dans la mesure où il incarne un mi-chemin au plan de la solution finale et de son bilan à l'Ouest de l'Europe. Avec une attention particulière à la France qui présente le plus de similitudes. La deuxième partie " Entre l'histoire et la mémoire " concerne les stratégies juives de défense. La troisième partie, enfin, dépiste les tensions entre les faits et leur représentation dans la question du génocide autour duquel la plus grande confusion.
Le génocide est un cas typique de concepts qui laissent échapper l'objet d'histoire qu'ils prétendent dire. Aussi, importe-t-il, en serrant l'histoire au plus près, de bien le différencier de ce qu'il n'est pas.
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