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Pour la première fois en librairie : les dix plus effroyables tueurs en série de Grande-Bretagne.
Si les tueurs français et américains ont largement nourri la littérature criminelle et le cinéma, les serial killers d'outre-Manche restaient, jusqu'à ce livre noir, inconnus du grand public.
Dans l'ombre de Jack l'Éventreur, ce sont des hommes et des femmes noyés dans la masse, cannibales, nécrophiles, éventreurs, empoisonneurs, pédophiles et prédateurs qui ont tué et massacré en nombre durant des décennies.
La conférencière Emily Tibbatts, fondatrice du site francophone de référence tueursenserie.org et auteur de dizaines de biographies en ligne de serial killers, fait son entrée en librairie avec les longs portraits immersifs et passionnants des dix plus terrifiants tueurs en série de Grande-Bretagne.
UK Serial Killers vous plonge dans leur histoire intime et leur traque, le détail de leurs crimes qui vous fera frémir d'horreur, leurs motivations macabres, les progrès des techniques médico-légales, d'enquêtes...
Et l'ampleur de ces chasses à l'homme.
Je ne sais pas d’où me vient cette fascination, mais j’adore sortir de la fiction que m’apporte les thrillers pour passer aux histoires vraies sur les tueurs en série. Aurais-je un petit côté voyeur ? Carrément oui ! On embarque pour les UK (prononcer Youké) et on pense au plus célèbre d’entre eux, Jack l’Eventreur pourtant il ne fait pas partie des personnages choisis par l’auteure. Ce n’est pas grave parce que la liste des dix plus grands tueurs en série de Grande Bretagne est déjà plus qu’on ne peut humainement en supporter. Une dizaine de biographie plus tard vous saurez tout ce qu’il y avait à connaître sur ces hommes et ces femmes qui ont en leur temps défrayé la chronique. Ce qu j’ai aimé particulièrement c’est son choix de découper en trois partie chaque biographie. En premier, elle nous dresse un portrait très immersif du tueur tout en restant très factuelle, on y apprend les actes engendrés, le nom et le nombre des victimes, si elles ont survécu ou pas, l’enquête qui a permis de les arrêter, les plus petits détails des crimes. Dans un second temps, on trouve une partie nommée « Pourquoi ? » plus courte elle retrace ce que l’on connaît de l’enfance du tueur, de ses travers, de ses amis, de sa famille, bref on entre réellement dans une intimité et une proximité pour tenter de comprendre les motivations qui ont fait de lui un être condamnable. La dernière partie, nous donne la terrible liste des « Victimes », des dates et lieux de leur décès. On retrouve aussi les tentatives qui ont échoué et aussi les supposées victimes que le tueur n’a pas reconnu. J’avoue que quand cette troisième partie fait une quinzaine de pages d’affilées comme dans le cas de Harold Shipman c’est terrible. On ne peut que remercier les progrès en matière des techniques médico-légales et espérer que notre société produise moins de prédateurs. Bonne lectures.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/09/09/37609433.html
Emily Tibbatts est devenue une grande spécialiste des tueurs en série. La preuve en est qu’elle tient un site internet dédié à ce sujet : http://www.tueursenserie.org. Pour ma part, étant assez friand de polars sombres, de thrillers et de romans noirs, j’ai tout de suite été interpellé par ce livre (à la couverture magnifique) qui promettait de raconter les destins moins connus de 10 serial killers britanniques.
Contrairement à mes lectures habituelles, ce recueil est un document, et c’est ce qui le rend terrifiant. Rien n’est romancé, tout est vrai ! L’auteure nous dresse un éventail de tous les types d’assassins qui ont sévi en Grande Bretagne. Les nombreux meurtres s’étendent sur un siècle et demi avec des acteurs de tous âges, de tous genres et de tous horizons. On y rencontre des frustrés sociaux et/ou sexuels, des introvertis, des prétentieux, des opportunistes, des obsédés de la mort… Ils sont passés à l’action parce qu’ils voulaient se venger, ou parce qu’ils ont eu une enfance difficile, ou parce qu’ils avaient échappé à la Police, ou parce que ça leur profitait ou simplement parce que ça les amusait. Finalement on s’aperçoit, après toutes ses histoires, que cette malédiction peut toucher un éventail varié d’individus. Le processus ne suit aucune règle et est donc impossible à prévoir.
Grâce à un travail de fond remarquable, Emily Tibbatts décortique les vies de ces tueurs. Elle étaye ses documents de tous les éléments factuels, chronologiques et scientifiques pour que le lecteur mesure l’ampleur des drames et les replace dans leur contexte. A chaque chapitre, elle développe une rubrique nommée « Pourquoi ? » afin d’essayer de comprendre les raisons profondes qui les ont poussés à l’acte. C’est instructif et agréable à lire mais on ressort de ce livre noir encore plus inquiet qu’au début. Savoir que dans leur quotidien, ces psychopathes sont des Messieurs Tout Le Monde, c’est quand même flippant !
http://leslivresdek79.com/2019/07/26/476-emily-tibbatts-uk-serial-killers/
J’aime les thrillers et les tueurs en série.
Ou plutôt j’aime découvrir leurs histoires, ce qui les a amenés à tuer et tout cette fascination qui peut se créer autour de ces personnes.
Une certaine fascination morbide pour des personnes ayant commis des actes pour la plupart atroces et barbare. Entre les séries, les documentaires et les livres il y a de quoi s’informer sur eux.
Alors aujourd’hui je vous parle de UK serial Killers de Emily Tibbats paru aux éditions Ring.
Ici Emily Tibbatts nous présente dix portraits de serial killers.
Dix portraits assez différents des uns des autres ayant pour point commis d’être des tueurs en série.
Dix portraits qui nous sont présentés de façon objective, en se reposant uniquement sur des faits.
Ainsi, l’auteure nous dévoile la vie de ces criminels en s’établissant sur des faits avérés, des recherches documentaires et aborde également le côté enquête policière. En effet, elle nous explique comment ces tueurs ont pu être appréhendés grâce aux nouvelles technologies et à l’avancée scientifique.
Des tueurs qui se font incriminés des années après leur premier meurtre, premier viol et qui des années durant se promèneront en toute liberté.
Je dois dire qu’il y a un p’tit côté rageant de lire ce livre car je ne peux imaginer que de telles personnes parviennent à rester libre tant d’années, à continuer à mener une vie ordinaire alors qu’ils mériteraient de finir leurs jours en prison.
De plus, Emily Tibbatts aborde ces portraits de sorte qu’à aucun moment je n’ai eu la sensation d’être dans le voyeurisme, dans le sensationnalisme. Assez troublant, pour ma part, de me dire que ce sont des personnes qui m’intéressent d’un point de vue psychologique mais que je ne veux pas rentrer dans le pan de la fascination à consacrer un autel à une de ces personnes ou juste à lui envoyer des lettres. C’est quelque chose qui m’a toujours intéressée sans que je ne me l’explique (ai-je un côté psychopathe en moi ?)
Ici, l’auteure débute leur histoire à partir de leur enfance et déroule le fil de leur vie jusqu’à ce qu’un beau jour tout dérape.
Là où l’on pourrait s’attendre à des enfances malheureuses, difficiles, on se rend vite compte que parfois cela n’a rien à voir et que c’est toute autre chose qui déclenche ces soudaines pulsions, ces envies de tuer et de s’en prendre à un être humain.
Alors j’ai lu ça comme si je regardais un documentaire. Ca se laisse lire, c’est intéressant et c’est grandement dû à la plume d’Emily Tibbatts mais également aux portraits qu’elle a décidé de mettre en lumière.
Il y a des portraits plus horribles que d’autres, mais genre vraiment, où mon monde des bisounours a quelque peu volé en éclats durant quelques heures.
Et si j’ai apprécié de tous les lire car, il faut se l’avouer aussi, ça satisfait une certaine curiosité par rapport à ces personnes, il n’y a qu’un portrait qui m’a laissé complètement indifférente car je ne comprends pas ce type d’individus. Ce qu’il a fait je ne peux le concevoir et il est vrai que je l’ai plus ou moins survolés.
Là, où j’étais révoltée pour certaines histoires (genre la maison de l’horreur où tu as intérêt à t’accrocher pour voir à quel point les gens sont tarés), où j’étais mal à l’aise, où dans tous les cas il y a une émotion qui te titille parce que c’est juste humain, le portrait dont je parle (et je ne me souviens plus du nom et je l’ai prêté à une amie donc je ne peux pas vous mettre le titre actuellement) m’a gênée. Ou plutôt m’a vraiment laisser dans l’incompréhension totale parce qu’encore une fois c’est une catégorie de crimes que je ne peux concevoir.
Ca ne veut pas dire que je conçois les autres, ni qu’ils soient plus légitimes mais je ne sais pas comment vous l’expliquer autrement (et parfois pas besoin d’explications).
En bref,
C’est un livre qui se lit assez vite parce qu’il est intéressant. Là où je l’avais pris pour lire un portrait la nuit, il a finit par devenir mon livre de tous les jours. Emily Tibbatts nous relate objectivement dix portraits de tueurs en séries à tendance sociopathe sur les bords. J’ai réellement eu l’impression de lire un documentaire et d’en apprendre plus sur l’aspect psychologique des meurtriers ainsi que l’aspect judiciaire en assistant parfois à des retranscriptions de jugement. Pour ceux qui sont intéressés par cet aspect-là (beaucoup de lecteurs de thrillers je pense), vous passerez un « bon » moment à découvrir ces différents portraits.
Un petit conseil en passant : accrochez-vous car ça décoiffe quand même (et pas qu’un peu).
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