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François Villon est considéré par le Romantisme comme le précurseur des poètes maudits. Reprenant cette figure tutélaire, s'inscrivant dans ses pas, Christophe Manon créer un « memento mori » des temps modernes : Un poète se meurt. Il fait le bilan de sa vie de débauche (femmes, alcool.) et fait des legs à ses amis, d'objets emblématiques de son existence. L'occasion aussi de régler ses comptes avec ses faux amis...
Cela lui permet de constituer une sorte d'autofiction en portrait chinois : on ne sais plus vraiment ce qui appartient à la vie de Villon et à celle de Manon - une manière très subtile de réinventer le genre. La forme en vers libres est entêtante et permet d'outrer les postures. Christophe Manon crée une langue très simple à lire quoique versifiée.
Enfin, c'est également un portrait d'époque, un roman en vers générationnel, avec les doutes des trentenaires, leurs errances, leurs joies, et une caricature (pas méchante mais très bien tournée) des artistes de tous poils...
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