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Sous la plume de Robert Ndundula, médecin de 50 ans, huitième né d'une fratrie de quatorze enfants, Sur les traces de ma mère fait l'éloge d'une femme atypique.
Tel L'Enfant Noir (roman de Camara Laye), cet ouvrage dépeint les vertus d'une femme illettrée, née dans les coins perdus de Bajila Membela, Kalambayi, Ngandajika, en République Démocratique du Congo. Devenue orpheline très jeune, elle ne sut ni lire, ni écrire.
Miandabu Kabuela, affectueusement appelée «?Mua Mwanza?» ou «?Mama?», fut mère de quatorze enfants de sa propre couche, mais en éleva seize. Douée d'un génie indescriptible, elle a su travailler, telle une femme aux mille bras, avec opiniâtreté, aux côtés de son mari Célestin Mukendi, pour éduquer ses enfants selon des valeurs cardinales. Aujourd'hui, on compte parmi eux des juristes, médecins, entrepreneurs, enseignants et couturiers.
Son mari de Kalambayi, Tshibangu, fut quant à lui mécanicien d'entretien d'engins routiers. Incorrigible presbytérien, il aimait la musique avec passion?; pas un seul jour ne passait sans qu'il fredonne un cantique. Cet art occupait le gros de son temps libre après le labour de la terre et l'usine.
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