Lâimagination d'Arlette Peirano Anselme n'a de frontière que son amour pour la vie insulaire et ses légendes. Après six romans, l'auteure se livre ici à un nouveau genre, un récit autobiographique. Il a pour seule ressource sa sensibilité à fleur de peau. Le véritable déclencheur de cette écriture intime fut la perte brutale de son frère, lâchement assassiné par des voleurs.
Après trente-cinq années à vivre dans le Pacifique sud, passer du soleil des îles au froid de l'hiver québécois a été une sorte d'électrochoc dans sa vie. Loin de geler sa mémoire, il a libéré, au contraire, tous les souvenirs liés à une existence sans cesse nourrie de défis. De lâenfance à nos jours, d'un pays à un autre, rien nâest laissé au hasard surtout si, comme Arlette on croit fermement au destin.
« Aventurière » ? Oui, elle l'est certainement ! Elle le dit dâailleurs avec quelques nuances : « Je reste persuadée que lâon peut devenir aventurier rien quâen décidant dâaller visiter la ville dâà côté ».
« Sur la pirogue de ma vie » est un périple au long cours. Lâembarcation a fini par jeter les amarres sur les rives du fleuve du Saint-Laurent. Arlette Peirano Anselme est devenue résidente permanente du Québec. Cependant, dans sa tête, rien dâimmuable, elle continuera à voyager et à toujours nous étonner.
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