"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il ne fait pas bon mourir en Islande...
À Siglufjördur, « Sigló » pour les plus connaisseurs, petit port de pêche au nord de l'Islande, les ténèbres hivernales se sont dissipées. La vie y est paisible. Mais quelques jours avant Pâques, Ari Thór, l'inspecteur de la police locale, est appelé au beau milieu de la nuit : le corps d'une adolescente a été retrouvé gisant dans la rue principale.
Un meurtre paraît peu plausible dans une bourgade aussi calme. Pourtant, non loin de là, dans une maison de retraite, un vieil homme sénile a écrit sur les murs de sa chambre : Elle a été tuée. Et s'il disait la vérité ?
Après plusieurs années passées à Sigló, l'inspecteur Ari Thór s'y sent toujours comme un étranger. Jongler avec son travail et sa vie de famille est un casse-tête. Mais l'enquête se complique, et le temps presse : une nouvelle tempête de neige pourrait bien paralyser toute la ville.
Un vrai bon moment de lecture-détente avec Sigló de Ragnar Jonasson. Bien sûr, il y a toujours quelque chose de sordide quand on parle de mort violente, mais l’auteur n’a pas décidé d’approfondir le thème. Le résultat est un livre plaisant avec suffisamment de surprises pour vous accrocher.
Ari se réjouit de ce week-end de Pâques : Kristin, son ex-compagne et leur fils, Stefnir, viennent le passer avec lui. Hélas, à Siglufjörður une jeune fille est retrouvée morte. A priori, l’enquête s’avère simple, Unnur s’est certainement jetée du haut d’un balcon, un suicide donc. Oui, mais, à la maison de retraite, un vieil homme s’agite après avoir entendu l’histoire et écrit sur les murs : Elle a été tuée. Ari est obligé de prendre sur ses heures de congé pour interroger témoins et suspects.
J’ai aimé que les choses ne soient pas ce qu’elles paraissent. C’était intéressant de suivre les sentiments d’Ari, coincé entre sa famille et l’enquête. Le roman se lit rapidement et avec plaisir. J’ai aussi aimé découvrir la vie d’une petite agglomération tout au nord de l’Islande.
Et voilà, c'est avec un petit pincement au cœur que je viens de terminer la série Dark Iceland... Tout au long de la lecture de ce tome final, je me suis posé cette question : est-ce que le dénouement final prendra la forme d'un happy end ?
Je me suis plongé dans Sigló avec une extrême facilité et j'avoue que je n'ai pas vu les pages défiler, car, dans ce tome, Ragnar Jónasson a su créer un récit vivant et sans interruption.
Dans ce dernier tome, Ari Thór, devenu inspecteur va enquêter sur la mort d'une adolescente. Simple suicide ou réalité plus sordide ? Est-ce que le jeune inspecteur réussira, sur le plan personnel, à reconstruire son couple ?
Même si j'ai souvent reproché au personnage d'Ari Thór de ne pas dégager beaucoup d'émotions et d'empathie, j'ai apprécié que Ragnar Jónasson attarde plus son écriture sur les sentiments de son personnage principal.
En refermant ce livre, je me rends compte qu'il me reste encore plusieurs interrogations où des réponses n'ont pas été apportées, mais, finalement, celles-ci deviennent assez secondaires...
J'ai été très contente de lire cette série en lecture commune avec un groupe de copine ce qui m'a permis de prendre goût à la plume de l'auteur et de ne plus rater une seule de ses sorties littéraires.
Quand une jeune fille est retrouvée en pleine nuit gisant dans une mare de sang, Ari Thor inspecteur de la police de Siglo, petit port de pêche en Islande, est loin d'imaginer le résultat de cette trouble affaire.
Le plus probable est que la victime se serait suicidée en se jetant d'un balcon mais tout est à envisager, était-elle seule sur le balcon, a t-elle était poussée ?
Unnur était une jeune qui ne faisait pas parler d'elle, studieuse au lycée, renfermée, solitaire elle n'avait pas d'amies.
Dans cette petite ville les faits divers sont vite connus et quand Ugla une aide soignante découvre sur le mur de la chambre d'un vieil homme la phrase " elle a été tuée " elle appelle Uri pour lui en faire part car malgré sa sénilité le vieil homme a entendu les aides soignantes parler d'Unnur.
Une nouvelle piste s'ouvre .......... Est-ce la bonne ?
Un bon polar comme sait les écrire l'auteur .........
Ari Thor a désormais un jeune adjoint au commissariat de Siglufjordur.
Alors que les fêtes de Pâques se préparent et que la presque ex-épouse d'Ari et leur fils de trois ans viennent passer quelques jours avec lui, une jeune fille est retrouvée morte au pied d'un immeuble, en pleine nuit.
Meurtre ? Suicide ?
Mais pourquoi une lycéenne de 17 ans, bonne élève, calme, vivant avec sa mère dans une belle entente, se serait-elle suicidée ?
Alors que des hordes de touristes accourent de tout le pays pour profiter de séjours au ski, ari Thor essaie de se ménager du temps avec son fils tout en démêlant les fils de cette enquête .... qui mettra au jour des comportements irréguliers dans une clinique ...
Un roman dont la fin m'a surprise ...
Ce roman est à ce jour le dernier des enquêtes à Siglufjordur ... Cette petie ville va me manquer, je prenais beaucoup de plaisir à revenir me geler dans ce coin du nord de l'Islande ...
D'autres romans de Ragnar Jonasson m'attendent dans ma liseuse !
A suivre donc !
Une jeune fille est retrouvée morte au pied d'un immeuble de Sligófjordur. Tout laisse penser qu'elle a sauté d'un balcon. Ari Thor, l'inspecteur de la police locale promet à sa mère de tout faire pour comprendre comme elle en est arrivée là.
C'est alors qu'un pensionnaire de la maison de retraite locale gribouille sur les murs de sa chambre "elle a été tuée"...
Sigló est le sixième tome de la série "Enquêtes de Sligófjördur" de Ragnar Jónasson, mais ce n'est que le deuxième que le lis après Snjór.
J'y retrouve les mêmes ingrédients :
- Un policier qui ne manque pas d'intuition, qui a pris du galon, mais qui se montre peu sûr de lui et a besoin d'être rassuré. D'autant que son contexte familial, qu'on sentait mal engagé dans le premier tome, s'est considérablement alourdi.
- Une sorte de huis clos dans un gros village de la côte nord de l'Islande qui semble engourdi par le froid.
- Une intrigue qui avance plus par la réflexion et les interactions entre protagonistes que par décisions et actions. On a parfois envie de secouer le policier pour l'obliger à bouger...
Ragnar Jónasson nous propose donc un roman qui repose essentiellement sur l'ambiance et les interactions humaines et sociales. Un peu façon Agatha Christie...
Pas déplaisant.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/10/20/siglo-ragnar-jonasson-points-du-agatha-christie-a-lislandaise/
Nous nous retrouvons à Siglo en Islande en compagnie de Ari Thor qui va être face à une nouvelle enquête peu ordinateur à résoudre. Au petit matin, une adolescente est retrouvée morte en bas d'un immeuble: suicide ou meurtre? le doute se met en place, cette jeune fille aux apparences sans problème ne peut pas s'être jetée du haut de l'immeuble.
L'inspecteur va devoir résoudre ce mystère et va découvrir des circonstances qui vont révéler d'autres situations complexes. Il arrivera à élucider le mystère du pseudo-suicide de l'adolescente tout en découvrant d'autres faits concernant l'ancien professeur de celle-ci mais aussi concernant le médecin d'une centre qui cache ses secrets.
Une enquête policière en pleine tempête islandaise, thèmes favoris de l’auteur Ragnar Jónasson. Avec « Sigló », le lecteur plonge direct au creux de la tempête et va, avec l’enquêteur Ari, élucider la mort d’une adolescente. À cela s’ajoute une ambiance quasi de huis clos. Quasi car toute l’enquête se déroule dans la petite ville de Sigló, ville où tout se sait, où tout le monde se connait d’où cette sensation de huis clos accentuée par la tempête. Au premier abord, la mort de l’adolescente paraît être un suicide mais Ari n’en est pas convaincu et quand une ex-compagne le contacte pour des faits étranges dans la maison de retraite où elle travaille, Ari se demande si ce n’est pas un meurtre. Il va donc seul enquêter afin d’en être sûr. Alors qu’il a à coeur de résoudre cette énigme, son ex-femme avec son fils arrivent à Sigló.
L’auteur a une nouvelle su emmener son lecteur dans son Islande, lui faire vivre une nouvelle fois une tempête, une enquête où toutes les pistes sont évoquées et étudiées, où la vie personnelle est bien présente car Ari n’est pas qu’un enquêteur. Il n’y a ni sang, ni poursuite en voiture. L’auteur nous plonge dans la tranquillité de l’Islande et tout ce fait au rythme de la tempête qui approche. Dans ce dernier opus des enquêtes de Ari, on en sait plus sur lui, sur sa vie de famille, famille séparée, sur ses attentes. Tout en menant l’enquête, il ne va pas délaisser sa vie familiale.
Ragnar Jónasson sait distiller les indices pour la résolution de l’enquête et tout cela petit à petit (il ne faut pas précipiter les choses!). Le lecteur participe forcément à des suspicions pour au final avoir une sacré surprise!! Ils sont forts ces auteurs nordiques!!
https://www.alombredunoyer.com/siglo-ragnar-jonasson/
Sigló est le nouveau roman policier de Ragnar Jónasson, écrit en avant-première mondiale pour remercier son public français. Avec plus d’un million de lecteurs, la France occupe en effet la première place parmi les trente pays où est traduit l’auteur des enquêtes de Siglufjördur (Snjór, Nátt, Sótt, Vík, Mörk). La traduction de l’islandais est assurée par Jean-Christophe Salaün.
J’ai eu l’opportunité grâce à l’opération Masse Critique de Babelio de retrouver Ari Thór, l’inspecteur de la police locale et de l’accompagner durant sa nouvelle enquête, déjà la 6ème.
Je remercie les éditions La Martinière Noir et Babelio pour l’envoi du livre et leur confiance.
« La ville de Siglufjördur , qui lui avait au premier abord semblé si inhospitalière, avait énormément changé depuis qu’il y avait emménagé sept ans auparavant. Le premier hiver, quand la neige tombait sans relâche et qu’Ari avait failli jeter les armes face à l’obscurité et à l’isolement, la seule route qui menait au fjord passait par le tunnel Stakagöng, souvent condamné à cause des intempéries. Depuis, un nouveau tunnel avait ouvert ; il semblait désormais moins probable que la ville se retrouve coupée du monde. L’accès facilité avait permis un flux croissant de voyageurs, et le vieux port avait pris des airs de centre historique, où s’alignaient restaurants et cafés aux devantures colorées, et, depuis peu, un grand hôtel. »
Pâques
Alors qu’il se réjouit de passer les fêtes de Pâques avec son fils Stefnir et sa mère Kristin venus spécialement de Suède pour quelques jours, Ari Thór Arason, l’inspecteur de la police locale de Siglufjördur reçoit un appel bouleversant : « un passant a trouvé une jeune fille dans la rue, elle semble morte. »
La vie à Sigló, petit port de pêche au nord de l’Islande, est paisible. De nombreux islandais profitent des hautes montagnes enneigées pour venir faire du ski en cette période sacrée de Pâques. Un meurtre est par conséquent aussi improbable que peu plausible.
Et pourtant, Unnur, jeune fille douée, sans histoire et plutôt solitaire, a perdu la vie. Tout laisse à penser qu’elle s’être suicidée en sautant ? tombant ? étant poussée ? d’un balcon en pleine nuit.
Le lendemain, alors qu’il espère une enquête brève et sans anicroche, Ari est appelé à la maison de retraite par Ugla, une de ces anciennes compagnes. Un patient atteint d’une maladie dégénérative a inscrit sur le mur « Elle a été assassinée ».
Adieu la routine, bonjour les complications pour notre célèbre inspecteur.
« Il ne supportait pas l’idée qu’une pièce du puzzle ait été mal placée, qu’il ait laissé passer un détail. »
De surprise en surprise
Que sait le vieil homme ? À quoi fait-il allusion ? Pourquoi Ari a la sensation qu’on lui cache des choses ? Si tout le monde se connaît dans cette bourgade, chacun a également son petit secret… ingrédient indispensable pour une ambiance parfaite et faire tout le charme de l’enquête. Que cela soit l’historien Bjarki, Salvor la mère de Unnur, Hersir et Rosa, les propriétaires de la maison de retraite, tous auront un rôle important dans l’ouvrage.
Pour pimenter le tout, la météo se joint à la partie. Une importante tempête de neige est annoncée dans les prochains jours et laisse augurer de nouvelles coupures électriques.
Chaque protagoniste devient au fil des pages un potentiel suspect. Plus on avance dans Sigló, plus les mystères sont foisons, plus le cerveau d’Ari est en ébullition.
Pour autant, ce n’est pas noir, ce n’est pas terrible ni horrible. Il s’agit d’une enquête riche en événements et questions, mais somme toute classique et efficace. Point de sang, de meurtres en masse, d’assassinats sordides ou autre empoisonnement bactériologique.
La plume fluide et délicate, les nombreux dialogues, les personnages attachants, les alternances entre les avancées de l’enquête et la vie d’Ari contribuent à rendre cette lecture agréable.
Pas de prise de tête, le lecteur profite d’un petit moment hors du temps, dans le froid et la neige islandaise de Sigló.
« […], mais une fois la graine du doute plantée, difficile de s’en débarrasser. »
Travail et vie privée
Autre point intéressant de Sigló : l’équilibre vie privée et vie professionnelle. Il n’est pas toujours aisé de concilier les deux. Quelle place accorder au travail face à la famille ? Qui privilégier sans prendre de risques ou aller jusqu’à un point de non-retour ?
Dans les précédents épisodes, nous avions affaire à un Ari peu sûr de lui, doutant énormément et souffrant de récurrentes crises d’angoisse. Il vit aujourd’hui seul, ne voit que très peu son fils et dirige le poste de police avec l’aide du jeune Ogmundur. Il semble avoir trouvé un nouvel équilibre, accepter Siglufjördur et s’habituer à sa routine quotidienne. Même si forcément il se pose toujours la question de sa légitimité en ce lieu.
Les retrouvailles avec son fils, ces moments doux à ses côtés m’ont plu et ému. L’auteur parvient particulièrement bien à faire passer cette sensation d’amour inconditionnel, de tendresse d’un jeune père envers son fils. La compréhension de son ex-compagne, l’ambivalence de son comportement sont également finement intégrées.
De même, le personnage de Ugla est un parfait trait d’union entre les deux aspects. Professionnellement, elle contribue à faire avancer l’enquête. Personnellement, elle ouvre peut-être de nouveaux horizons pour Ari. Là encore, Ragnar Jonasson trouve les mots justes, le rythme approprié et les endroits idoines pour ne pas perdre son lecteur tout en multipliant les sujets abordés.
« Il avait mis du cœur dans sa lecture, l’avait peut-être encore plus savourée que le petit. Cet instant partagé avait quelque chose de symbolique, il représentait en quelque sorte tous les souvenirs qui ne prendraient jamais forme, tous ces jours qu’il allait manquer dans l’éducation de son fils. »
Ce fut un plaisir pour moi de retrouver une sixième fois Ari Thór et ses investigations de la série des enquêtes de Siglufjördur. La dernière en date, Sigló, est une belle réussite et je ne peux que vous la recommander. Tout est à l’image de l’inspecteur de police : discret, charmant, différent. Elle se lit facilement et rapidement (une grosse journée si vous avez du temps devant vous). C’est simple mais pas simpliste, sans superflu ni incohérence et en même temps, le lecteur continue à découvrir Ari. Que demander de plus ?
Hâte de découvrir les prochaines, tant les dernières pages de Sigló laissent entrevoir de beaux et tendres (?) changements dans la vie de notre policier islandais. Vivement le prochain huis clos !
4/5
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