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Ragnar Jonasson

Ragnar Jonasson

Ragnar Jónasson est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur, la ville où se déroule Snjór, et où a grandi son père. Grand lecteur d’Agatha Christie dès son plus jeune âge – et plus tard de P.D. James ou Peter May –, il entreprend la traduction, à 17 ans, de qua...

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Ragnar Jónasson est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur, la ville où se déroule Snjór, et où a grandi son père. Grand lecteur d’Agatha Christie dès son plus jeune âge – et plus tard de P.D. James ou Peter May –, il entreprend la traduction, à 17 ans, de quatorze de ses romans en islandais. Avocat et professeur de droit à l’Université de Reykjavik, il est aussi écrivain et le cofondateur du Festival international de romans policiers «Iceland Noir ».

C’est l’agent d’Henning Mankell qui a découvert Jónasson et vendu les droits de ses livres dans près de dix pays, dont les États-Unis et l’Angleterre.

Avis sur cet auteur (178)

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    Couverture du livre « Reykjavik » de Ragnar Jonasson et Katrin Jakobsdottir aux éditions La Martiniere

    Lisa_D sur Reykjavik de Ragnar Jonasson - Katrin Jakobsdottir

    1956. Une jeune fille de quinze ans disparaît sur l'île de Videy au large de Reykjavik. 
    Trente ans plus tard, à l'occasion de l'anniversaire de la disparition de Lara, un jeune journaliste ambitieux, Valur Robertsson, publie une série d'articles sur ce cold case qui hante la société...
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    1956. Une jeune fille de quinze ans disparaît sur l'île de Videy au large de Reykjavik. 
    Trente ans plus tard, à l'occasion de l'anniversaire de la disparition de Lara, un jeune journaliste ambitieux, Valur Robertsson, publie une série d'articles sur ce cold case qui hante la société islandaise. Il espère touver un nouvel élément qui lui permette d'élucider l'affaire... jusqu'à ce qu'il reçoive le coup de fil d'une certaine Júliá...

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Reykjavik n'est pas un polar noir venu du froid mais un "whodunit" écrit pour moitié par Ragnar Jónasson, fan et traducteur d'Agatha Christie. 

    La majeure partie de l'"enquête" se déroule en 1986, une année riche en événements pour Reykjavik qui fête son bicentenaire, voit de nouveaux quartiers sortir de terre. Et surtout c'est dans la capitale la plus septentrionale d'Europe que se déroule la rencontre historique entre Gorbatchev et Reagan au mois d'octobre. (Il s'agissait de leur deuxième rencontre à vrai dire.) Au niveau national c'est la fin du monopole de l'État sur la radio et la télévision, une femme dirige le pays depuis 1980. Vigdís Finnbogadótir, la première femme présidente élue au suffrage universel dans le monde! Il faut ici souligner que l'autre co-auteur du livre est Katrín Jakobsdóttir, ancinne Première Ministre islandaise de 2017 à 2024. (Elle était en poste à l'époque des "faits", l'écriture du livre s'entend).

    Le résumé du livre, un cold case non résolu a piqué ma curiosité. Au final, ce n'est pas tant le manque d'action, mais une psychologie un peu "attendue" des personnages qui ne m'a pas convaincue. Par exemple, l'actrice vieillissante et le promoteur immobilier sont à la limite de la caricature.

    Par contre il faut saluer les changements de narrrateur qui bousculent les habitudes du lecteur. Le lecteur qui se verra frustré de n'avoir jamais eu le moindre véritable indice et donc pas la moindre chance de démasquer le coupable tandis que l'identité de Juliá était trop évidente!

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    Couverture du livre « La mort en blanc » de Ragnar Jonasson aux éditions La Martiniere

    Chantal YVENOU sur La mort en blanc de Ragnar Jonasson

    L’auteur le signale au cours de la narration, les meurtres sont rares à Reykjavik ! Et pourtant nous voilà de nouveau plongés dans un polar islandais, aux prises avec un cold-case et une nouvelle affaire, qui pourraient bien être liées !

    En 1983, dans les locaux d’un ancien sanatorium, deux...
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    L’auteur le signale au cours de la narration, les meurtres sont rares à Reykjavik ! Et pourtant nous voilà de nouveau plongés dans un polar islandais, aux prises avec un cold-case et une nouvelle affaire, qui pourraient bien être liées !

    En 1983, dans les locaux d’un ancien sanatorium, deux morts violentes à quelques jours d’intervalles donnent lieu à une enquête rapide, la deuxième victime étant un coupable vraisemblable et ça arrange tout le monde.

    Pourtant, Helgi, trente ans plus tard, dans le cadre d’un mémoire qui devrait lui donner accès à un poste d’enquêteur à la capitale tente d’analyser cette affaire avec les moyens sophistiqués que l’époque met à disposition de la police…

    Outre une enquête intéressante par ses rebondissements et le développement progressif de l’intrigue, le roman offre un regard sur la littérature policière classique, Helgi étant un grand amateur de ce genre (comme l’est Ragnar Jónasson , traducteur d’Agatha Christie.

    Nous profitons également d’une histoire dans l’histoire, en prenant connaissance des problèmes de couple de notre héros, qui laissent penser qu’une suite pourrait nous être proposée…

    Un grand moment de plaisir donc, à la lecture de ce livre passionnant.

    Merci aux éditions de la Martinière pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.


    410 pages Editions de la Martinière 4 octobre
    Traducteur : Jean-Christophe Salaün
    #Lamortenblanc #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « La mort en blanc » de Ragnar Jonasson aux éditions La Martiniere

    Gerry sur La mort en blanc de Ragnar Jonasson

    Tout d’abord, un grand merci à #NetGalley et aux #ÉditionsLaMartinière pour m’avoir permis de découvrir en avant-première ce nouveau roman de Ragnar JONASSON « La mort en blanc » ; ayant déjà lu quelques polars de cet auteur cela m’a fait grandement plaisir.
    La composition de ce roman est assez...
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    Tout d’abord, un grand merci à #NetGalley et aux #ÉditionsLaMartinière pour m’avoir permis de découvrir en avant-première ce nouveau roman de Ragnar JONASSON « La mort en blanc » ; ayant déjà lu quelques polars de cet auteur cela m’a fait grandement plaisir.
    La composition de ce roman est assez classique : deux temporalités sur une même enquête, l’une en 1983 où un crime odieux a été perpétré et l’autre en 2012 où un étudiant en criminologie en fait son sujet de thèse, avec « audition » des témoins de l’époque.
    L’histoire se lit bien, et les différents passages de périodes ne sont pas pénalisants dans sa lecture ; bien au contraire cela y apporte une dynamique certaine, tout comme les chapitres courts, car il faut quand même l’avouer cet ouvrage peut être jugé de lent.
    Cependant l’auteur à la manière d‘une Agatha CHRISTIE, dont il fait d’ailleurs l’éloge, construit patiemment sa toile et celle-ci est solide.
    Si l’enquête de 1983 peut être qualifiée de « bâclée », celle de 2012 va se révéler complexe.
    D’ailleurs, on découvre dans ce roman Helgi (dont la vie est elle-même complexe) ; lequel sera peut-être un nouveau personnage récurrent de Ragnar JONASSON … comme l’est Hulda qui apparaît à plusieurs reprises dans cet ouvrage.

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    Couverture du livre « La mort en blanc » de Ragnar Jonasson aux éditions La Martiniere

    Kamiyu-chan sur La mort en blanc de Ragnar Jonasson

    En 1983, un sanatorium d’une petite ville islandaise est le théâtre de deux morts violentes. L’inspecteur Sverrir est chargé de l'enquête avec Hulda (clin d’œil à la trilogie La dame de Reykjavik). En 2012, Helgi tente de résoudre ce mystère resté entier pour sa thèse et prend contact avec les...
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    En 1983, un sanatorium d’une petite ville islandaise est le théâtre de deux morts violentes. L’inspecteur Sverrir est chargé de l'enquête avec Hulda (clin d’œil à la trilogie La dame de Reykjavik). En 2012, Helgi tente de résoudre ce mystère resté entier pour sa thèse et prend contact avec les protagonistes de ce cold case… Rapidement, un nouveau meurtre a lieu.

    La mort en blanc est le premier tome de la dernière série de Ragnar Jónasson.

    Ce roman introduit Helgi, un jeune criminologue passionné de romans policiers et victime de violence conjugale. S’il paraît assez insignifiant au début du roman, le personnage prend peu à peu de l’épaisseur, montre ses talents d’enquêteur et nous dévoile l’enfer qu’il vit au quotidien avec sa femme.

    L’enquête, portée par la belle plume de l’auteur, est construite autour d’une structure narrative classique à double temporalité qui permet de faire doucement monter le suspense, de distiller des indices, d’aller de fausses pistes en rebondissements jusqu’à un cliffhanger final qui annonce la suite de la saga. Comme dans un roman d’Agatha Christie dont il est fan, Helgi interroge les témoins, tente de recouper les indices, fait fonctionner « ses petites cellules grises » et s’enfonce progressivement dans l’horreur à mesure que se dévoile la sombre histoire du sanatorium.

    Même si l’histoire est intéressante, bien écrite et bien ficelée, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher, sans doute à cause du rythme très lent. Néanmoins, les nombreuses qualités du roman sauront séduire les amateurs de polars nordiques. Je lirai la suite de la saga car je suis curieuse de voir comment va évoluer le jeune et prometteur Helgi.