"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Août 1956, une jeune adolescente de quinze ans disparaît sans laisser de traces sur une petite île au large de Reykjavík.
Trente ans plus tard, l'Islande n'est plus la petite nation timide de l'après-guerre et se prépare à recevoir un grand sommet réunissant les USA et l'Union soviétique. Mais aucun Islandais n'a oublié cette énigme, jamais résolue.
Alors que Reykjavík s'apprête à fêter son 200e anniversaire, une jeune journaliste décide de remonter aux sources de cette mystérieuse affaire - aux conséquences imprévisibles.
1956. Une jeune fille de quinze ans disparaît sur l'île de Videy au large de Reykjavik.
Trente ans plus tard, à l'occasion de l'anniversaire de la disparition de Lara, un jeune journaliste ambitieux, Valur Robertsson, publie une série d'articles sur ce cold case qui hante la société islandaise. Il espère touver un nouvel élément qui lui permette d'élucider l'affaire... jusqu'à ce qu'il reçoive le coup de fil d'une certaine Júliá...
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Reykjavik n'est pas un polar noir venu du froid mais un "whodunit" écrit pour moitié par Ragnar Jónasson, fan et traducteur d'Agatha Christie.
La majeure partie de l'"enquête" se déroule en 1986, une année riche en événements pour Reykjavik qui fête son bicentenaire, voit de nouveaux quartiers sortir de terre. Et surtout c'est dans la capitale la plus septentrionale d'Europe que se déroule la rencontre historique entre Gorbatchev et Reagan au mois d'octobre. (Il s'agissait de leur deuxième rencontre à vrai dire.) Au niveau national c'est la fin du monopole de l'État sur la radio et la télévision, une femme dirige le pays depuis 1980. Vigdís Finnbogadótir, la première femme présidente élue au suffrage universel dans le monde! Il faut ici souligner que l'autre co-auteur du livre est Katrín Jakobsdóttir, ancinne Première Ministre islandaise de 2017 à 2024. (Elle était en poste à l'époque des "faits", l'écriture du livre s'entend).
Le résumé du livre, un cold case non résolu a piqué ma curiosité. Au final, ce n'est pas tant le manque d'action, mais une psychologie un peu "attendue" des personnages qui ne m'a pas convaincue. Par exemple, l'actrice vieillissante et le promoteur immobilier sont à la limite de la caricature.
Par contre il faut saluer les changements de narrrateur qui bousculent les habitudes du lecteur. Le lecteur qui se verra frustré de n'avoir jamais eu le moindre véritable indice et donc pas la moindre chance de démasquer le coupable tandis que l'identité de Juliá était trop évidente!
Un polar gentillet qui se lit facilement.
Un cold case ; un jeune journaliste sur met en tête d'écrire un article sur cette disparition vieille de 30 voire de résoudre cette affaire.
Des jeunes bien sympas, des quinquas antipathiques et un rebondissement.
L'intrigue demeure mystérieuse jusqu'aux toutes dernières pages mais ce n'est pas très palpitant.
Et puis, est-ce la traduction ?, l'écriture est simple, trop simple, presque scolaire.
Un avis mitigé.
Ce nouveau livre est plutôt lent avant de prendre un rythme plus classique. L’intrigue est bien construite il n’y a pas trop de temps morts. Une Islande en pleine mutation, rencontre entre le président américain et de l’URSS. Anniversaire de Reykjavík pour les 200 ans. Des personnages attachants, une écriture a quatre mains réalistes mais j’ai malgré tout une préférence pour les précédentes intrigues de Ragnar Jónasson.
"Les recherches de la police n’avaient rien donné. Les plages avaient été inspectées, mais on n’y avait trouvé ni corps échoué, ni bagages. Lára s’était comme évaporée."
"L’adolescente avait disparu sous leur nez. Le constat était simple : ils avaient d’abord été trois sur cette île, puis il n’en était resté que deux. Comme dans un roman policier d’Agatha Christie."
Islande, année 1986. Un jeune journaliste se lance à la recherche de Lana, disparue depuis 30 ans un soir d'août.
Elle devait quitter son job d'été sur l'île de Videy, mais elle n'a jamais donné signe de vie depuis.
J'ai aimé suivre Valur le jeune journaliste qui n'arrive pas à faire parler les témoins mais qui reçoit des indices d'une source anonyme.
J'ai aimé que sa sœur Sunna reprenne le flambeau.
J'ai aimé me promener dans les rues de la capitale dans les années 80.
Un roman qui ne renouvèlera pas le genre mais qui se laisse bien lire.
L'image que je retiendrai :
Celle de la nuit qui arrive très tôt en automne.
Ayant beaucoup de plaisir à lire les romans de ragnar jonasson, j apprehendais une co-ecriture. Mais je ne suis pas déçu. Quelle enquête très bien ficelée, son final inattendu. Encore un coup de cœur.
Ce roman raconte la quête d'une jeune fille de 15 ans subitement disparue sur l'île Videy,30 ans de recherches que nous retracent Ragnar Jonasson et une 1ere ministre Katrin Jakobsdottir:une collaboration insolite pour ce polar qui se lit vite!le nom des protagonistes,la cartographie des lieux figurent en tête de livre.Un coupable presque surprenant si on ne lit pas la dernière page comme moi:mauvaise habitude!
Une étonnante collaboration pour ce polar nordique dont le titre situe l’action ! C’est en effet la première ministre islandaise qui a participé à la rédaction de ce roman qui revient sur une ancienne affaire au coeur des années 80 : la disparition soudaine et inexpliquée trente ans plus tôt d’une adolescente de 15 ans.
Tous les dix ans la presse commémore ce triste anniversaire. Le jeune et ambitieux journaliste Valur, n’a pas envie d’en rester là et d’attendre une autre décennie inutile. Il décide de se replonger dans l’enquête. mais le temps ne suffit pas pour que les secrets se dévoilent plus facilement qu’au moment où l’affaire a défrayé la chronique.
C’est un polar tranquille. Pas de scènes macabres, pas de poursuites palpitantes, il faudra attendre les dernières pages pour qu’un peu d’action se mette en place. L’enquête est cependant intéressante, d’autant qu’elle sert de support à l’histoire politique de l’Islande.
On s’attache particulièrement au jeune journaliste ambitieux, et épris de vérité. Quant aux autres personnages, ils cachent si bien leur jeu qu’on en arrive à soupçonner tout le monde, d’autant que l’on sait très bien que le coupable est là présent sous nos yeux, sans pouvoir l’identifier.
328 pages Martinière 6 octobre 2023
#Reykjavik #NetGalleyFrance
Cold case
Avant tout, je remercie chaleureusement NetGalley et les éditions de la Martinière pour leur confiance en m’adressant ce roman tout juste sorti en librairie (le 6 octobre).
C’est la fin de l’été à Reykjavik. Il y a encore de belles journées en août mais en Islande la météo change vite. Cela n’empêche pas les islandais de faire la fête pour le bicentenaire de leur capitale en 1986. Mais bien que l’heure soit aux réjouissances, une ombre persiste à les ternir, celle de la disparition d’une jeune fille de quinze ans, Lára, trente ans plus tôt, sur la petite île de Videy à quelques encablures de Reykjavik. Lára était venue travailler l’été comme employée de maison chez Òttar et Òlöf : tout se passait au mieux mais elle avait finalement décidé de rompre son contrat. Le couple la pensait rentrée chez elle mais les parents de Lára, inquiets de ne pas avoir de nouvelles, avaient alerté la police. Après une rapide enquête, le dossier avait été refermé, concluant à une fugue ou un suicide. Mais Kristján le jeune inspecteur dépêché sur les lieux en 1956 n’avait jamais pu oublier Lára, la disparition de la jeune fille irrésolue restant, pour lui, un cuisant échec, d’autant que tous les dix ans, l’affaire revenait sur le devant de la scène, les journaux publiaient de nouveaux articles où l’image de la police était pour le moins écornée… En 1986, c’est Valur qui s’intéresse à l’énigme : jeune reporter, il décide de reprendre l’enquête. Qui sait ? Peut-être ses papiers réveilleront certains souvenirs ?
Sans être une fan absolue des polars nordiques, je prends plaisir à en lire de temps à autres (j’ai d’ailleurs beaucoup aimé ceux d’Eva Björg Aegisdòttir que je vous conseille si vous ne les connaissez pas). Je ne m’étais jamais laissée tenter par ceux de Ragnar Jònasson (à l’exception de « A qui la faute ? »), pourtant très en vue depuis quelques années. Ce cold case glacial a été écrit à quatre mains, avec Katrin Jacobsdòttir qui n’est autre que la première ministre islandaise ! Et c’est plutôt réussi.
L’enquête est bien ficelée, les auteurs ont ménagé le suspens jusqu’à la fin (petit regret, je l’ai trouvée un petit peu précipitée). Les personnages sont attachants, notamment Valur et sa sœur Sunna. Autre atout de ce thriller, l’atmosphère des années quatre-vingt en Islande, qui à cette époque, était encore un « petit » pays à mi chemin entre New-York et Moscou, sans touristes… Il est d’ailleurs fait mention de la rencontre entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev organisée en 1986 à Reykjavik.
Un bon page-turner.
#Reykjavik #NetGalleyFrance
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"Un roman qui ne renouvèlera pas le genre mais qui se laisse bien lire" :-) Voilà qui résume parfaitement un bon nombre de parutions...