Restez chez vous, mais préparez vos futures lectures...
Mats Krueger, psychiatre renommé qui vit désormais à Buenos Aires, est contraint de surmonter sa phobie de l'avion quand sa fille Nele, avec qui il a perdu contact depuis des années, lui annonce qu'elle est sur le point d'accoucher.
Quand il prend place à bord du vol qui doit le mener à Berlin, il ne se doute pas encore qu'il aura à affronter le pire - ni les turbulences ni les trous d'air n'en seront la cause...
Peu après le décollage, Mats reçoit un appel anonyme en forme d'ultimatum. Sa fille vient d'être enlevée.
S'il veut éviter qu'elle et son bébé soient exécutés, il n'a d'autre choix que de provoquer le crash de l'avion...
Pour cela, on lui suggère de manipuler mentalement Kaya, l'une des hôtesses, qui n'est autre qu'une de ses anciennes patientes. Mais quel rôle joue-t-elle vraiment ?
Restez chez vous, mais préparez vos futures lectures...
Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu de thrillers ! C’est un genre que je connais peu, je le reconnais, mais que je prends de plus en plus plaisir à découvrir.
« Siège 7A » nous plonge dans un voyage qui va mettre les personnages à rude épreuve, notamment Mats.
Il est psychologue, veuf et vit à Buenos Aires. Il se trouve dans le fameux avion qui va lui faire vivre un enfer parce qu’il doit rejoindre sa fille, Nele, à Berlin qui est sur le point d’accoucher.
Cependant, il va recevoir un mystérieux chantage : soit il arrive à faire écraser l’avion, soit sa fille meurt.
Il n’a que treize heures, le temps de la durée du vol, pour réussir ce que son maitre chanteur lui ordonne… Ou essayer de contrecarrer ses plans.
J’ai passé un super moment dans cette lecture.
« Siège 7A » a tous les éléments qui en font un bon thriller : du suspens, de la peur, un rythme effréné, une enquête et des secrets.
Dès le début, on sait que Mats n’est pas un personnage comme les autres. Il a peur de l’avion et a donc suivi un plan bien à lui pour que tout se passe au mieux pendant son vol, même en cas de pépin. C’était assez surprenant de découvrir un psychologue aussi phobique, mais ce trait de caractère le rend plus humain.
L’intrigue va se déclencher au moment où il va recevoir le fameux chantage. Que faire ? Il est coincé dans un avion qu’il doit écraser, tuant des centaines de personnes avec lui, ou sacrifier sa fille. Comment faire alors que l’on est bloqué dans un avion pour essayer de trouver une autre solution ?
Au fur et à mesure des chapitres, le rythme s’accélère et le piège se referme sur Mats.
Les chapitres alternent entre plusieurs points de vue, nous permettant ainsi de suivre tout ce qu’il se passe et pas uniquement que dans l’avion. Cette alternance rend le récit encore plus addictif et complexe.
Entre l’enquête dans le ciel et sur la terre, on suit toutes les pistes possibles mais l’histoire se révèle être bien plus complexe que ce que l’on peut imaginer.
La fin m’a totalement surprise et conquise.
Alors que l’on pense que tout nous a été révélé, on continue de nous surprendre. Jusqu’au bout nos nerfs sont mis à rude épreuve.
En conclusion, « Siège 7A » est un thriller à découvrir de toute urgence pour les amoureux du genre et pour ceux qui veulent s’y initier. Sebastian FITZEK nous plonge dans son univers, dans cette tourmente psychologique qui va nous chambouler du début à la fin.
Des personnages à l’intrigue, tout est parfaitement ficelé et maîtrisé.
( https://lectrice-lambda.blogspot.com/2020/08/siege-7a-sebastian-fitzek.html )
Ma première lecture de Sebastian Fitzek s’est faite avec un roman d’espionnage « Mémoire cachée » mais je sais qu’il est surtout populaire pour ses thrillers angoissants. J’ai donc profité de ce nouvel opus pour le découvrir dans sa spécialité.
L’aventure démarre sur les chapeaux de roue. L’écriture est simple, les chapitres courts, tout s’enchaîne. L’action va à cent à l’heure, il n’y a aucun temps mort. On ne s’ennuie pas une seconde et on tourne les pages frénétiquement. Le scénario est bien ficelé. Les pistes se multiplient pour mieux nous berner et l’auteur nous manipule du début à la fin. Pour ne rien gâcher, le récit n’est pas avare en surprises. Et comme le dénouement de l’histoire est lié à un vol d’avion et un accouchement, il est dans l’urgence et le suspense est à son comble.
Alors oui, afin garder cette intensité, l’auteur utilise parfois quelques raccourcis. Il ne faut donc pas être pointilleux. Au niveau du contenu, on sent que le romancier a travaillé son sujet. On apprend beaucoup de choses grâce aux différentes anecdotes sur les avions et sur les vaches (à première vue, le lien n’est pas évident mais vous comprendrez en lisant !). Et c’est plutôt au niveau des situations et de ses retournements que le romancier ne s’embarrasse pas de cohérences. Certaines scènes sont improbables, d’autres irréalistes, dans le but d’ajouter une touche de suspense supplémentaire.
A l’instar d’un Jean-Christophe Grangé des grands jours, Sebastian Fitzek recherche l’efficacité à tous prix, quitte à utiliser des éléments tirés par les cheveux. Pour résumer, si vous voulez véritablement profiter de ce livre, il va falloir déposer votre raison à la porte et vous laissez aller, sans résistance. Alors, comme moi, vous vous régalerez de ce thriller psychologique oppressant qui ne vous laissera aucun répit !
PS : Déconseillé aux lecteurs/rices souffrant de phobie de l’avion…
http://leslivresdek79.com/2020/04/13/545-sebastian-fitzek-siege-7a/
Le talent de Sebastian Fitzek qui a distillé une bonne dose de tensions n’est plus à démontrer. Or dans son dernier thriller, « Siège 7A », il fait monter en puissance le suspens et se joue de ses lecteurs en maintenant tout du long un rythme soutenu. J’ai adoré!
Le docteur Krüger est un psychiatre allemand qui vit à Buenos Aires. Lorsque sa fille unique Nele est sur le point d’accoucher, il est prêt à se rendre à son chevet. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’elle allait se faire enlever et qu’un jeu machiavélique allait se mettre en place.
Manipulations, faux-semblants, jeu de piste : voici quelques thèmes que vous pourrez retrouver dans cette lecture. Au fil des pages, c’est bourré de surprises avec des cliffhangers, vous empêchant de suspendre votre lecture. En plus d’y avoir beaucoup d’actions, Sebastian Fitzek s’emploie à donner de la substance à ses personnages et à travailler intelligemment l’aspect psychologique de son histoire.
Avec des rebondissements en série, les chapitres sont alternés entre trois personnages principaux : le docteur Mats Krüger, sa fille Nele et le docteur Feli, une amie également psychiatre. Si vous être phobique de l’avion, vous partagerez beaucoup en compagnie de Mats mais vous risquez aussi de frémir à la lecture de ce huit-clos bluffant. On y apprend également des choses sur cette peur ainsi que sur des faits réels touchant le milieu de l’aviation.
En regardant mes bibliothèques et mes carnets de lecture, je me suis rendue compte que je ne lisais pas beaucoup, pour ne pas dire quasi rien, en matière de littérature noire allemande. Pourtant, cette dernière compte de bons noms comme celui de Sebastian Fitzek. Je l’avais découvert par son livre « Le briseur d’âmes », il y a déjà très longtemps, puisque sa parution date de 2013. Mais quelle erreur ai-je fait de ne pas l’avoir plus suivi car je me suis régalée avec « Siège 7A ». Je devrai, sans conteste, combler cette lacune.
Un tout grand merci aux éditions de L’Archipel pour leur confiance.
Si vous aimez les huis-clos, celui-ci devrait vous plaire c’est certain. On est sur un livre court avec un rythme de folie, haletant et addictif. Les personnages sont bien travaillés et on va suivre le déroulement de l’action à travers Mats qui est psychiatre et qui pour sauver la vie de sa fille Nele et de son petit-enfant à naître doit provoquer la chute de l’avion dans lequel il voyage. Une passagère pas comme les autres qui verra elle aussi ses repères complètements chamboulés. Le vol Buenos-Aires – Berlin va durer 13 heures pendant lesquelles ses actions seront commanditées et surveillées. Quel choix aurait-on fait à sa place, se sacrifier ainsi que les passagers à bord pour sauver sa fille sur le point d’accoucher ou bien sacrifier la vie de sa fille ? Une intrigue intenable qui vous laisser sonnée par la perversité qui est employée. On va assister à de nombreux rebondissements et montées en tension mais aussi à toutes sorte de manipulations psychologiques plus invraisemblables les unes que les autres et c’est bien ce qui pèche dans ce roman comme souvent avec cet auteur, le manque de crédibilité tant certains événements semblent tirés par les cheveux, mais bon je lui pardonne parce qu’au final, ce voyage en avion reste quelque chose d’incroyablement bluffant. Le scénario imaginé est riche et aborde des thèmes actuels comme la peur de l’avion ou encore la manipulation mentale. Un thriller psychologique qui aborde la relation père/fille et dans le cas de Nele et Mats c’est bien corsé. Ces deux personnages vont vivre chacun leur propre descente aux enfers et la suspense est bien dosé pour nous faire frissonner. Un vol de nuit infernal qui nous fait vivre deux aventures une dans les airs, celle de Mats et une au sol, celle de Nele. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/03/24/38069948.html
Quand leur vie bascule, Nele est sur terre et son père dans les airs. L’une s’apprête à accoucher, l’autre à la rejoindre pour vivre cet heureux événement à ses côtés. Mais quand Nele est kidnappée, Mats reçoit un appel qui lui ordonne d’organiser le crash de son avion s’il veut que sa fille et son bébé s’en sortent vivants. Tuer 600 personnes pour en sauver 2, un choix impossible à faire pour un père qui tentera tout ce qui est en son pouvoir pour ne sacrifier aucune vie innocente.
Si vous trouvez ce résumé angoissant, si vous souffrez d’aviophobie ou si vous devez accoucher prochainement, ce livre n’est peut-être pas ce qu’il vous faut dans l’immédiat. A moins que…
A moins que vous aimiez les sensations fortes, les montagnes russes et les palais des glaces qui vous mènent de fausses pistes en explosion d’adrénaline.
ette un meurtre de masse. Rien d’étonnant à ce qu’il décharge sa colère sur une personne plus faible.
A moins que vous cherchiez un livre avec des scènes si visuelles que vous aurez l’impression de regarder un film catastrophe.
A moins que vous ayez besoin d’un livre impossible à lâcher, bourré de suspens et de petits détails qui vous explosent à la figure.
A moins que vous ne soyez captivé par les ressors psychologiques de la manipulation.
A moins que des faits divers comme celui du crash de la Germanwings exercent sur vous une espèce de fascination morbide.
A moins que vous connaissiez déjà Fitzek et adoriez son côté complètement dingue, ses idées rocambolesques et son sens incroyable de la relance.
Alors dans ce cas, ruez-vous sur le Siège 7A et embarquez à bord du dernier Fitzek. Vous serez perdu, surpris, excité, intrigué mais vous ne serez pas déçu, ça je vous le garantis !
C'est la première fois que je lis un livre de Sébastian Fitzek, et pourtant ce roman est son douzième, j'ai un gros retard à réparer ! C'est donc une totale découverte pour moi, et franchement, je ne suis pas déçue du tout, bien au contraire. J'ai lu ce thriller avec avidité, une fois dedans, j'ai eu beaucoup de mal à m'en détacher, voulant toujours savoir plus, et mon attention a été à son comble jusqu'à la fin. J'aime les romans qui prennent comme ça, j'ai à la fois l'envie de le terminer au plus vite et celle de ralentir pour rester encore dedans.
Je ne vais pas trop vous parler de l'histoire, ce serait vraiment dommage de trop en révéler, vous coupant ainsi tout l'effet du suspense. Tout ce qu'il faut savoir est dans le résumé. On fait la connaissance de Mats, veuf, il vit depuis quatre ans à Buenos Aires. Sa fille, Nele, vit à Berlin, va bientôt accoucher, elle est mère célibataire, le père de l'enfant l'a laissée tomber dès le début de sa grossesse. Mats va prendre l'avion pour rejoindre Nele avant la naissance. Il est aviophobe, il ne supporte pas l'avion, surtout que là, pour faire Buenos Aires-Berlin, il va devoir passer treize heures dedans. Il a une stratégie bien à lui pour lutter contre cette peur, il connait tous les crashs qui ont déjà eu lieu, les statistiques concernant les accidents, bref, il sait tout sur les avions. Ce qu'il n'a pas prévu dans tout ça, c'est qu'il va, dès le décollage, être soumis à un affreux chantage, il doit amener une femme présente dans l'avion à provoquer le crash de cet avion. S'il ne le fait pas, c'est la vie de sa fille qui est menacée sur terre. Une situation infernale, difficile à vivre, choix très complexe à faire, Mats veut à la fois sauvegarder les six cents passagers de l'avion et sauver sa fille. Comment faire ? Nele, à Berlin, va vivre des heures sombres et elle aura peur pour elle mais aussi pour son bébé. Mats sera aidé à Berlin par une ancienne collègue qui mènera les recherches pour lui.
J'aimerais tellement vous en dire plus, mais c'est déjà bien assez. Le suspense est présent dès les premières pages, avec un prologue qui se passe un jour et demi plus tard où on comprend que quelqu'un est dans un état grave. Ensuite, les détails de la phobie de Mats ajoutent une tension supplémentaire. Je ne suis jamais montée en avion et j'ai beaucoup de craintes, ce roman ne m'a pas confortée dans l'idée un jour de voyager avec ce mode de locomotion. Ensuite, vient la peur pour Nele. Il n'y a pas que sa grossesse en mère célibataire qui lui pose soucis, les dangers de son futur accouchement sont réels, il devra se faire de manière très contrôlée, en plus, elle est toujours harcelée par son ex. Et lorsqu'elle va subir les conséquences du chantage auquel fait face son père, tout va encore devenir plus dangereux pour elle et son enfant.
L'attachement aux personnages se fait très vite, notamment pour Nele. Sa situation périlleuse fait qu'on ne peut pas faire autrement qu'avoir peur pour elle et ressentir une tonne d'émotions intenses pour elle. Mais je me suis également attachée à son père, qui essaye tant bien que mal de sauver sa fille et préserver le plus possible les passagers. La tension est extrême, intense. Et on se l'imagine très bien. Comment ne pas être angoissée face à une menace de crash, les heures défilent, le temps avant l'atterrissage se rétrécit, et il faut que Mats agisse. Il va avoir de lourdes décisions à prendre.
Son métier de psychiatre va prendre le dessus, il va devoir revenir sur un cas qu'il croyait guéri et loin derrière lui. J'ai vécu tous ces moments en apnée totale. Et, bien évidemment, plus vous vous rapprochez de la fin et plus l'ambiance est tendue. J'ai été partagée entre ce qu'il se passait sur terre et dans le ciel. Ce que va vivre Nele est tout aussi angoissant, j'ai eu peur pour elle. Plus on s'approche de la fin, et plus les révélations s'enchainent, avec des personnes ou des causes que j'étais loin de m'imaginer. Mais ce qui m'a surpris et qui je trouve est bien joué de la part de l'auteur, c'est qu'arrivé un peu plus d'une cinquantaine de pages de la fin, la situation dans l'avion se résout à peu près, on connait l'identité des coupables et leurs motivations. Et surtout, la situation de Mats devient irréversible. Et là, je me suis dit, que va-t-il donc y avoir dans les cinquante pages qu'il reste. Eh bien, c'était loin d'être fini, le suspense prend un nouveau rebond et me voilà repartie en état de stress et de questionnement. J'ai trouvé cela bien fait de la part de l'auteur, car c'est fait avec beaucoup de finesse de sa part, ce n'est jamais redondant ni répétitif, c'est la surprise assurée à chaque nouvelle révélation, où j'ai été étonnée de l'identité de certaines personnes.
J'ai vécu une lecture vraiment intense. Le style de Sébastian Fitzek est très bon, il sait ménager son lectorat, mener le suspense et surtout il emmène le lecteur sur plusieurs pistes. J'ai eu beau réfléchir, soupçonner, me demander si, je me suis plantée de bout en bout et quand j'ai eu les dernières révélations, j'ai été sur les fesses, comme on dit. Le récit se fait à la troisième personne du singulier, mais j'ai très bien réussi à ressentir toutes les émotions qui pouvaient traverser les différents personnages. Ah ça, pas de soucis, j'ai vécu la peur, la douleur en même temps que les protagonistes. Les chapitres, quant à eux, alternent entre des moments avec Mats dans l'avion, avec Nele sur terre, avec la collègue qui aide Mats, et d'autres. C'est une alternance aléatoire, c'est à dire qu'il peut y avoir deux chapitres avec Mats, un avec Nele et revenir à Mats avant de passer à un autre personnage, ce n'est pas régulier et j'ai beaucoup aimé. Je ne savais jamais quand j'allais retrouver un personnage que je venais de quitter et donc avoir des nouvelles de lui. Ce défilé de chapitres donnent beaucoup de rythme à la lecture. Plus on s'approche de la fin, plus certains sont courts, ce qui redouble l'effet angoissant. Sébastian Fitzek a vraiment bien mené son récit. Et à part le suspense et l'angoisse, il parle aussi de sujets profonds, comme la maladie, la séparation, le suicide, l'éloignement, la transmission de la vie, les dangers de celle-ci, l'amour bien sûr, maternel, paternel, mais aussi chose plus étonnante, le végétalisme (vous comprendrez pourquoi) et les phobies. Plein d'occasions de se reconnaître dans certains personnages et de réfléchir sur leur vie.
Je pense que vous l'aurez compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman, je pense qu'on peut parler d'un coup de cœur. Pour un premier roman que je lis de cet auteur, c'est une totale réussite. Je n'avais pas pu lire Le colis l'année dernière qui avait eu des avis mitigés, du coup, j'appréhendais un peu la lecture de celui-ci, mais alors je suis conquise et j'ai surtout envie de lire les précédents. Je sais que Passager 23 a eu de bons retours, un autre système de huis clos mais cette fois-ci sur mer. Bref, y a de quoi faire avec cet auteur et donner encore de belles heures de lecture.
J'ai également beaucoup apprécié les remerciements de l'auteur, ils sont longs et très détaillés. Dans une première partie, avant de faire les remerciements purs, il parle de l'écriture de cette histoire, comment il a eu l'idée, comment il a travaillé, et je trouve ça vraiment très intéressant à lire. J'aime bien avoir des infos sur l'envers du décor.
Pour conclure, si vous aimez les thrillers psychologiques, ce roman est fait pour vous. Vous passerez des moments angoissants, stressants, mais ô combien délicieux quand on aime ça. Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu un livre aussi vite, et surtout ressenti le besoin de m'isoler pour qu'on ne me dérange pas, afin de rester le plus possible dedans. Je note Sébastian Fitzek dans mes auteurs à suivre, je vais sûrement acquérir ses précédents romans pour pouvoir vivre encore de tels moments.
Vol de nuit – Départ Buenos-Aires, arrivée Berlin.
Mats Krüger, aviophobe, prend tout de même l’avion afin de rejoindre Nele, sur le point d’accoucher. Sa phobie va jusqu’à l’étude approfondie des crashs passés afin de savoir qu’elle est la place la moins dangereuse dans l’avion. Il va jusqu’à en réserver 4 par sécurité.
Il va vite oublier sa peur de l’avion, pour la remplacer par une peur bien plus inquiétante : un fou furieux aux idées bien particulières sur les vaches laitières, kidnappe Nele, qui se rendait justement à l’hôpital pour accoucher. Il exige de Mats que celui-ci manipule une des passagères et ancienne patiente, afin que l’avion s’écrase.
À travers des flash-back, on découvre que Mats a perdu son épouse d’un terrible cancer, et, qu’au lieu de rester auprès d’elle à la fin, il s’est lâchement enfuit en Argentine où il vit depuis. Nele ne lui a jamais pardonné cet abandon. Mats voit justement dans la naissance de sa première petite-fille, le début d’une réconciliation possible et surtout une rédemption pour lui.
Les personnages sont attachants et criants de vérité. Leurs souffrances sont explorées par l’auteur avec beaucoup de justesse, on a envie de rentrer dans le roman afin de les aider.
Même la folie est abordé de façon particulière, comme si cela était normal, l’auteur y aborde plusieurs types de folies, à des degrés bien différent, allant du gentil fou,on en arrive presque à vouloir défendre la cause des vaches laitière, mais aussi au fou furieux, qui haie profondément l’humain et a soif de vengeance
Il y a aussi des thèmes très présent le pouvoir et bien sûr l’argent, on se rend vite compte que c’est le moteur de tout.
Pour résumer, ce roman est époustouflant, je l’ai lu d’une traite. Un thriller psychologique avec un suspense haletant.
https://colorandbook.blogspot.com/2020/03/siege-7a-de-sebastian-fitzek.html?m=1
J'ai dans l'ensemble apprécié cette lecture. Même si cette histoire a clairement des défauts, notamment les invraisemblances, c'est quand même passé comme une lettre à la poste. L'auteur a su créer une atmosphère de huis clos, très prenante et angoissante dans cet avion. Certains thèmes abordés sont très intéressants, comme par exemple les motivations des "méchants" ou encore la peur de l'avion. L'auteur a su me captiver jusqu'à la fin grâce à des twists intelligents et bien amenés. C'était bien, prenant, haletant, bien que pas inoubliable.
Les + :
* L'histoire en elle-même est plutôt prenante. J'ai adoré voir comment les protagonistes essaient de se sortir au maximum de la situation. J'ai aussi apprécié les différents twists et révélations.
* J'ai beaucoup aimé les personnages. Ils sont plutôt complexes et attachants. J'ai aimé voir comment ils essaient tous de s'en sortir.
* La plume de l'auteur est vraiment prenante. Je dois bien avouer que Sebastian Fitzek a un certain talent pour prendre le lecteur et créer des twists qui donnent sans cesse envie de continuer.
Les - :
* Tout m'a paru un peu gros mais bizarrement c'est quand même bien passé.
* Il y a quand même des invraisemblances !
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