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Sic Tome 1 à Tome 54 ; 1916-1919

Couverture du livre « Sic Tome 1 à Tome 54 ; 1916-1919 » de Pierre Albert-Birot aux éditions Jean-michel Place Editeur
Résumé:

SIC (1916-1919), la revue de Pierre Albert-Birot, est au carrefour de tous les mouvements en « isme », s'attirant ainsi les foudres de bien des « coupeurs de têtes », Breton en tête. Le premier numéro paru en janvier 1916, dit la volonté de Pierre Albert-Birot - qui travaille à la création d'une... Voir plus

SIC (1916-1919), la revue de Pierre Albert-Birot, est au carrefour de tous les mouvements en « isme », s'attirant ainsi les foudres de bien des « coupeurs de têtes », Breton en tête. Le premier numéro paru en janvier 1916, dit la volonté de Pierre Albert-Birot - qui travaille à la création d'une revue littéraire depuis plusieurs années - et son maître mot est : « SOYONS MODERNES ». La rencontre avec le peintre futuriste italien Gino Severini précipite les choses : Apollinaire publie dans la revue, la soutient, et elle connaît rapidement un large essor et atteint son apogée en 1918.Pierre Albert-Birot, particulièrement accueillant, ouvre sa revue à tous les courants modernes. Il ne « recule pas devant les audaces compromettantes et n'hésite nullement à publier les élucubrations les plus aberrantes de ses poulains » (Sanouillet). Il faut dire que parmi ses poulains on compte : Chana Orloff, Aragon, Soupault, Tzara, Apollinaire, Reverdy, Radiguet, Severini, Zadkine, Survage, des futuristes italiens (Folgore, Balla, Depero...), Férat et d'autres noms qui feront parler d'eux. Cette ouverture, qui s'inscrit dans le contexte particulier de « front commun des avant-gardes », permet à la revue d'embrasser tout l'univers moderniste avec ses inévitables dérives.En 1919, Pierre Albert-Birot n'arrive plus à faire face aux difficultés économiques liées à l'édition de SIC. Il se résigne donc à voir disparaître sa revue : « Les revues d'avant-garde doivent mourir jeunes ». Il désire désormais se consacrer à son oeuvre, et surtout à Grabinoulor, publiant artisanalement des « revues éphémères » et des plaquettes de poésie qui tendent toutes vers un même but : illustrer la formidable richesse de la création littéraire, poétique et plastique et prouver sa nécessité.

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