80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Après Shakespeare et la comédie de l'émerveillement, qui offre une idée nouvelle de la comédie et du rire, et Racine et Shakespeare, qui poursuit sous un angle inédit la comparaison que Stendhal avait amorcée, voici un troisième livre de Michael Edwards sur Shakespeare, une réflexion poétique et originale sur l'oeuvre de la tragédie, sur ce qu'elle accomplit au-delà de la catastrophe.
Si Shakespeare descend dans l'abîme de la condition humaine, en s'aventurant plus loin, peut-être, qu'aucun autre écrivain, c'est parce qu'il a la force de voir, en effet, à la fin de l'action quand tout se dénoue, des ressources neuves de vie et de poésie. Issu d'un cours prononcé au Collège de France en 2003-2004, le livre cherche à élucider l'ensemble des tragédies de Shakespeare dans leur rapport avec la crise intellectuelle de son époque et avec la tragédie en général - avec la nature tragique du réel, la forme tragique de l'histoire.
Fondée sur une érudition discrète et éclairante, cette pensée vigoureuse revient sans cesse à la grande question ontologique, aux enjeux du verbe être, tels que Shakespeare les approfondit pièce après pièce, en faisant rayonner dans son théâtre le célèbre monologue d'Hamlet.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année