80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Avant la Révolution, la fidélité au roi semblait à jamais ancrée dans les coeurs. Or, le 21
septembre 1792, cette royauté cesse d'exister. À qui, à quoi allait-on se fier ? Le chaos
de cette décennie, où se sont succédé hommes et assemblées à une vitesse
foudroyante, a empêché bien des Français de se projeter durablement dans la
modernité. Il a fallu attendre l'arrivée de Napoléon Bonaparte pour que se dégage une
harmonie, un ordre, un dessein, qui permette à nouveau de susciter engagement et
enthousiasme. Partant de ce principe, Florence de Baudus dessine ici le portraits de
femmes et d'hommes, célèbres et moins célèbres, qui ont, pour des raisons
différentes, continué de servir la France en jurant fidélité au général Bonaparte, et même
si cela pouvait entrer en contradiction avec leurs plus profondes convictions : Gaspard
Monge ; Mme de Staël ; Louis de Fontanes ; Pie VII ; Letizia Bonaparte ; Armand de
Caulaincourt ; Pierre Fontaine ; Elie de Baudus. Au fil des années, leur loyauté sera
mise à l'épreuve par les dérives autoritaires et le déclin de l'Empire. Comment ont-ils
réagi ? Tous étaient attachés, par des liens de nature différente (familiaux, politiques,
idéologiques) à Napoléon Bonaparte. L'extraordinaire séduction de son caractère, son
ambition pour la France et son talent évident pour la gouverner étaient tels qu'il était
douloureux d'admettre qu'il pouvait se tromper, qu'il pouvait décevoir et qu'il pouvait,
par conséquent, desservir les intérêts de la nation... Fallait-il le trahir pour continuer à
servir ou se fier à lui, quitte à être emporté dans sa chute ?
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