80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Le peintre m'attire vers son nouveau décor. Je vois qu'il porte un anneau d'or à l'oreille gauche, car ses cheveux sont tirés sur la nuque en un ruban noir. Il a, ce matin, des yeux jaunes de renard qu'il plisse fortement. Il veut me voir contre le taffetas, il veut jauger le rouge de la soie contre le blanc de ma peau. Il me fait asseoir sur la chaise et bien vite m'en relève. Ma robustesse en cache le chanvre cramoisi. Il me plaque contre le mur, il écarte mes bras, m'incline la taille, me redresse le menton et le cou. Je sens son odeur de chaleur, son haleine de chasseur, ses mains au pouls sourd. Il est pour moi le fauve caché, de ceux qu'on perçoit, le coeur battant, dans une futaie basse. Il voit mon trouble et il ne sait qu'en faire. Ce qu'il veut, il ne l'a pas encore trouvé. Je résiste à sa recherche et c'est là, peut-être, mon attrait.» Idelette de Bure.
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