80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Comme il n'y avait rien au pays, je suis parti car je veux aller en Europe. - Comment es-tu arrivé ici ? - Par la route ! Je suis passé par le Niger. J'ai mis cinq mois. - Pourquoi cinq mois pour arriver à Alger ? J'ai mis juste un mois, voire moins au départ de Yaoundé ! me dit-il, surpris. - Je n'avais que quatre mille cinq cents francs CFA, soit sept euros environ. Et avant d'être sorti du Cameroun, mon argent était fini. Ce n'est que par l'aide des hommes de bonne foi que j'ai pu arriver à Alger. Aussi, j'étais obligé de travailler de temps à autre pour gagner un peu d'argent et continuer mon voyage. » Orphelin camerounais, sans attaches, Martin Désiré Ngoumou Mama a vingt ans lorsqu'il décide de tenter sa chance à l'étranger. Comme tant d'autres, il rêve de découvrir l'Europe. Dans le second tome de son témoignage, il détaille ainsi l'aventure d'un immigré clandestin de son départ du Niger en passant par le désert du Sahara pour l'Algérie jusqu'à Maghnia, ville frontalière avec le Maroc, pour finalement aboutir à Centa. Au-delà, l'Espagne... Entre espoir et désillusions, ce roman autobiographique est une mise en garde contre les risques de l'exil, fuite en avant périlleuse, souvent décevante, parfois mortelle.
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