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Chateaubriand ouvre magistralement le XIXe siècle en décrivant dans le Génie du christianisme l'importance universelle du judaïsme : « le peuple juif est un abrégé symbolique de la race humaine. » Cette idée élevée, au sein même d'un traité apologétique célébrant l'excellence de la religion chrétienne, tranche sur les nombreuses oeuvres littéraires de ce siècle où court un antijudaïsme ancestral, plus ou moins virulent, et d'où naîtra l'antisémitisme moderne. Car c'est la fin du XIXe siècle qui voit paraître La France juive, où Édouard Drumont, en 1886, épanche sa terrible « haine du Juif ».
Aussi faut-il savoir gré à quelques écrivains de haut rang d'avoir su, bien avant Vatican II, penser par eux-mêmes et non à l'aune d'un enseignement ecclésial qui rejetait alors le judaïsme et sa culture, et professait la substitution de l'Église à la Synagogue. Loin des préjugés tenaces qui amoindrissaient un verset comme celui de Jean : « Le Salut vient des Juifs. », plusieurs écrivains de la Renaissance littéraire catholique du XXe siècle auraient pu être au centre de notre attention. Mais il a fallu choisir parmi eux quatre auteurs, que tout désigne comme des catholiques philosémites, chacun l'étant, bien entendu, à leur façon : Léon Bloy, Charles Péguy, Paul Claudel et Jacques Maritain
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