"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À Bordeaux, sur les quais de la Garonne, un escarpin abandonné est la dernière trace laissée par une jeune femme.
Le commissaire Maxime Grabowski de la brigade criminelle pressent que ce nouveau suicide recouvre d'autres crimes.
À Bayonne, des mouvements suspects sur le port intriguent le capitaine Imanol Etcheberry de la police judiciaire.
Des quais du port de la Lune à ceux basques de l'Adour, en passant par le Médoc et la côte d'Argent landaise, les morts violentes de prostituées et de dealers s'enchaînent.
Pourquoi une avocate pleine d'avenir disparaît-elle subitement ?
Existe-t-il des liens entre les univers feutrés de la finance et du vin et les bas-fonds urbains ?
Avis : PALPITANT
Dès l’aperçu de la couverture, j’ai pressenti quelques heures de lecture addictive ; tout y était : l’escarpin, l’éclat de la lune sur l’eau glacée, le sous-titre incitatif. Un visuel que l’on doit à Nathalie Glévarec et qui accroche l’œil.
Quelques pages plus loin, je confirme l’envie d’en savoir plus car les personnages sont bien campés, un suicide ou un meurtre occupent l’esprit d’un commissaire qui se la joue décontracté et les premiers résultats de l’enquête font bouger une équipe bien soudée. Le cadre est en place, l’auteur va-t-il tenir sur la longueur ?
Eh bien oui, il y a de l’action et plus important encore, de l’humour. Le ton est régional, avec accent. Depuis les quais de la Garonne jusqu’à Bayonne, en passant par la côte basque et les Landes, les meurtriers vont embarquer le Commissaire Maxime Grabowski et son équipe dans une course infernale et pavée de cadavres. Heureusement, il va trouver son ami, le capitaine Imanol Etcheberry, et celui-ci va lui donner un fameux coup de main en surveillant les bateaux à quai.
Ludivine disparait ; elle se serait suicidée par une nuit de pleine lune ! Mais une vidéo ne semble pas dire la même chose, et en tirant la pelote, l’équipe de la brigade criminelle mise sur le coup va trouver des avocats bien comme il faut et des propriétaires viticoles qui vont devoir expliquer bien des choses.
La plume de Chris Ravéri est dynamique, alerte, chargée d’émotions et d’accents chantants ; c’est un plaisir de la suivre. Je croyais être plus attirée par les thrillers psychologiques que par les polars, eh bien progression dans la connaissance de moi-même, celui-ci me fait aimer ce genre plus familier, plus chaud, plus brut.
Ne vous privez pas de découvrir cet auteur qui, pour la première fois, a tenté ET réussi l’exercice d’écrire un policier faisant la part belle à la région Nouvelle Aquitaine ; je dis : encore.
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