80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Non point envisager la crise à partir d'une situation supposée normale, dont elle serait le dérèglement. Ce à quoi se sont attachés, peu ou prou, la plupart des économistes et autres sociologues. Mais, la penser dans une perspective anthropologique, à partir de l'homme lui-même, conçu comme « animal crisique » ; c'est-à-dire, comme un tissu de contradictions qui est la source, à la fois, de ses échecs, de ses réussites, de ses inventions et aussi de sa névrose fondamentale (qui est une réponse à une angoisse, une menace, un conflit). La crise n'est pas une faille, elle n'est pas davantage un symptôme, elle est un accroissement du désordre et de l'incertitude, qui peut se résoudre soit par le retour à une situation antérieure, soit ce qui est le plus courant, par la recherche de situations nouvelles, qui peuvent être tantôt imaginaires ou mythologiques, tantôt pratiques et créatrices. Un texte novateur qui a une portée à la fois philosophique et politique
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