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Venise, le Bosphore, Ispahan, Samarcande, le Wakhan afghan. C'est la route de la soie, des épices et des pierres précieuses qu'a suivie Philippe Valéry, celle-là même qu'empruntèrent Alexandre le Grand, Marco Polo ou Gengis Khan. Il a marché durant deux ans et couvert 10 000 kilomètres de Marseille à Kachgar, en Chine, à travers quinze pays pittoresques. De la Méditerranée aux contreforts de l'Himalaya, maisons, huttes et yourtes se sont ouvertes, comme s'est dévoilée l'âme de leurs habitants.
Véritable aventure humaine, la marche fait découvrir des pays de façon différente et permet de s'imprégner d'un rythme propre au marcheur.
Les kilomètres défilent, les rencontres également.
Pas toujours facile de se repérer dans des contrées où les chemins ne sont pas mis en valeur au détriment des routes. Marcher n'est pas forcément compris par les autochtones, pourquoi marcher alors que l'on peut se faire transporter dans des véhicules motorisés ? !
Le corps, les pieds, le dos avec le sac lourd en prennent un coup, puis s'habituent.
Avancer, pas après pas. Aller toujours plus loin.
Les étapes voisinent souvent les 50 kilomètres quotidiens et là je suis admirative.
10 000 kilomètres parcourus, deux ans d’effort, de souffrance et de bobos plus ou moins graves.
Ce périple aura emmené Philippe Valery de Marseille à Kachgar en Chine en passant par Venise, la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan.
Des centaines de visages et de rencontres exceptionnelles, quelques magnifiques photos en témoignent au fil des pages.
« Par les sentiers de la soie » est un témoignage passionnant, un livre que j’ai refermé à regret tant il m’a fait rêver d’horizons lointains.
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