"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" L'épée dans la main droite, le leurre dans la main gauche, le coeur bien au milieu, face aux cornes, Manolete était sur le point de liquider la situation.
Quelqu'un depuis la talanquère lui criait d'entrer vite, il entra lentement. Islero de Miura eut le temps de le voir venir. Il l'embrocha et le tint suspendu par la veine fémorale qui se rompit. Sur le sable de Linares la moitié du sang de Manolete fut perdue car dans l'affolement personne ne trouvait plus la porte de l'infirmerie. Quand le Calife recouvra la parole ce fut pour demander s'il avait obtenu l'oreille de ce Miura.
- Oui, maestro, les deux oreilles et la queue ! Pendant la nuit on tenta une transfusion mais le sang s'écoulait de la blessure, traversait le matelas et tombait goutte à goutte sur le plancher de l'infirmerie. Le Calife devient aveugle puis ne sent plus ses jambes. Son corps lentement se sépare de lui. On empêche d'entrer la femme qu'il aime par crainte de troubler son âme après la confession. Il meurt le lendemain à cinq heures du matin.
"
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !