80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On taxe souvent les romancières contemporaines de langue française d'intimisme, de clôture narrative sur la sphère du privé et du corporel, ou encore de focalisation sur l'affect, le familial et le psychique. Pourtant, que ce soit d'un point de vue textuel, générique, social ou politique, cette réduction de la littérature contemporaine féminine à l'auto-enfermement ne rend pas compte d'un champ créatif beaucoup plus complexe. De fait, les reformulations du genre romanesque et le travail sur la langue fluidifient les frontières symboliques traditionnelles, tandis que les déclassements par le haut ou le bas, les métissages identitaires et les traversées d'espaces géographiques, corporels ou politiques indexent un nomadisme généralisé. Enfin, les tentatives de reconfigurations de pratiques éditoriales et critiques séculairement focalisées sur les productions masculines ou franco-françaises signalent un questionnement des enjeux de pouvoir. Pour mettre au jour l'ensemble de ces déplacements, quatre écrivaines ont proposé des inédits sur leur conception personnelle du nomadisme littéraire : Régine Detambel, Annie Ernaux, Pierrette Fleutiaux et Vénus Khoury-Ghata.
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