"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En voyage d'affaires en Europe, Jonathan Webb n'arrive pas à dormir. Au lieu de cela, il se retrouve à errer la nuit dans une ville étrangère, avec son nouvel ami, le mystérieux et violent Rainer comme guide. Rainer montre à Jonathan le monde caché de la nuit, un monde sans règles ni limites. Mais lorsque le plaisir se transforme en danger, Jonathan risque de se retrouver piégé dans le noir...
Revoilà l'inséparable binôme Brubaker/Phillips. Depuis plusieurs années maintenant, (quasiment) chaque projet mené par ce duo est un réussite et Night Fever ne va pas déroger à la règle.
Brubaker nous plonge au cœur de la trépidante animation nocturne d'une métropole européenne. On y retrouve un quarantenaire en pleine crise existentiel qui va être happé par les sirènes de la nuit. Alors qu'il ère sans but, notre homme va faire une rencontre qui va tout changer.
Tout va s'accélérer dès lors que l'américain va être pris dans l'engrenage de ce mysterieux Rainer. Ce qui ne devait être qu'une distraction ponctuelle va alors prendre le dessus sur Johanthan et le plonger dans l'obscurité à bien des égards.
Si Brubaker nous a habitué à des polars aux scénarios poussé, avec Night Fever nous avons droit à un thriller psychologique qui n'en ai pas moins haletant et efficace.
Graphiquement, le travail Sean Phillips est toujours aussi bon et plaisant. Allié aux couleurs de Jacob Phillips nous avons un rendu agréable qui colle parfaitement au scénario !
En bref voilà un trhiller psychologique efficace qui comblera les fans de ce duo iconique mais aussi les amateurs du genre
Voici un one shot relativement court mais qui vous tiendra en haleine jusqu'à sa dernière case.
Vous me direz, "ouais enfin avec ce duo d'artistes, comment il peut en être autrement?". Vous n'auriez pas tort. Bien qu'on ait déjà vu des grands noms tomber bien bas.
Avec "night fever", Ed et Sean mettent de côté le polar pour un thriller psychologique dans le monde de la nuit (fantasmé?) où tous les vices semblent sortir de l'ombre.
J'ai aimé voir ce personnage principal sombrer à chaque page, devenir incontrôlable et tomber dans une spirale infernale. Et bien qu'il ait finalement des pensées obscures, on arrive à avoir de la pitié pour lui. Ne cherchez pas de "héros" dans ce récit, tout le monde semble foncièrement mauvais.
L'écriture y est intelligente. Chaque "pourquoi" trouvera une réponse cohérente ne laissant jamais de place au hasard.
Visuellement, Sean, accompagné de son fils pour la mise en couleur, font un travail dingue, comme souvent. Chaque étape est parfaitement retranscrite, de la solitude à la folie, et on perçoit le malaise grandissant qui hante notre personnage dès les premières pages.
En conclusion, cette nouvelle histoire de Brubaker permet de passer un agréable moment de lecture, sans prise de tête, avec un début, une fin et un développement complet entre les deux pour en faire un one shot de qualité.
Mai 1978, Jonathan Webb arrive en Europe pour affaires. Son job: vendre des manuscrits aux éditeurs européens. Lui qui se rêvait plutôt écrivain a une vie bien rangée, une femme et deux garçons, il débarque à Paris pour y faire son job de batteleur. Mais les nuits d'insomnies le mènent à faire le point sur sa vie... et à se confronter à sa face sombre.
La nouvelle collaboration Ed Brubaker-Sean Phillips est un one-shot noir surprenant qui explore la thématiques Dr Jekyll-M. Hyde... Webb va s'inventer un personnage et laisser s'exprimer sa face sombre au cours de nuits parisiennes violentes et débridées, entraîné par un M. Loyal intrigant, un certain Rainer.
La nuit, tout est possible, Webb va s'y enfoncer goulument révélant des penchants qu'il ne soupçonnait pas. Sean Phillips, avec son fils Jacob aux couleurs, illustre merveilleusement ces nuits. La tonalité générale est sombre, oui, mais avec des variations bienvenues.
Ce roman graphique troublant qui ne devait être qu'une "pause" dans la série Reckless se révèle être encore une fois une réussite. Il résonne forcément avec l'envie qu'on a parfois d'être un autre, celui qui oserait davantage, qui ferait ce qu'on ose pas... l'espace d'une ou plusieurs nuits.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !