Ed Brubaker et Sean Phillips nous entrainent ici dans un récit satanique noir. Un album avec les codes du film noir déjanté et de récits d'horreurs, un monde en eaux troubles. Un nouveau volume d’une histoire indépendante de la série des deux auteurs. Un album efficace, sombre, intense, mais le final abrupte et étonnant nous laisse malheureusement sur notre faim. Sacrifices humains, rites occultes, abus sexuelle et satanisme sans oublier une chasse aux sorcières.
Troisième est dernier volume de l'intégrale de la saga Criminal, Ce dernier regroupe le tome 7 de la série, ainsi que les albums Mes Héros ont toujours été des Junkies et Sale Week-end +. Un volet plus intimiste, avec un arc narratif qui regroupe une galerie de personnages. Le duo Brubaker et Philips est de nouveau gagnant. Un univers très réaliste.
Je continue d'explorer l'univers de Brubaker. Et avec ce titre (qui commence à dater), je met les 2 pieds dans ce que j'adore : le polar.
Et Brubaker confirme sa maîtrise. L'intrigue est parfaitement ficelé, avec de nombreux rebondissements jusqu'à la révélation finale.
Et que serait Brubaker sans Phillips, celui qui retranscrit parfaitement les ambiances glauques et poisseuses du récit, grâce à un trait épais, une colorisation sombre, et un découpage très cinématographique.
Bref, c'est encore un gros kiff. Un de plus. Et j'ai hâte de lire la suite.
Les six de Satan. Natalie Burns s'en souvient, elle était une des six. Aujourd'hui elle est une sorte d'enquêtrice professionnelle. Sa spécialité: ramener chez eux les ados embrigadés dans les sectes. Sauf que cette fois-ci, Natalie finit derrière les barreaux. C'est l'agent West du FBI qui la libère le lendemain. Il a besoin d'elle car les six de Satan tombent les uns derrière les autres, assassinés.
Un album du duo Brubaker-Phillips est un rendez-vous que je ne manque pas. Après Là où gisait le corps, ils reviennent avec un album plus noir, plus violent, inspiré des cultes sataniques en vogue dans les années 80. Qu'en reste-t-il ? Et que faire quand le passé vous rattrape ? Derrière l'enquête prenante, se cache aussi le poids des liens familiaux, de l'enfance.
Le récit est emballant et je l'ai lu d'une seule traite. Il y a un côté rassurant de retrouver l'univers graphique de Sean Phillips ainsi que les couleurs de Jacob, son fils. On connaît, on se sent en territoire ami et ça rappelle des bons souvenirs de lecture. Pas de déception ici, c'est globalement sombre, avec des pages flashbacks bien identifiées, bref c'est toujours du haut niveau.
Un cadeau comics pour Halloween ? Ne cherchez pas plus loin, la livraison annuelle du Brubaker-Phillips est une valeur sûre !
La Maison des impies
Là où gisait le corps
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