"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Différent de ce qu'a pu nous proposer le duo d'artistes par le passé, ce comics est tout de même encore une fois très bon.
Ici, pas d'ambiance poisseuse malgré la présence de junkies. L'action prend place dans un petit quartier sympathique multiculturel, non sans défaut.
Ici, pas d'enquêteur alcoolique au passif douteux. Le lecteur est l'enquêteur, passant d'un suspect à un autre pour tisser la toile jusqu'à la révélation final.
"Là où gisait le corps" se révèle être un mélange de genres. Du polar bien sûr, mais aussi une histoire d'amour et un drame social à travers différentes tranches de vie.
J'ai trouvé encore une fois l'écriture très juste, surtout dans les séquences d'amour perdu où chacun s'invente une vie pour occulter la réalité.
Le final est surprenant, presque comique. Et sans être exceptionnel, il m'a surpris et en cela je le trouve reussi.
"Là où gisait le corps" n'est pas le meilleur récit du duo, mais reste tout de même une histoire de qualité que je prendrai plaisir à relire.
Dans ce récit aux allures de huis-clos, Brubaker nous propose de découvrir une macabre affaire à travers les points de vue des divers habitants du quartier.
J'ai adoré le schéma narratif choisi. Chaque témoignage, nous permet d'y voir plus clair dans notre affaire, tout en découvrant plus en profondeur tous les protagonistes. Ce qui donne ainsi un récit riche et captivant.
Petit bémol en revanche, j'aurais aimé que l'intrigue principale démarre plus tôt, mais bon... cela ne m'aura pas empêché d'apprécier cet album qui m'aura happé jusqu'à l'ultime planche !
Graphiquement, Sean Phillips est fidèle à lui-même, sa patte est toujours aussi séduisante et immersive.
En bref, encore un polar du duo que j'aurais dévoré d'une traite et que je ne peux que conseiller !
27 juin 1984
Pelican Road, devant une des plus vieilles maisons de la rue, devenue une pension de famille occupée par "un catalogue de bons à rien". C'est là que tout a commencé. Une altercation entre trois jeunes qui dégénère, un type qui s'interpose et sort sa plaque de flic... Enfin, quelqu'un avait réagi, toute la rue s'était sentie soulagée.
Un nouvel album du duo Brubaker-Phillips, voilà un rendez-vous qui ne se manque pas, surtout quand il s'agit d'un récit complet. Si on retrouve un peu de l'esprit de la série Reckless dans ce récit choral superbement orchestré, on est quand même dans quelque chose de différent. Une rue, des voisins, des secrets, des tromperies, une jeune fille qui surveille son quartier avec une cape de super-héros et un jour, au sol, un cadavre...
Si l'écriture de Brubaker reste un modèle dans le déroulé et la mise en place des évènements racontés par les différents protagonistes, que dire du dessin de Sean Phillips ? Toujours ce trait bien noir, ces personnages ciselés, accompagnés par les couleurs du fils, Jacob, qui plantent de belles ambiances avec des extrérieurs très lumineux et des atmosphères plus sombres, propices aux secrets.
Une fin surprenante conclut un récit avalé d'un trait, comme toujours avec ce duo. Si ce n'est pas un coup de coeur, ça reste quand même vraiment très bon. De toute façon, avec Brubaker et Phillips, on est sur une valeur sûre !
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