1996, en France. Ferrant et ses trois complices : Romu, Cassidy et José viennent de cambrioler le Crédit Agricole de Clermont l'Abbaye. Ils s'enfuient au nez et à la barbe des forces de police. Ils ont prévu d'aller se planquer à la campagne, dans la vieille ferme de l'oncle de Ferrant, en attendant que les choses se tassent. Là, Jacky, le fils du vieil oncle, éleveur bovin spécialiste en génétique bovine, tente de cacher ses bêtes atteintes de la maladie de la vache folle, de la réquisition et de l'abattage par la gendarmerie. Pour échapper à la police, nos quatre braqueurs vont donc se planquer à la campagne, au moment du pic de la contamination de l'épizootie, l'endroit où on trouvait le plus de gendarmes au mètre carré. Coincés à la campagne, ils vont devoir se supporter les uns les autres. Pour le meilleur et pour le pire.
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Après un braquage réussi, quatre malfaiteurs, trois hommes et une femme vont se mettre au vert à la campagne chez le cousin de l'un d'entre eux. Un mois pour se faire oublier et pouvoir partir chacun de son côté. Mais en ce milieu des années 1990, l'épidémie de la vache folle traîne et les pandores aussi, ce qui ne fait pas le bonheur des quatre brefs néo-ruraux.
Très bonne bande dessinée avec des tronches, des truands et les autres qui ont vécu et ça se voit. Le dessin en gris est excellent et le scénario n'est pas en reste. On se balade dans cette campagne se demandant ce qu'il va arriver aux uns et aux autres et comment ils vont s'en sortir ou se faire gauler.
Très bel album qui multiplie les rebondissements et surprises.
Un titre soixante-huitard
Pour une cavale, un polar
Un dessin noir et blanc tout en ombres
Fin d'un casse, érotisme dans la pénombre
Rien toutefois d'excitant
Mais tout de même un moment pas déplaisant
Et un clin d'oeil dans la dernière case...
Bon moment de lecture : un dessin clair et efficace, une ambiance à la Audiard et des dialogues imagés, du rebondissement à intervalles réguliers et de l'humour.
Je lis assez peu de BD, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire celle ci sans doute parce que j'avais presque l'impression d'être dans un film avec ses zooms et ses travellings. Les dessins semblent vivants,
Le graphisme noir et blanc donne à cette histoire de braqueurs en cavale une petite touche années 50 qui lui sied bien. Les personnages ont des "tronches" à la Audiard, filous et sympathiques.
L'histoire m'a accrochée tout de suite : on est immédiatement plongé dans l'action, et ça ne manque pas de rebondissements : entre l'ami d'enfance devenu policier et les filières de l'Est qui procurent des épouses aux agriculteurs de la région, notre bande de braqueurs n'ont pas forcément choisi l'endroit le plus reposant... Et je ne parle même pas des vaches !
Une très belle surprise pour moi en tout cas. Merci de me l'avoir fait découvrir
Je viens juste de finir cette bonne BD de Ravaud et Ducoudray! Le ton est donné dans le titre! C'est comme si on voyait un vieux polar... il y a des truands des gendarmes une allumeuse et des vaches bien sûr. ..c'est haut en couleur et c'est "rural"...il y a une vraie ambiance dans cette BD.C'est un peu "cru " parfois mais c'est drôle aussi.Les personnages sont pittoresques ! Cette BD mérite son premier prix.Merci à lecteurs.com pour m'avoir fait découvrir l'univers de ces deux auteurs.
1966, 4 braqueurs mal assortis viennent de dévaliser une banque.
Poursuivis par la police, ils s’enfuient à la campagne, dans le but de se faire oublier quelques temps en se cachant dans la ferme de l’oncle de l’un d’eux. Mais l’attente va se révéler plus difficile que prévue, entre conflits de caractères, énervements, rencontres inopinées, sans compter la police qui rôde à la poursuite non pas des voleurs mais des vaches atteintes de la maladie de la vache folle…
Ce huis-clos aux accents de polar et de western campagnard ne m’a pas touchée. Si le graphisme ne m’a pas déplu, j’ai en revanche peu apprécié le langage très fleuri, les nombreuses réflexions sexistes, bref, cet humour n’est pas le mien ! Les amateurs de films noirs pourront sans doute apprécier mieux que moi cette bande dessinée pleine de références.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2017/03/20/mort-aux-vaches-de-francois-ravard-et-aurelien-ducoudray/
Un graphisme en noir et blanc qui immerge le lecteur dans une intrigue digne d’un bon vieux polar des années 60, ses deux couples atypiques, quelques coups de fusils et des gendarmes plus que caricaturaux, cette BD au sujet envolé, plutôt léger malgré le thème et juste ce qu’il faut de rebondissement et d’intrigue est parfait pour passer un bon moment.
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