80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On m'appelait Sabine. On m'appelle maintenant Isabelle et, parfois, « négresse ». Je n'ai aucune réelle identité. Pour moi, le nom, la date de naissance, les noms des parents, l'histoire des ancêtres, les antécédents biologiques se situent au coeur d'une identité affirmée et ça, ça me manque. Canadienne, j'ai été adoptée d'Haïti en 1981. J'ai fait partie de la première cohorte d'adoption d'enfants venus de l'international. Très peu d'Haïtiens ont témoigné jusqu'à maintenant de leur mauvaise expérience. Certains se sont tus ou ont été forcés de le faire, par peur de perdre leur seul soutien, leur famille adoptive, ou parce que leur triste sort les a menés à développer des problèmes de santé mentale ou à se suicider. Les parents adoptifs ne sont pas tous de bonne foi. Ils sont parfois mal préparés à accueillir un enfant fragilisé par les conséquences de l'abandon. Mon passé ayant été longtemps refoulé, laissez-moi vous parler de ce que j'ai fait pour traverser les obstacles de mon adoption et pour retrouver les racines de mon identité.
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