Cet ouvrage permet de se représenter les canons de l'esthétique postmoderne fondée sur une réalité discontinue, fragmentée, archipélique et modulaire voire chaotique où le sujet lui-même est décentré. C'est donc vers cette voie que s'oriente la prose romanesque de Michel Houellebecq, notamment celle convoquée dans la présente étude et qui fait étalage du concept "d'impureté" dans le récit. Y faisant suite, l'auteur de cette étude s'emploie à démontrer que Michel Houellebecq a opté pour une attitude iconoclaste au nom de laquelle il subvertit les codes du genre romanesque et présente un univers en pleine dégénérescence où se meuvent des êtres tout à fait loufoques. Une esthétique que l'auteur qualifie dès lors de marginale. Afin de scruter et analyser cet univers ainsi que l'esthétique qui le sous-tend, cette étude combine la méthode thématique et celle dite narratologique pour aborder à la fois l'aspect formel et les significations possibles de ces oeuvres. Il arrive ainsi à la conclusion que cette écriture de la déréliction n'est autre que la figuration d'un monde en déliquescence, en mal de valeurs nouvelles et d'idéal.
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