Plus que jamais passeur de mots, Stéphane Perrot nous (dé)livre ces derniers. Pas n'importe lesquels, puisqu'extraits du plus profond de lui, extirpés, arrachés, déracinés, douloureux ou joyeux, rayonnants, pleins d'esprit, d'humour ou de dérision. Ils sont adressés à sa petite soeur Marie qu'il retrouve après vingt ans et sont intitulés : Marie, lettre à ma petite soeur. - Le lecteur appréciera la confiance que l'auteur lui fait en lui faisant partager ces pages intimes, magnifiques, noircies par le manque d'elle, et par les souvenirs de leur enfance cruelle qui remontent ou dégringolent... mais surtout colorées par la joie immense des Retrouvailles. Il eut encore plu que le soleil aurait continué à briller dans nos têtes. - Et parce qu'il faut que l'espoir prenne le large Stéphane Perrot s'en est remis à la psychanalyse et à l'analyse. Ses connaissances nous initient et nous convainquent. - Le Bourreau, figure centrale de cette histoire, est une mère aux commandes d'un véritable polar familial venu démentir l'existence de l'instinct maternel - Le talent de Stéphane Perrot réside dans sa façon de noircir les mots tout en les éclairant, les animant, ou les enflammant. Effets d'ombres et de lumières, de style et d'essence, d'aisance. Nous arme ou nous désarme.
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