80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Titre évocateur d'observations, de vues, de points de vue, de positions, aussi, nonobstant de vigilance, et de voyage, intérieur et autres. Stéphane Perrot nous propose ce roman comme résultats (conséquences ou effets) d'une méditation, d'une mise en retrait du monde... Même s'il souligne la différence entre la solitude et le solitaire, ses « regards » sont inspirés par la liberté que permet cette distance prise. Stéphane Perrot dépeint ce monde ébranlé par le coronavirus, au temps du coronavirus... parlant du coronavirus, discourant sur ce virus mortel, un de plus... Il fustige d'autres atteintes (virales) qui détruisent et dévastent ! Le libéralisme, l'argent, le cynisme, et dit-il, l'avant-scène sociale bruyante et tapageuse dans ces pandémies qui creusent les inégalités comme les rivières. Stéphane Perrot ne signe pas ce roman sans s'être également interrogé sur cet instant privilégié que procure à un auteur, le rapport à l'écriture et sa capacité de mettre son soi à distance. « Regards » vifs, acérés, mais aussi pleins de tendresse et d'humour... malgré l'auteur... peut-être, ou peut-être que non ! Attachant texte qui se veut détaché, presque frivole d'un auteur en colère qui se voudrait peut-être indifférent mais ne peut l'être, un texte d'une grande force... donc. Lorsqu'il dit, les gens se vident, il n'y a plus que des personnes, Stéphane Perrot trahit sa présence pour notre grand plaisir !
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