Un livre d'artiste avec lequel Armin Lorenz Gerold explore les paradoxes de l'écoute et de la perception acoustique, entre immédiateté émotionnelle et mise à distance rationnelle.
Le livre d'Armin Lorenz Gerold présente l'histoire de Manuel or A Hint of Evil sous forme de texte ainsi qu'une version théâtrale audio de l'oeuvre, aux côtés de textes d'Alejandro Alonso Díaz et d'Anna Barfuss, d'un entretien entre Gerold et le compositeur Lori. E. Allen, et d'une préface de Shahin Zarinbal.
Manuel ou A Hint of Evil se déroule du point de vue d'un observateur anonyme dont les pensées se fondent en un monologue intérieur lors de ses visites régulières à la piscine olympique de Berlin-Ouest, au cours de l'été 2020. De temps à autre, il y voit Manuel, un jeune homme qui, dans l'esprit de l'observateur, devient l'objet animé d'une étude attentive sur la possibilité de la rencontre - et l'abîme qu'elle représente.
Dans son essai expérimental, Alejandro Alonso Díaz écoute les architectures du désir à travers des allégories de la mythologie nordique et examine les intrications entre le son, les corps et la perception pour constater qu'« un corps sonore précède la perception : le processus d'écoute n'est qu'une rencontre. » L'essai Swim Sounds d'Anna Barfuss ouvre un espace à partir des sons et des voix qui, amplifiés par l'écho de la salle de natation, renvoient à des corps concrets se déplaçant dans des couloirs, jusqu'à des réflexions historico-culturelles sur la pensée artistique et poétique née de la proximité de l'eau.
Dans Closer to intuition, Gerold et la compositrice Lori E. Allen discutent des récits queer en relation avec le son, comme « une série accumulée de moments fugaces », en s'appuyant sur leurs expériences personnelles, physiques et émotionnelles.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
