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A l'occasion du 100e anniversaire de la victoire de 1918, Maggie, une vie pour ne finir raconte le destin vrai d'une femme dont la vie a été bouleversée par la Première guerre mondiale.
Les guerres sont propices à la naissance des grandes histoires d'amour. En période de conflit, on aime avec passion et rapidité, comme si chaque jour était le dernier. Des vies basculent au milieu des morts qui se succèdent. La société change de visage et l'Europe se dirige, sans le savoir, vers un autre désastre.
A l'occasion du centième anniversaire de la victoire de 1918, ce roman raconte le destin d'une femme dont la vie a été bouleversée par le conflit. On y retrouve l'esprit de Downton Abbey et celui de la jeunesse d'Agatha Christie qui se porta volontaire dans les hôpitaux et dont Maggie sera une fidèle lectrice. Mais on y croise aussi les affres de la Seconde Guerre mondiale, l'ombre de la Guerre Froide et la folie consumériste qui caractérise les lendemains de conflit. Un monde jeté à terre n'a qu'une seule volonté, celle de renaître plus grand, plus beau et plus fort. Mais quand les " golden sixties " surgissent, il est trop tard pour les témoins des heures sombres. Ils incarnent des épisodes tragiques que chacun cherche à oublier.
A travers la vie, les choix et la mort de Maggie, c'est l'histoire de ces innombrables femmes du XXe siècle qui s'incarne. On les a un peu oubliées mais les femmes d'aujourd'hui leur doivent beaucoup.
Parti sur les traces de sa grand-mère et de ses origines familiales, Patrick Weber nous conduit d'Altrincham à Manchester, de Londres à Bruxelles, d'Anvers aux camps de concentration allemands.
Les histoires de famille c’est toujours un peu particulier : on se demande parfois ce que l’on fait là, à lire l’histoire d’une famille qu’on ne connaît pas, et qui ressemble à un hommage à ses aïeux sans rien de particulier. Mais ici, ça n’est pas du tout ça. On rentre dans l’histoire de la vie de Maggie tellement facilement, on grandit avec elle, on tombe amoureux avec elle, on souffre avec elle, et l’on se dit que cette Maggie pourrait être tellement une de nos grands-mères! Et puis elle traverse l’Histoire, un peu différente de celle que l’on connaît, nous français, puisqu’elle la vit en Angleterre et en Belgique, et pourtant tellement semblable. Ce récit de vie est tellement bien écrit qu’une fois que l’on commence, on se prend à espérer et à dévorer les pages. Pourtant l’auteur a fait le choix de nous présenter dès le début le contexte et la fin de sa grand mère. Je me demande s’il n’aurait pas été judicieux de n’en parler qu’à la fin, j’ai eu du mal les premières pages à me détacher du fait que l’auteur écrivait dans la peau de sa grand mère. Mais ce n’était que les premières pages, je l’ai occulté très rapidement.
Un autre petit moins serait les titres de chapitres, que je trouve en décalage avec l’écriture, mais comme je lis rarement les titres de chapitres d’habitude, j’avoue qu’après les quelques premiers j’ai arrêté et n’ait plus suivi que le texte, vraiment agréable.
Je dirais donc que si vous voulez plonger dans une histoire de vie personnelle mais pourtant universelle, c’est ce livre qu’il vous faut. Et si Maggie n’a eu qu’un seul petit fils qu’elle n’a pas connu, nous sommes désormais tous un peu ces petits enfants…
https://stephalivres.wordpress.com/2018/10/26/maggie-une-vie-pour-en-finir-patrick-weber/
Une biographie doublement intéressante à lire.
Premièrement parce que comme toute bonne biographie elle nous apprend à connaître un personnage fort, fait de douleurs et de joies, et traversant une époque, pour le moins, chargée.
Deuxièmement, parce que le dit personnage se trouve être la grand-mère maternelle de l’auteur.
Ce second point donne une profondeur au roman que l’on obtient rarement dans ce genre d’ouvrages.
Maggie n’est donc pas « seulement » une héroïne, elle est aussi le visage du passé de la famille de Patrick Weber et la personne qui, par son absence et son incroyable vécu a donné à l’auteur l’envie de nous raconter son histoire.
Pour ce qui est du style employé, j’ai tout simplement adoré celui que ce prolifique écrivain a choisi d’adopter pour cette biographie ! Rien n’est figé, les phrases s’écoulent le plus naturellement du monde rendant la lecture très immersive. Le ton des protagonistes est d’un tel naturel qu’il nous permet souvent des sourires, ce qui, avouons-le, n’est pas courant dans ce genre de littérature.
La grande et la petite Histoire s’entremêlent, de façon très poétique mais aussi très naturelle.
Maggie, comme des millions d’autres femmes, a traversé une époque qui, en plus d’être celle du symbole de la violence des hommes entre eux, était aussi celle où être une femme forte était synonyme de combat quotidien.
C’est donc avec un réel plaisir que nous suivons sa vie, souvent douloureuse, mais toujours infiniment riche d’expériences.
Parce que c’est l’histoire d’une vie, marquées par de trop nombreux deuils insurmontables.
Parce que c’est une véritable tranche de l’Histoire que nous vivons avec elle, de son enfance à sa vie durant deux guerres mondiales, et de celles-ci au milieu des années 60.
Parce que c’est l’histoire d’une femme, incroyable forte, dont nous apprenons à connaître les faiblesses.
C’est l’histoire d’une famille qui, à force de chagrins et de secrets, s’est dispersée aux quatre vents.
C’est l’histoire que l’on conta à un jeune enfant à de nombreuses reprises, et qui une fois devenu auteur décida de combler les blancs et de nous la conter à son tour.
Une histoire tragiquement belle.
Une histoire à lire.
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