"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la lignée des thrillers historiques que proposent les éditions Anspach, Patrick Weber nous transpose ici à une période un peu plus lointaine que celle de Kathleen, sa série phare.
Nous voilà ici à Spa en 1906. Entre investigation et enjeux politiques, on suit avec intérêt le commissaire Ansor au cœur de cette haute société, face aux enjeux qui s'y jouent et ceux, jusque dans les plus hautes sphères.
Si j'ai pris plaisir à suivre cette enquête, j'ai également apprécié l'époque traitée par l'auteur et surtout sa retranscription dans un style ligne clair qu'en a fait le talentueux Wozniak. C'est un agréable d'avoir découvert, grâce à son trait fin et épuré, quelques belles architectures belges des années 1900.
En bref, voilà un sympathique récit policier dans un style typique de la BD franco-belge.
J'attire votre regard sur la maison d'édition belge Anspach, fondée en 2017 par Nicolas Anspach. Habituée aux financements participatifs sur Ulule, la maison Anspach réédite des albums célèbres comme L'oeil du Chasseur ou Plagiat mais publie aussi des romans graphiques originaux comme L'année Zéro ou La mare. Deux albums sortent en ce mois de novembre:
Maison du Peuple 65, Patrick Weber et Baudoin Deville avec Bérengère Marquebreucq.
La sixième aventure de la journaliste Kathleen Van Overstraeten la mène de Venise à Bruxelles pour une enquête autour de la destruction dans les années 60 des lieux mythiques de Bruxelles au profit des promoteurs immobiliers. Et en particulier de la maison du peuple, œuvre au style Art nouveau, de l'architecte Victor Horta. Un opposant au projet est assassiné, Kathleen mène l'enquête...
Spa 1906, Patrick Weber, Olivier Wozniak
Il se passe des choses étranges dans la cossue station thermale de Spa en pleine Belle époque. Plus habituée aux têtes couronnées qu'aux cadavres, il faut faire appel au commissaire Hendrikus Ansor dont il s'agit de la deuxième aventure après Ostende 1905. Il a fort affaire avec un maître chanteur qui met à mal les notables locaux jusqu'à la Couronne belge !
En pleine campagne "Lisez-vous le belge" (du 1 au 30 novembre), s'il y a bien deux albums qui fleurent bon la Belgique, ce sont ceux-là ! Deux enquêtes prenantes avec deux personnages attachants, deux beaux dessins très "ligne claire" et deux récits complets enrichis par un dossier historique intéressant.
Alors, lisez-vous le belge ?
J'attire votre regard sur la maison d'édition belge Anspach, fondée en 2017 par Nicolas Anspach. Habituée aux financements participatifs sur Ulule, la maison Anspach réédite des albums célèbres comme L'oeil du Chasseur ou Plagiat mais publie aussi des romans graphiques originaux comme L'année Zéro ou La mare. Deux albums sortent en ce mois de novembre:
Maison du Peuple 65, Patrick Weber et Baudoin Deville avec Bérengère Marquebreucq.
La sixième aventure de la journaliste Kathleen Van Overstraeten la mène de Venise à Bruxelles pour une enquête autour de la destruction dans les années 60 des lieux mythiques de Bruxelles au profit des promoteurs immobiliers. Et en particulier de la maison du peuple, œuvre au style Art nouveau, de l'architecte Victor Horta. Un opposant au projet est assassiné, Kathleen mène l'enquête...
Spa 1906, Patrick Weber, Olivier Wozniak
Il se passe des choses étranges dans la cossue station thermale de Spa en pleine Belle époque. Plus habituée aux têtes couronnées qu'aux cadavres, il faut faire appel au commissaire Hendrikus Ansor dont il s'agit de la deuxième aventure après Ostende 1905. Il a fort affaire avec un maître chanteur qui met à mal les notables locaux jusqu'à la Couronne belge !
En pleine campagne "Lisez-vous le belge" (du 1 au 30 novembre), s'il y a bien deux albums qui fleurent bon la Belgique, ce sont ceux-là ! Deux enquêtes prenantes avec deux personnages attachants, deux beaux dessins très "ligne claire" et deux récits complets enrichis par un dossier historique intéressant.
Alors, lisez-vous le belge ?
Dans sa collection poche, Glénat propose de (re)découvrir cette bande dessinée bretonne intimiste. Dans un dessin qui colle à l’ambiance bretonne sans tomber dans le folklore, les auteurs racontent une histoire dont l’étendue s’élargit. Tout commence dans une voiture, entre Soizic et sa mère, dans un climat d’incompréhension. Cela ne va pas forcément bouger bien que notre protagoniste change d’interlocuteur. Mais de la voiture, elle passe à l’île, petite par sa superficie mais grande par ses secrets et son passé.
Soizic n’en a pas vraiment conscience et se concentre sur son projet de gîte. L’histoire, les histoires plutôt vont la rattraper. Sans être une intrigue policière, cet album m’a pris. Il y a déjà Soizic, femme qui doute mais qui veut. Elle a envie de mener à bien son projet et se confronte à de nombreux obstacles. Le personnage de Marie, secondaire par sa présence mais essentielle par sa portée dramatique, est un être qui marque. Les corneilles comme les appelle Soizic apportent une touche d’humour et de gravité. Ses amies de Marie, détentrices du secret, représentent le fil que tendent les auteurs : raconter la vie, ses joies et sa profonde tragédie. Ainsi, l’ambiance change et la foule de personnages convoqués apporte du mouvement à la narration. Au milieu de ces décors très beaux, les personnages évoluent dans des couleurs finement choisies qui parviennent à faire ressentir la lumière de l’île et ses nuances.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !