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Parmi d'autres, Les Pléiades, Ternove, Mademoiselle Irnois, Adélaïde, Souvenirs de voyage, Nouvelles asiatiques : l'oeuvre romanesque de Gobineau repose à l'ombre d'un monument. Pourtant, l'Essai sur l'inégalité des races humaines doit être lu comme la fresque d'un visionnaire, le «roman noir» de l'humanité, alors que les romans et les nouvelles relèvent, au-delà de leur fantaisie, d'une idéologie qui vise au système. Bref, multiforme d'aspect, l'oeuvre de Gobineau est une d'inspiration. L'étudier plus attentivement, à la lumière de ses fictions avouées, permet de dévoiler, au travers d'un prisme plutôt négligé par la critique, la persévérance d'un mythe aux multiples visages. Ainsi Les Pléiades sont-elles moins le souriant envers de l'Essai que sa métamorphose, la figuration d'un rêve dont la magie n'offre aucune prise aux savants.Non que Gobineau invite lui-même à analyser son oeuvre suivant cette pente. Mais d'un itinéraire qui visait à la science, on retient aujourd'hui les fantasmes.Pierre-Louis Rey prétend moins ici imposer Gobineau comme un grand auteur méconnu que souligner son originalité, ses bizarreries, et surtout son ambiguïté. L'ambiguïté d'un discours où le plaisir de charmer se démêle difficilement de la fureur de convaincre.
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