80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Pour ces mères satisfaites, la vie doit être un cycle dans lequel ce qui pouvait le plus compter était de se marier, de s'occuper de son mari et de son foyer ; de faire des enfants et s'en occuper ; de les pousser ensuite vers le chemin du mariage et ainsi reproduire le même schéma. Peu importe si elles sont heureuses, peu importe si c'est un choix personnel ou collectif, peu importe si elles sont amoureuses ou pas... peu importe. L'essentiel pour ces mères, c'est de faire marier toutes leurs filles, pour ensuite traiter celles qui ne se satisfont pas que de ça ou qui ne privilégient pas le mariage, de tous les noms d'oiseaux. La société ne fait pas de cadeaux aux filles ou femmes célibataires. Elle t'oblige juste à te conformer. Et le prix à payer est bien trop cher...
Soit tu te maries pour te conformer et on ne parle plus de toi, soit tu évolues et avances sur un certain nombre de choses qui te sont prioritaires et la société te bannit. » À quel point le sentiment amoureux est-il conditionné par nos proches ? Quelle pression notre entourage peut-il exercer sur nous ? À quel point est-on libre d'aimer ? Ces questions innervent le roman composé par M. Diaka Diallo, qui, à travers la figure de Rokha et ses affres sentimentales, jette une lumière critique sur la sincérité et la profondeur du sentiment amoureux. Prise entre pressions familiales et doutes, manipulations et violences, traditions et soumissions, la jeune femme tente ainsi de s'approprier une histoire qui, peut-être, ne lui appartient pas totalement.
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