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Huit années se sont écoulées depuis que le père et la fille ne se sont plus parlé. Aujourd'hui, la main agrippée à celle d'Emma, sa fille, Louise est de retour devant la porte de ce qui fut sa maison. Derrière cette porte son père au bout de sa route porteur d'indicibles secrets, rongé par le remords. La grâce et l'innocence d'Emma finiront par apporter au grand-père un peu de sérénité et l'aideront à transmettre enfin à sa fille, par l'intermédiaire de ses carnets à dessins, ce lourd héritage. Leur lecture vont peut-être enfin redonner à Louise si ce n'est la paix du moins lui permettre de comprendre. Un premier roman qui emporte le lecteur comme une coulée de lave et le laisse bouleversé par ses personnages incandescents pris dans le tourbillon de l'histoire.
Maître de conférences à l'Université de Franche-Comté, spécialiste de droit comparé, Anne Guineret-Brobbel Dorsman réside dans le Jura. Ses recherches ont trait aux personnes, à la famille et aux sociétés.
L’ivre cœur est le premier roman d’Anne Brobbel Dorsman, mais ce n’est pas le premier qui traite de la seconde guerre mondiale. Ce n’est pas le premier non plus qui parle des relations parents/enfants, des traumatismes liés à la jeunesse, des incompréhensions familiales ou des secrets qui empoisonnent une vie.
Louise arrive à la porte de son père bien malade avec dans sa main celle d’Emma, sa petite fille, dans son ventre un bébé à venir et dans son cœur de gros sanglots. Car Louise est partie depuis un certain nombre d’années, chassée par son père… Je n’irai pas plus loin dans l’histoire, vous laissant le soin de la découvrir.
Ce roman possédait tous les ingrédients d’un feel good book, d’un véritable page turner. Pourtant, malgré des qualités certaines, la magie n’a pas véritablement opéré.
Divisé en deux parties essentielles, il m’aurait davantage intéressée, je pense, s’il avait été construit différemment. J’aurais également préféré une écriture dépourvue de jeux de mots – trop nombreux, trop lourds à mon gré – d’explications continuelles, laissant peu de place à l’interprétation personnelle. J’ai eu l’impression de marcher sur un sentier balisé dont je ne pouvais m’échapper, de suivre une ligne directrice, de ne pas réussir à m’envoler. Il m’a manqué cette légèreté, cette liberté de ton qui permet d’interpréter, de rêver, d’imaginer.
En un mot, j’ai été déçue.
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