Faut-il, pour être heureux, aimer les jardins ? Dans l'évocation très personnelle de la passion qu'elle éprouve pour le sien, Claude Servan-Schreiber décrit les émotions, les surprises, les plaisirs qui naissent d'un commerce intime avec les arbres et les fleurs, la brume et la rosée, la pluie, le soleil, les oiseaux, les saisons. Une passion bienfaisante, qui n'a pas faibli depuis qu'elle lui a fait retrouver l'envie de vivre après une grave maladie. Une passion lumineuse, avec ses bonheurs inégalés, ses contraintes incontournables, et ses accrocs qui la font rire. Une passion enrichissante, puisqu'en aimant son jardin elle a appris à regarder, à écouter, à apprécier ce qui est l'essence même de la vie. Dans cette chronique intimiste où l'esprit du lieu se conjugue avec l'air du temps, une femme parle des années qui passent, de la beauté à cultiver, de l'espérance à préserver. Ce texte bouleverse et emporte, émeut et séduit au plus profond de soi.
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