Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Sur les terres rouges gorgées de bauxite, battues par les vents, il paraît que l'on aperçoit encore quelques fois l'ombre de Ned Kelly «l'homme a la tête de fer », qui fut voleur de bétail dans son jeune âge et qui avec sa bande de hors-la-loi désespérés, sillonna en son temps l'Etat de Victoria en Australie. Au grand dam de la police qui le traqua sans merci jusqu'à sa pendaison haut et court dans la sinistre prison de Melbourne, détruite depuis, et dans les ruines de laquelle, dit-on, on retrouva ses os enfouis dans le sol. Il était fils de John Kelly, surnommé Red à cause de la couleur de ses cheveux d'un roux flamboyant, et d'Ellen Quinn, native du comté d'Antrim en Irlande. Irlandais lui aussi mais de Tipperrary, Red Kelly avait été déporté pour le vol de deux cochons et ce pour sept longues années, au bagne de « la terre de Van Diemen », que l'on ne nommait pas encore Tasmanie. Dès son plus jeune âge, Ned fut confronté à l'autorité aveugle suffisante et arrogante des policiers anglais oeuvrant servilement pour l'intérêt des propriétaires terriens, pour qui les métayers avaient moins d'importance que les troupeaux de vaches et d'ovins dont ils s'occupaient. Elève doué du voleur de chevaux Harry Power, cavalier émérite lui-même, il connaissait chaque buisson et chaque chemin creux du comté de Victoria. De grosses bêtises en escarmouches plus sérieuses, Ned en vint à s'opposer frontalement aux forces de l'ordre et la violence alors éclata. Aidé par quelques rebelles comme lui, il fonda le gang Kelly, composé entre autres de deux de ses frères. D'attaques de convois postaux en pillages de banques d'une audace folle, protégé d'un plastron de fer et coiffé d'un heaume du même métal qu'il s'était façonné lui même, il forgea alors sa légende de Robin des bois australien, défenseur des pauvres et pourfendeur des puissants, dont le souvenir est toujours vivace de nos jours en Australie, où diverses statues dressées ça et là perpétuent sa mémoire, tels des symboles vivants de l'opposition éternelle à la tyrannie et à l'arbitraire. C'est son histoire que nous allons vous raconter... À un ou deux mensonges près.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...