"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La peinture est l'oeuvre des révoltés1568. En ces temps troublés dans les provinces du nord, Philippe II, roi d'Espagne, règne en tyran sur les Pays-Bas. Sous la bannière de Guillaume d'Orange, ceux qui se nomment eux-mêmes les « gueux » combattent pour la liberté de la Flandre. Initiée comme un combat pour le protestantisme, leur révolte se transforme très vite en une insurrection contre la domination espagnole dont les troupes occupent le pays. Une terrible répression s'ensuit, menée par le comte Jordi Semper de Calavera, surnommé : « Le Diable rouge », et ses mercenaires germaniques... Ne reculant devant aucune exaction et aucune torture, ils tracent un sillon sanglant dans le pays à la recherche d'un tableau, une oeuvre dit-on de Pieter Bruegel, sur lequel sont représentés cinq mendiants : trois d'entre eux auraient les traits des nouveaux chefs de la rébellion. Mais très vite, ils apprennent que d'autres tableaux semblables seraient apparus dans les villes alentour. Parmi tous ces Cinq mendiants, quel est le bon, celui qui fait apparaître les visages des véritables chefs de la rébellion ?
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