Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
C'est avec la publication de l'être et de l'essence (1948) que gilson fit véritablement irruption dans le débat philosophique contemporain, contraignant beaucoup de ceux qui n'avaient jamais entendu parler de l'être autrement qu'à travers l'etre et le néant ou le premier chapitre de la wissenschaft der logik, à admettre que ce petit mot " être ", qu'une certaine tradition idéaliste avait vainement tenté de bannir du vocabulaire philosophique, abritait, sinon peut-être " le destin de l'occident ", du moins le lieu d'une de ses plus anciennes et plus constantes querelles.
Beaucoup se convainquirent alors, en lisant gilson, que saint thomas occupait dans ce débat, une place à tout le moins originale et importante, qu'il n'était plus permis d'ignorer, même et surtout si l'on voulait prendre parti dans la polémique que menait alors l'existentialisme contre l'essentialisme supposé de toute la tradition. bref, indépendamment de ses vertus propres, ce livre, cette fois immédiatement reconnu comme un livre de philosophie alors qu'il était aussi un livre d'historien, eut à la fois le mérite et la chance de venir à son heure, de répondre à l'attente diffuse d'un public philosophique qui venait de " découvrir ", à travers sartre et surtout heidegger, l'importance et, pourrait-on dire, l'actualité persistante de la question : qu'est ce que l'être ?.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile