Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Jamais Roger Button n'aurait pensé que la seule évocation de son nom puisse, un jour, faire trembler d'effroi un hôpital voire une ville tout entière.
Et pourtant. En ce matin de septembre 1860 M. Button, n'en croit pas ses yeux. En pleine maternité, se dresse dans le berceau de son nouveau né tant attendu, un homme de 70 ans à la barbe vénérable ! Et il s'agit bien de son fils !
Après cette entrée en fanfare dans la vie, Benjamin Button ne pouvait mener une existence comme les autres : né vieillard, il va vieillir jeune, à rebours des autres, de la nature, des ans. Il va voir ses parents se voûter, s'éteindre, sa jeune femme s'empâter et décliner tandis qu'il va retrouver peu à peu santé, vigueur, s'illustrer brillamment à la guerre, courir les fêtes et les mondanités.
Au bout du voyage ? Une histoire étrange, extraordinaire et... le néant.
Etant une fan du film que je trouve merveilleux, je suis enfin tombée par hasard sur la nouvelle et je voulais savoir comment à partir d'une si petite nouvelle , il y a pu avoir un film aussi long .
Je n'ai pas été déçue par l'histoire , mais je faisais à chaque fois le parallèle avec le film, ce fût une bonne idée qui a été mise au cinéma avec brio .
Dans ce court ouvrage, les éditions Pocket ont réuni deux nouvelles de Francis Scott Fitzgerald, deux histoires très différentes, mais avec un potentiel cinématographique inéluctable même si seul "L'étrange histoire de Benjamin Button" a eu les honneurs d'une adaptation pour le grand écran, une adaptation que l'on doit à un certain David Fincher. Dans cette première nouvelle, l'auteur américain s'empare d'un genre littéraire différent de celui auquel il nous a habitués et propose une histoire fantastique qui emprunte largement aux contes philosophiques du XVIIIème. Celle-ci évoque l'impossibilité pour Benjamin Button, né vieillard et condamné à vivre sa vie à rebours, de s'intégrer dans la société qui le pousse à découvrir son enfance en compagnie de son grand-père, sa vie d'adulte en compagnie de son père et sa vie de vieillard en compagnie de son fils qui le rejette. Le parcours semé d'embûches de Benjamin Button sert de prétexte à l'auteur pour dresser un portrait de l'Amérique de l'époque et de ses habitants, qu'ils soient étudiants, puissants financiers ou militaires, autant de fonctions que le personnage principal, en Candide moderne, devra découvrir dans une succession de vies auquelle il sera confronté, passant au fur et à mesure de son rajeunissement irrémédiable de directeur de quincaillerie à militaire en passant par les différents stades de l'éducation mais dans un ordre antichronologique : étudiant, lycéen puis simple écolier. Rien de surprenant face à un tel sujet qui touche à l'universel, malgré sa connotation fantastique, qu'un cinéaste de talent comme David Fincher se soit emparé de cette histoire qui, au passage, a sûrement été étayée et quelque peu modifiée. "Un diamant gros comme le ritz" n'a quant à elle jamais été adaptée au cinéma, mais mériterait pourtant cet honneur. Si au premier abord, on se dit que Fitzgerald va nous parler d'un de ces sujets de prédilection - la richesse qui apporte une aisance de vie, mais ne rend pas heureux - le lecteur est vite détrompé lorsque l'histoire quitte le sentier rationnel pour emmener son personnage principal dans une société utopique, donnant à cette nouvelle un genre littéraire plus proche du roman d'anticipation. L'attirance pour l'argent va en effet attirer un jeune étudiant, John T. Unger, dans une demeure en apparence paradisiaque et coulée dans le luxe qui cache cependant bien des secrets. Si, de par son format nouvelle, la résolution de l'histoire arrive bien trop tôt, le schéma est quant à lui élaboré comme il se doit et montre, ce que la réalité a démontré plus d'une fois : les sociétés utopiques finissent toujours par déboucher sur une violence accrue et des dérives comportementales loin de toute conscience morale. Dans ce château géré par ceux qu'on nous présente comme des descendants de George Washington, l'abolition n'a pas été proclamée et les serviteurs noirs demeurent des esclaves, on invite de jeunes gens pour distraire les enfants, mais on refuse qu'ils repartent et surtout, on empêche quiconque de dévoiler l'existence de ce "Diamant gros comme le ritz" au reste du monde, n'hésitant pas emprisonner quelques curieux aventureux et à descendre des avions égarés. Après avoir lu "L'étrange histoire de Benjamin Button", l'envie de voir le film est bien entendu très forte mais au final, j'ai largement préféré cette seconde nouvelle dont la richesse de l'histoire et la référence évidente au roi Midas - la famille étant condamnée à vivre seule à cause de cette abondance de diamants qui la dévore - m'ont largement séduit et donné envie de continuer à découvrir cet auteur. Pour ceux qui souhaitent poursuivre l'expérience, sachez que "L'étrange histoire de Benjamin Button" tout comme "Un diamant gros comme le ritz" sont extraites du recueil de nouvelles "Les enfants du jazz" paru chez Gallimard.
Étrange histoire que celle de celui qui naît vieux, qui vit en fait à rebours puisqu'il rajeunit au fur et à mesure que le temps s'écoule. La deuxième nouvelle en revanche m'a moins passionné.
La première nouvelle est trop rapide, la seconde est plus intéressante selon moi.
Très déçue. L'histoire est plate. D'ailleurs, il ne s'agit que d'une nouvelle. L'auteur a eu une idée géniale et n'a pas su l'exploiter, selon moi. Il ne se passe rien de spécial, tout est prévisible. Dommage. Pour une fois, le film est beaucoup mieux! Les scénaristes ont été beaucoup plus inspirés par cette naissance hors du commun.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement