"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Inspiré par les voyages surréalistes de cet « homme aux millions de mensonges » qu'est Marco Polo, «Les Villes Imaginaires», premier récit de l'Anglais Darran Anderson, plonge dans les rapports complexes entre les métropoles et l'imagination populaire. Le livre traverse le temps, l'espace et les possibilités fictionnelles, cartographiant les sons, la mélancolie, les rêves et l'au-delà des villes. Voyages opiacés, longues dérives aquatiques, hallucinations de prisonniers entassés dans des prisons logées dans les nuages, décadence de la vie nocturne, gratte-ciel post-soviétiques sans fin, golems errant dans les ruelles, civilisations souterraines, prophéties apocalyptiques, visions architecturales à la Buckminster Fuller... ce livre unique en son genre qui alterne utopies et dystopies, exploration urbaine et résistance sociale, reprend le grand slogan de Mai 68 là où les contemporains de Debord l'avaient laissé : « Sous les pavés, la plage. » Dans cette démarche qui dépasse les oeuvres psychogéographiques d'Alan Moore, Will Self ou Iain Sinclair, Darran Anderson réinvente l'histoire urbaine et notre relation à l'endroit où nous vivons. Il s'inscrit ainsi dans la lignée de Borgès, d'Italo Calvino, Chris Marker et Kenneth White, plongeant du macrocosme au microcosme, collant aux rêves et aux aspirations des habitants de ces cités oniriques.
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