Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, des escarpins... et aussi un moyen d'entrer au Palais. Car elle n'a pas été invitée.
Mais c'est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels ou travailler dans une morgue. S'il faut, elle ira même jusqu'à tue... demander de l'aide à sa petite soeur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont justes jaloux. Surtout les morts.
Je m’intéresse à la littérature pour adolescents et jeunes adultes et aux séries de fantasy susceptibles de les captiver. Ainsi, je poursuis ma découverte, aux éditions VOolume, des Sœurs Carmines d’Ariel Holzl, un jeune auteur de Fantasy urbaine, passionné de jeux vidéo et de cinéma.
Belle de gris, Les Sœurs Carmines tome 2, d’Ariel Holzl, lu par Adélaïde Poulard, VOolume 2023 (1ère édition : Mnémos, 2017).
Cet opus est plus particulièrement consacré à Tristabelle Carmine, pas vraiment ma préférée parmi les trois sœurs tant elle est égocentrée, très préoccupée par son apparence, jamais contente, nonchalante et désabusée.
Ses projets autour desquels va graviter l’intrigue de ce roman : nous sommes à trois semaines seulement du Grand Bal de la Reine, un délai un peu court pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d'escarpins... et aussi un moyen d'entrer au Palais, car, pour tout dire, Tristabelle n'a pas été invitée. Mais ça, c'est un détail.
Le fil conducteur de l’intrigue : Tristabelle est prête à tout pour arriver à ses fins, même s’il faut écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. Elle ira même jusqu'à tuer ! D’ailleurs, elle laisse dans son sillage une série de meurtres, ce qui lui vaut l’intérêt d’un séduisant policier.
Tristabelle accepte même l’aide de ses sœurs et c’est un plaisir de retrouver Merryvère, une monte-en-l’air, oiseau de nuit, qui court les toits et cambriole les manoirs, et la jeune Dolorine avec son imagination débordante et son esprit curieux, qui confie tout à son cher journal intime et ne se sépare jamais de son doudou…
J’ai retrouvé avec plaisir la richesse et la variété de l’univers référentiel de l’auteur, subtilement distribué dans le récit, mythologique, littéraire, cinématographique…
La narration est fluide et dynamique, mêlant les scènes d’action, la romance, l’enquête policière avec une belle galerie de personnages.
Le décor est bien campé : Grisaille est une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. « On s'y trucide allègrement, surtout à l'heure du thé », et huit familles d'aristocrates aux dons surnaturels conspirent constamment. Le glossaire permet de bien s’y retrouver dans les différentes races et maisons.
Si ce 2ème opus m’a moins plu que le 1er, c’est de mon point de vue très subjectif, parce que Tristabelle m’insupporte vraiment, même si je lui reconnais un certain esprit pratique et une grande débrouillardise pour évincer les importuns. En effet, seul son côté un peu borderline trouve grâce à mes yeux.
La version audio, toujours lue par Adélaïde Poulard, est d’excellente qualité. Sans en faire trop, cette narratrice a su donner vie à chacun des personnages, rendant parfaitement les subtilités de leurs psychologies.
Je lirai avec grand plaisir le 3ème opus, consacré à la jeune Dolorine.
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome deux des Sœurs Carmines, Belle de gris, par Ariel Holzl. Je remercie infiniment les éditions Mnémos pour ce sublime envoi !
Sans grande surprise, j'ai été tout bonnement enchantée par ma lecture de ce second tome. Le personnage de Tristabelle est incomparable à aucun autre. Son culot, son aplomb, son apparente insensibilité, son humour ravageur m'auront véritablement conquise. Une fois encore, Ariel Holzl frappe fort avec son écriture irrévérencieuse, mordante et sa délicieuse et dynamique narration qui brise le quatrième mur avec un brio qui force l'admiration.
Pour ma part, j'ai adoré explorer de nouveau les rues sombres et glaciales de Grisaille, même si la mort nous attend avec un plaisir non dissimulé pour le sanguinolent et le pernicieux à chaque coin de rue. Ariel Holzl parvient à nous procurer tous les frissons et l'adrénaline qu'il nous faut pour avoir envie d'arpenter ces pavés qui se sont vus jonchés de cadavres bien plus que nécessaire en compagnie de ces personnages hauts en nuances de gris et terriblement burtoniens comme je les aime. S'ajoute à cela le talent indéniable de l'auteur de manier les mots et les rebondissements en les tordant dans tous les sens et en élaborant tout un vocabulaire, un langage et à un univers à sa sauce déjantée et addictive telle une drogue et vous m'avez définitivement perdue dans les brouillards opaques, insondables de Grisaille !
La fin ne nous laisse également pas en reste avec son romantisme, son dramatique et son absurde exacerbés et notre adorable petite Dolorine dont la première rentrée des classes s'annonce pour le moins particulière, austère et truculente. De quoi me mettre résolument l'eau à la bouche et m'inciter à me jeter séance tenante sur la suite et fin des aventures de nos chères sœurs Carmine. M'est avis que le fameux Monsieur Nyx va provoquer des carnages auprès des camarades de sa toute jeune propriétaire... Il me tarde d'assister à cela !
Une immersion dans la tête de Tristabelle Carmine, ça ne se refuse pas : entre ses réflexions odieuses (mais très drôles pour nous lecteurs ), ses attitudes hautaines et son aptitude à la manipulation, on ne s’ennuie pas une seconde. Un récit prenant et addictif : qui sera la plus belle et la plus sournoise pour aller au bal ?
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/07/08/les-soeurs-carmines-tome-2-belle-de-gris/
Oh la la cette Tristabelle Carmines, quelle peste, quelle ignoble indifférente aux malheurs des autres et quelle insensibilité ! Mais bon sang que c'est bon de l'adorer un peu car tous ces défauts lui donne du corps (quoique des formes elle en est déjà fort pourvue) et un sacré caractère que j'ai adoré suivre dans ce tome 2 des sœurs Carmines.
Ariel Holzl sait nous dépeindre ses personnages avec brio. On aime les adorer ou les détester gentiment et même leurs pires travers nous font sourire. Il faut dire que ces trois sœurs sont bien particulières.
Après avoir fait la connaissance de Merry, la monte-en-l'air, ce tome nous propulse dans la vie tumultueuse et agitée de Tristabelle.
Noble jusqu'au bout des ongles, des yeux à damner un saint, froide et hautaine, elle est tout le contraire de ses sœurs. Ses préoccupations sont elles aussi loin d'être les mêmes. Triviales diriez-vous ?? Que nenni ! Assister au bal de la Reine est le summum dans la vie d'une jeune femme de Grisaille. Si vous voulez être vu, admiré et décroché la place convoitée, il faut faire preuve de doigté, d'audace et d'un soupçon de rouerie. Tout Tristabelle en somme.
C'est ainsi que ce tome 2 nous apporte de nombreux indices sur le passé des filles Carmines. Ou plutôt sur leur ascendant et géniteur. J'avoue (je sais je suis une boulette) ne pas avoir compris au départ le métier dont s'enorgueillissait leur mère. Une fois cette lacune comblée je comprends mieux leurs disparités de physiques et de caractères.
Les informations que l'auteur nous glisse entre deux portes laissent présager beaucoup ou du moins nous le laisser croire.
Chacune des sœurs a des particularités surprenantes.
Tristabelle a un cœur de pierre, elle ne ressent rien pour personne. Nous l'avions déjà aperçu dans le tome 1 à sa manière de traiter les autres avec hauteur et condescendance au point d'en être fortement irritante. Les premiers chapitres vont nous conforter dans cette image.
Autant Ariel Holzl a su instiller des touches d'humour acide et truculent comme sa pilule du non lendemain. Autant j'ai apprécié que Tristabelle ne soit pas l'élément principal de ce récit. Vous le verrez, elle ne rend pas indifférent. Pour moi ça a été comme une craie sur un tableau noir. Ses réactions, ses réflexions m'ont fait grincer des dents. Ah combien de fois n'ais- je pas eu l'envie forte et irrépressible de l'étrangler de mes propres mains. De secouer le roman jusqu'à ce qu'elle tombe de son piédestal. De lui coller des baffes. De ...
Enfin bref ... Vous avez compris.
Les moments passés avec son autre sœur ont été comme une oasis de douceur en plein désert d'insensibilité. Sa maladresse, sa timidité et ses grandes valeurs sont un baume après avoir suivi Tristabelle quelques pages.
Un petit bémol sinon dans cette lecture, il m'a manqué les pages du journal de Dolorine et Mr Nyx. Et je sais que je ne suis pas la seule à penser cela.
Pourtant, malgré cette peste insoutenable, j'ai adoré ma lecture.
Comment ne pas s'éclater quand vous vous sentez fébrile en lisant certains passages.
La plume de l'auteur est vraiment une pure merveille pour cela. Peu ou pas de temps morts. Par contre quelques morts ça oui.
Quelques émotions fortes ou plus douces aussi. Mais surtout, surtout cet humour corrosif. Car malgré son côté agaçant Tristabelle sous la plume d'Ariel a des côtés poétiques sanglants, tout à fait macabres et inconvenants mais totalement bien écrits.
Et lorsque j'ai refermé ce roman sur sa dernière page, enfin celle du tome 2 , puisque l'auteur, ce vil tentateur y a ajouté un avant-goût du tome 3.
Lorsque, donc, j'ai refermé ce roman j'étais estomaquée, complètement retournée et totalement attentive à la suite des aventures de nos trois Sœurs.
Tristabelle et sa complexité m'ont perdue à de nombreuses reprises. La détester ou non a été une question cruciale lors de ma lecture. Encore maintenant je me pose la question. Mais comme il semble y avoir une justice en ce bas monde de Grisaille j'ai ressenti pendant un instant un peu de la perversité de la belle en me réjouissant de cette fin.
En bref, Tristabelle a su m'énerver au plus haut point, Merrywere m'émouvoir, Dolorine rester ma préférée.
Il n'en ressort donc qu'une seule option.
JE SUIS FAN!!!
Fan de cette famille, de la plume d'Ariel Holzl découverte par hasard sur un coup de tête. Fan de son humour décapant. De son monde.
C'est un coup de cœur que cette série. Alors pour en profiter encore un peu je me replonge à nouveau dans le premier chapitre du tome 3 et vous dis "rejoignez moi donc à Grisaille vous ne le regretterez pas".
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