"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Irlande, 1846. A 17 et 19 ans, Kathleen et Michael sont amoureux. Ils ne rêvent que d'une chose : quitter leur île natale pour rejoindre les Amériques, y fonder une famille et commencer une vie nouvelle. Car Kathleen est enceinte...Mais ces projets s'effondrent quand Michael est arrêté pour avoir volé du pain. Il est alors envoyé en Australie pour y purger sa peine. Au cours de la traversée, il fait la connaissance de Lizzie, une jeune prostituée.Pendant ce temps, Ian Coltrane, un vendeur de bétail, demande en mariage Kathleen, inconsolable depuis le départ de son amant. Ses parents acceptent sans hésiter. Les jeunes époux partent alors tous deux pour la Nouvelle-Zélande, dans l'espoir d'y faire fortune.Hélas, Ian se révèle vite cupide et violent. De son côté, Michael - qui ne cesse de penser à Kathleen - est courtisé par Lizzie. Pour échapper au sort qui les attend, ils décident tous deux de s'enfuir pour la Nouvelle-Zélande.Le destin saura-t-il réunir Michael et Kathleen ?
Les Editions L'archipel nous enchante encore avec le nouveau roman de Sarah Lark que j'ai découvert il y a quelques temps avec Le cri de la terre, troisième tome d'une trilogie splendide:
https://livresque78.wordpress.com/2015/09/05/le-cri-de-la-terre-de-sarah-lark/
Sarah Lark nous embarque à nouveau sur les terres qu'elle chérit tant, la nouvelle Zélande ainsi que sa passion pour le peuple Maorie et ses coutumes. A une époque qui est propice aux romances difficiles car si le destin sépare les amours, la distance et les difficultés de la vie au 19ème siècle leur donnent une saveur bien particulière.
Il n'y a pas de mystère, l'auteure a l'art de nous emmener dans des contrées lointaines, elle imagine des rencontres qui jalonnent des parcours plus ou moins compliqués, la famine, les mariages de raison et par intérêt et non d'amour, ce qui crée des épopées absolument incroyables que l'on dévore d'un bout à l'autre.
Un superbe roman qui allie évasion et découverte d'une époque et de sa réalité. Les coutumes maories donnent un charme exotique à l'histoire, la simplicité de ce peuple et la facilité avec laquelle ils acceptent les autres. Un véritable atout qui renforce l'intensité de cette histoire.
Tout ne se termine pas toujours bien, car Sarah Lark, bien qu'écrivant une romance, reste avant tout fidèle à l'époque et à la réalité de la colonisation par le peuple Anglais.
Une nouvelle lecture, qui se décevra pas les fans de l'auteure, et qui charmera ceux qui ne l'ont pas encore découverte.
Cette lecture a été agréable, mais je n'ai pas réussi à trouver la même profondeur à ce roman qu'à la trilogie du « Nuage Blanc[1]». L'auteur brosse un portrait très complet des personnages. Il y a beaucoup de détails, ce qui explique que le roman ait plus de 600 pages. L'auteur aurait sans doute pu élaguer un peu, afin de donner davantage de rythme au récit.
Le lecteur suit essentiellement les personnages de Mary Kathleen, Michael, Ian et de Lizzie de l'Angleterre à la Nouvelle-Zélande, au cours de la période 1846 – 1864.
Mary Kathleen et Michael sont emplis de rêves et de nostalgie. Tout au long du roman, pour eux, le passé va avoir beaucoup de mal à s'effacer. Lizzie semble beaucoup plus pragmatique. Livrée à elle-même depuis son plus jeune âge, elle s'adapte aux situations. Elle sera un véritable guide pour Michael. Ce dernier n'a pas totalement le sens des réalités et il lui faudra de nombreuses années pour acquérir une certaine maturité. Ian n'inspire pas confiance dès le début et le reste du récit ne fait que le confirmer. C'est quelqu'un de vraiment antipathique.
Tout au long de l'histoire, le lecteur attend les retrouvailles de Mary Kathleen et Michael. C'est le fil conducteur du récit. On sent bien que la situation est très compliquée.
L'histoire semble assez convenue. Or, j'ai bien apprécié la fin. Sarah Lark maîtrise parfaitement son sujet et sait faire passer sa passion pour la Nouvelle-Zélande, ainsi que pour les coutumes maories. C'est le premier tome d'une nouvelle trilogie, mais pour moi, le récit se termine sans qu'il y ait besoin d'un deuxième tome.
http://www.aupresdeslivres.fr/Les-rives-de-la-terre-lointaine-de-Sarah-Lark
Kathleen et Michael sont amoureux en 1846, en Irlande.
Elle est très très pieuse. Il est vu comme un voyou par tous les villageois, son nom n’a donc pas une renommée extraordinaire.
Ils font des projets de vie commune et rêve de partir vivre dans le nouveau monde: l’Amérique.
Michael est cependant arrêté pour vol de sacs de seigle et d’orge qu’il avait revendu pour obtenir l’argent pour leur grand départ. Déporté en Australie (colonie britannique) pour réaliser des travaux forcés, il promet à Kathleen qu’il lui reviendra. Cependant, celle-ci est obligée de se marier pour préserver son honneur.
Elle part alors en Nouvelle-Zélande avec son mari où elle vit difficilement dans une ferme.
Michael, quant à lui, rencontre une jeune prostituée londonnienne, Lizzie, durant sa traversée.
Les vies des protagonistes sont pleines d’embûches et de mauvaises rencontres.
Ce livre nous expose une superbe fresque historique sur fond de romance, empreinte d’un réalisme étonnant.
La fin n’est finalement d’ailleurs pas réellement celle d’une romance classique mais bien plus une fin réaliste qu’autre chose. Ça n’était pas la fin à laquelle je m’attendais mais elle est tellement bien amenée que j’ai trouvé que c’était la fin la plus logique.
Les personnages évoluent de façon spectaculaire durant les 18 années recueillies dans ce livre et, de ce fait, notre point de vue sur eux évolue aussi beaucoup.
L’histoire est basée sur des faits historiques importants et très intéressants. Nous sommes en effet totalement immergés dans la colonisation de l’empire britannique (mais aussi dans la rébellion des Irlandais contre la couronne). Nous nous retrouvons en plein cœur de la colonisation les protagonistes se découvrant colons.
Le sujet de la religion est lui aussi un sujet très important avec différentes croyances évoquées parmi les colons mais aussi la différence avec le peuple aborigène déjà présent : les maoris.
Le racisme est aussi un thème qui revient beaucoup avec la culture des maori que personne, en dehors de certains protagonistes, ne se donne la peine de comprendre. Il s’agit là d’une culture absolument fascinante.
Ce livre est vraiment dépaysant. J’ai trouvé que c’était une parfaite lecture de vacances. Elle m’a donné l’impression de voyager de par les multiples descriptions de magnifiques paysages.
C’est un roman très réfléchi, fascinant, s’articulant parfaitement avec les faits historiques.
Des thèmes surprenants sont abordés par des personnages intelligents comme le traité de Darwin non approuvé et quasiment caché par les religieux.
En conclusion, ce roman comporte des personnages très forts, épatants par leur force de caractère et aux parcours de vie fascinants s’articulant dans un thème de colonisation mais aussi en plein coeur de la ruée vers l’or. Ce pavé m’a tenu éveillé plus d’une nuit !
Au risque de surprendre, je ne connaissais absolument pas l'auteur dont c'est ma première lecture et je peux déjà dire que ça ne sera pas la dernière. Une histoire d'amour passionnante qui débute en Irlande et se finira en Nouvelle-Zélande en passant par l'Australie. Une histoire d'amour contrariée, des personnages attachants, on éprouve beaucoup d'empathie dès le début pour le couple de Kathleen et Michael, on a le coeur déchiré lorsque Michael se fait arrêter alors qu'ils allaient partir vivre leur vie sous de meilleurs hospices, on est tellement triste que Kathleen se voit obligée d'épouser un éleveur qui va se révéler être un salaud de première. Alors, on tourne, on tourne les pages en espérant qu'il va se passer quelques choses pour qu'elle retrouve Michael.
J'ai été littéralement transportée à des milliers de kilomètres de chez moi, totalement dépaysée par les lieux, l'histoire, une histoire romantique mais pas cul-cul, une aventure que j'ai pris plaisir à suivre. La plume est vraiment belle et agréable à lire. J'ai aimé suivre les personnages sur 17 ans, ils se rapprochent mais il y a toujours un événement qui fait qu'ils ne se retrouvent pas, le lecteur est tenu en haleine car c'est tout ce qu'il espère ce moment où l'amour triomphera de l'adversité. De nombreux thèmes sont abordés le manque, la mémoire, la famine, la pauvreté, le renoncement, la résolution, les rêves ... Bien que l'intrique se passe en 1840 , on a l'impression que c'était hier car ce sont des messages et des situations intemporelles.
Un peu de romantisme qui est arrivé à point nommé entre d'autres lectures moins légères et moins dépaysantes.
VERDICT
Les fans de grands romans épiques, de grandes histoires romantiques, d'amour contrarié ce livre est pour vous. Ceux qui partent en vacances et ont envie de lire un roman sympa n'hésitez pas.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/07/12/les-rives-de-la-terre-lointaine-sarah-lark/
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