80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le pre´sent ouvrage est le re´sultat d'un travail de recherche de plusieurs anne´es dans le cadre ge´ne´ral du projet Les plus anciens documents linguistiques de la France (DocLing). Commence´ en 2005, il a e´te´ consacre´ a` l'identification, l'e´dition et l'analyse de la production e´crite en franc¸ais de la chancellerie royale cape´tienne au XIIIe sie`cle. Le corpus de chartes royales, compose´ de 140 documents, permet de cerner les de´buts de l'e´crit vernaculaire dans le cadre de la chancellerie royale cape´tienne, qui, par son importance tant historique que linguistique, reve^t un inte´re^t particulier pour toute e´tude portant sur l'histoire du franc¸ais.
Apre`s des pre´mices sous Louis IX (de`s 1241) et Philippe III, les actes vernaculaires se multiplient sous Philippe IV (surtout depuis 1295, avec l'ave`nement du premier chancelier lai¨c Pierre Flot). L'e´tude retrace en de´tail cette histoire jusqu'ici inconnue de la chancellerie royale, alors encore en que^te d'une homoge´ne´ite´ linguistique. L'e´dition des documents, dont pre`s d'un tiers ine´dits, suit les principes du double encodage (me´die´val et moderne) des DocLing et elle est accompagne´e de regestes nourris.
L'importance et la varie´te´ de ces premie`res chartes royales en langue franc¸aise (arbitrages entre les vassaux, tre^ves et traite´s de paix, contrats de mariage, dispositions financie`res et administratives) font de cette source un te´moin privile´gie´ autant pour la linguistique que pour l'histoire me´die´vale.
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