80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une écriture de personne âgée ne peut se mettre au service d'une histoire bien construite comme on le fait en général pour un roman, avec des personnages, avec une trame, une intrigue, avec un dénouement surtout. Seuls les gens qui rêvent encore de projets ont le temps de conter de telles histoires et de leur inventer une fin. Elle ne peut non plus faire croire à une simple autobiographie, encore moins à des leçons de l'histoire, trop lasse. Non, c'est une écriture de fiction qui a juste le souffle nécessaire pour esquisser des sursauts d'existence, des troubles passagers, ceux d'un ressenti qui s'éloigne jusque tard dans la nuit. Brèves scènes emmêlées, tableaux courts et violents, fulgurances contradictoires, petits morceaux de chair, de vie, qui iront bientôt sécher comme des poissons sortis de l'eau il y a peu sur des lattes de bois. Ce sont des «?varia?», des mots qui glissent rapidement le long du temps, ils disent une ambivalence qui s'accepte enfin, ce sont des mots qui s'en vont...
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