Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Il y a toujours moyen de s'arranger avec la réalité chez les gangsters. À condition de respecter le code d'honneur, on peut même mener une vie formidable ! C'est en tout cas ce que Leone Acampora, vieux mafioso grenoblois, a enseigné à sa famille. Michèle et ses deux filles ont donc appris à fermer les yeux lorsqu'elles trébuchaient sur un cadavre ou une valise de cocaïne dans leur joli salon en marbre. Et si, aujourd'hui, Dina a parfois mauvaise conscience, elle espère se racheter en travaillant dans l'humanitaire. Quant à Alessia, pharmacienne inspirée, elle a pas mal d'idées pour moderniser le business paternel. Ainsi va la vie chez les femmes Acampora, entre coups de fusil à pompe et séances de tai-chi. Jusqu'à ce que le vieux Leone perde les pédales. Car avant de mourir, il a laissé une dernière instruction : lancer un tueur à gages aux trousses de sa femme... L'occasion pour les mafieuses de déboulonner un vieux monde machiste et ringard.
Subtilement féministe, délicieusement féroce, Pascale Dietrich bouscule les codes pour teinter de rose le roman noir.
Leone Acampora, le vieux mafieux qui règne sur la ville de Grenoble, se meurt à l’hôpital, sa femme Michèle veille à son chevet.
Si Michèle s’est habituée aux cadavres dans le placard ou dans le salon, et aux habitudes de gangster de son époux, pour leurs filles Dina et Alessia, c’est un peu plus compliqué. Depuis qu’elle a compris quelles étaient les activités de la famille, Dina refuse d’y participer. Préférant s’investir dans l’humanitaire, elle n’y trouve cependant pas son compte. Elle vit seule, mais vient enfin de rencontrer l’âme sœur et le beau Marcus lui redonne enfin goût à la vie. Avec une psychologie et une vision du monde opposées, sa sœur Alessia a pris la suite des affaires du clan. Elle est pharmacienne, et se trouve bien inspirée d’avoir préféré ce commerce aux sempiternelles pizzerias paternelles. Car qui viendrait à soupçonner une vente de médicaments « homéopathiques » dans une pharmacie…
Lorsque Michèle découvre que Leone a placé un contrat sur sa tête, les filles s’unissent pour la sauver et affronter cette menace forcément sérieuse. Elles décident de mettre leur mère à l’abri. Mais à l’heure des repentis et des remords, et alors que les bandes rivales guettent la place du patron, la bataille s’annonce rude. Et la mauvaise (ou bonne ?) conscience ne laisse pas les deux sœurs indifférentes.
Avec beaucoup de talent et une belle dose d’humour, l’auteur inverse les rôles et met en scène ces mafieuses, des femmes d’un autre monde en proie à des sentiments parfois ambivalents de justice et de probité.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/06/22/les-mafieuses-pascale-dietrich/
La mafia n’exerce pas ses talents qu’en Italie. A Grenoble aussi des immigrés d’origine italienne prospèrent dans le commerce illégal de la drogue, et celui plus légal des pizzerias.
Mais la génération montante a d’autres ressources, notamment les héritières.
Leone Acampora finit ses jours, grabataire, et inconscient à l’hôpital de Grenoble. Alessia, une de ses filles a repris le business sous la couverture de son officine de pharmacie.
Sa sœur, Dina, travaille dans une ONG humanitaire, histoire de racheter les fautes de son père et de sa sœur.
Au chevet de son mari mourant, Michèle découvre que son mari a mis un contrat sur sa tête pour qu’elle le rejoigne rapidement dans l’au-delà !
S’en suit alors une recherche acharnée du tueur potentiel par les deux filles, aidée par des personnages étonnants croisés au hasard de la planque de leur mère.
Une conclusion étonnante et logique clôt ce presque trop court roman qui m’a bien divertie grâce à sa plume enlevée, des personnages attachants, un bon sens de l’humour et des situations acides.
Bref un nouvel auteur à suivre !
Une novella délicieusement noire où les femmes prennent les premiers rôles!Humour,causticité,frôlant l'immoralité avec brio dans un style incisif,l'auteure fait la part belle aux détails descriptifs,et,aux personnages pittoresques.Une comparaison audacieuse mais sensée entre la mafia et les ONG,Dina appartient aux Urgences majeures pour contrebalancer le rôle de son père Leone Acampora qui,avant de partir,met un"contrat" sur sa femme Michelle.Alessia,son autre fille,participe aux affaires:une pharmacie,un lieu idéal pour la circulation de la drogue.Mais son ascension est bloquée par le machisme de ces messieurs...
Une lecture presque rafraîchissante,jubilatoire et une chute qui réconcilie avec la morale?!?
L'auteur nous entraîne ici en plein cœur de la mafia en orientant son roman sur le rôle et la montée en puissance des femmes au sein du "Système" lorsqu'un parrain local de Grenoble tombe dans le coma.
C'est un roman noir sympathique, plutôt léger (je sais cela peut sembler paradoxal "roman noir" et "léger" dans la même phrase et pourtant...), qui se lit rapidement et facilement.
Rien d'extraordinairement innovant tant dans l'écriture que dans la construction ou bien dans le fond du récit. Il n'empêche que la lecture est agréable et que les personnages sont plutôt attachants. En plus, on retrouve des touches d'humour qui font mouche de manière récurrente tout au long du roman.
Quelques situations sont très bien pensées mais il y a aussi quelques retournements de situations ou quelques passages très, voir trop, convenus et c'est un peu dommage.
L'ensemble reste cependant très sympa à lire. C'est une belle découverte.
De temps en temps , qu'il est agréable d'engloutir rapidement un court roman noir . « Les mafieuses » , 150 pages au compteur est une de ces belles découvertes que j'ai lues cet été , au soleil .
Pascale DIetrich a eu la bonne idée de nous proposer ce livre qui nous fait pénétrer dans les arcanes d'une famille mafieuse grenobloise .
Car le savez-vous , les mafieux ont également leurs problèmes ! Des questions de succession quand le paternel tombe dans le coma , des rivalités familiales , tenter de garder la ligne ( les pizzas quatre fromages ça n'aide pas !) , prendre des décisions d'investissements avec calcul de leur intérêt à la clef et des questions de gros sous .
Certes les deux soeurs Acampora ne sont pas dans le besoin mais Alessia , en véritable chef de clan par intérim , a des bouches à nourrir , doit s'occuper de sa pharmacie , vitrine idéale pour ses trafics en tout genre , doit gérer l'expansion nécessaire du business familial et doit rappeler à ceux qui ont l'oreille dure qu'il faut payer son du en temps et en heure . La maison fait crédit , certes , mais n'est pas philanthrope . Sa soeur , Dina , a beaucoup plus de mal à assumer cette filiation délictueuse et pour se racheter a décidé de travailler dans l'humanitaire . Pas sûr que ce soit le meilleur choix ..
Leur mère Michèle est dans une position plus délicate : elle vient d'apprendre que son cher mari Leone a couché dans son testament une dernière volonté : la faire éliminer par un tueur à gages afin qu'elle le rejoigne au plus vite au royaume des cieux . Paradis ou enfer je vous laisse deviner ! Michèle y est d'ailleurs un peu pour quelque chose dans ce souhait qui pourrait ressembler à une vengeance posthume , elle qui s'est souvent retrouvée dans d'autres bras que ceux de son cher et tendre époux.
Alertée par leur mère , les deux soeurs aidées de leur équipe rapprochée vont alors tout faire pour tenter de sauver Michèle des griffes du tueur quitte à utiliser des moyens disons un peu extrêmes..tout en essayant de débusquer celui qui a reçu le contrat .
Un roman truculent , au style virevoltant , dans lequel on ne s'ennuie à aucun instant . Humour et hémoglobine à tous les étages . J'ai appris grâce à ce roman qu'il y avait des maisons de retraite pour mafieux avec des soubrettes sexy en guise d'infirmières . Vous y croyez , vous ? le MLF sera content car ici ce sont les femmes qui jouent les premiers rôles , même si ils ne sont toujours très recommandables …Mais la fin justifie les moyens . Non ?
Bousculer les codes
Quand les femmes prennent les commandes de la mafia grenobloise sous la plume de Pascale Dietrich-Ragon, ça donne un petit polar nerveux mais surtout plein d'humour.
Leone Acampora, vieux mafioso implanté à Grenoble, tombe dans le coma. A son chevet, sa femme Michèle et ses deux filles Alessia et Dina découvrent qu'il a laissé une dernière instruction avant de mourir. Il a chargé un tueur à gages d'éliminer sa femme afin « qu'elle reste à ses côtés pour l'éternité » mais surtout pour la punir de l'avoir trompé il y a de nombreuses années avec Bernard son meilleur ami. Il est temps pour les femmes de prendre les choses en main et les hommes n'ont qu'à bien se tenir. C'est délicieusement amoral et féministe à souhait.
Un court texte bien rythmé, efficace et jouissif. le genre de livre que tu dévores sans te prendre la tête tout en prenant ton pied. Lecture plaisir que vous pouvez embarquer dans votre valise estivale sans risque d'ennui.
Le clan des grenobloises
Le parrain Léone Acampora voyant sa fin venir, lègue ses biens à ses deux filles : à l'honnête Dina la cimenterie et à Alessia, déjà rodée dans le trafic de drogue, la direction de son business légal et illégal. Il réserve le meilleur pour sa femme : un contrat sur sa tête pour des retrouvailles rapides dans l'au-delà. Crise de jalousie à retardement ou confirmation de sa démence sénile ? Peu importe finalement pour la future veuve qui doit sauver sa peau. Une guerre de succession se déclenche dans le milieu grenoblois. Les femmes vont en profiter pour reprendre les affaires en main et arrêter de subir la loi des truands machos. L'auteure n'épargne personne dans cette comédie policière satirique aux personnages caricaturaux. Ni les mafieux séniles jouant au poker en maison de retraite, ni les humanitaires menant grand train dans des hôtels de luxe, ni les familles de gangsters et leurs petits arrangements pour se donner bonne conscience. Ce roman drôle, rythmé, de lecture facile, ravira les amateurs de polar léger.
A Grenoble, Leone Acampora un vieux mafieux est sur le point de rendre l’âme. Hospitalisé et dans le coma, ce n’est plus qu’une question de jours. La famille c’est sacré et particulièrement dans le milieu mafiosique. Parce que sa future veuve Michèle lui a été quelquefois infidèle, Leone a mis un contrat sur tête pour qu'elle l’accompagne dans sa dernière demeure.
Mises au courant, ses deux filles Dina et Alissa se chargent de la protéger. Assumant parfaitement l’héritage familial, Alissa a en partie repris le flambeau de son père. Elle combine sa pharmacie et la vente de drogue. Ambitieuse, elle voit voit plus grand au niveau local : éradiquer la concurrence et régner sur le marché. Quant à Dina, si elle travaille dans une ONG c'est une manière à ses yeux de racheter les mauvaises actions de sa famille. Même Si les deux sœurs sont sur des longueurs d’ondes opposées dans leurs choix, elles s’unissent pour contrer le projet de leur père. Ajoutez des crapules, des clans et vous obtenez ce polar entraînant aux accents féministes qui non seulement fait sourire mais engendre également des réflexions chez le lecteur.
On ne s’ennuie pas une seule seconde avec ces héroïnes bien décidées à jeter un grand coup de pied dans la fourmilière masculine, c'est énergique et frais. Pascale Dietrich envoie valser les préjugés sur la gent féminine, étrille les systèmes patriarcaux et certaines ONG plus intéressées par l'argent que par leurs missions premières.
Avec une écriture acérée et un humour espiègle, ce polar est savoureux et piquant comme il le faut. Une petite friandise à ne pas se refuser.
"Heureusement, Michèle n'avait pas à se soucier de son avenir. Les veuves de mafieux ont droit à une pension et bénéficient d'un statut privilégié jusqu'à la fin de leurs jours. Dans le Système, les hommes morts sont aussi au moins aussi utiles que les vivants."
"Au fond, l'humanitaire et la mafia constituaient deux réponses opposées à un même problème : ces organisations se développaient quand c'était le chaos, que les gens étaient livrés à eux-mêmes et que l'Etat ne faisait pas son boulot. La mafia offrait un statut et des ressources à ceux qui ne trouvaient pas de place dans l'économie légale. Quant aux ONG, elles aidaient à peu près les mêmes à survivre sans jamais inquiéter les gouvernements véreux ni s'attaquer aux véritables injustices. Pire, elles rattrapaient les dégâts et permettaient au système de perdurer. "
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