"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quel plaisir de retrouver la plume de Pascale DIETRICH dont j’avais aimé Les mafieuses il y a quelques années.
Nous sommes toujours dans l’univers du crime, mais cette fois avec un agent de tueurs à gages chargé de mettre en relation les commanditaires avec les exécuteurs. Sauf qu’un contrat dérape et Anthony est obligé d’aller se cacher au camping de Vierzon pour une détox numérique.
Il y part avec Thérèse qui veut échapper à son neveu et l’EHPAD. Mais des sicaires sont à leurs trousses.
J’ai aimé Anthony, ancien orphelin qui porte maintenant des costumes de prix, ses deux gros chiens Papa et Maman.
J’ai aimé Thérèse qui doit absolument se rappeler le nom du Premier Ministre si elle ne veut pas finir ses jours loin de chez elle.
Thérèse qui, après son AVC, doit ré-éduquer sa main droite. Quoi de mieux que d’apprendre à tirer pour stimuler le doigt engourdi.
J’ai aimé que ces personnages solitaires se lient d’amitié et envisagent leur futur ensemble.
L’image que je retiendrai :
Celle des campeurs qui proposent le repas partagé à Anthony et Thérèse le premier soir pour briser la glace.
https://www.alexmotamots.fr/lagent-pascale-dietrich/
Leone Acampora, le vieux mafieux qui règne sur la ville de Grenoble, se meurt à l’hôpital, sa femme Michèle veille à son chevet.
Si Michèle s’est habituée aux cadavres dans le placard ou dans le salon, et aux habitudes de gangster de son époux, pour leurs filles Dina et Alessia, c’est un peu plus compliqué. Depuis qu’elle a compris quelles étaient les activités de la famille, Dina refuse d’y participer. Préférant s’investir dans l’humanitaire, elle n’y trouve cependant pas son compte. Elle vit seule, mais vient enfin de rencontrer l’âme sœur et le beau Marcus lui redonne enfin goût à la vie. Avec une psychologie et une vision du monde opposées, sa sœur Alessia a pris la suite des affaires du clan. Elle est pharmacienne, et se trouve bien inspirée d’avoir préféré ce commerce aux sempiternelles pizzerias paternelles. Car qui viendrait à soupçonner une vente de médicaments « homéopathiques » dans une pharmacie…
Lorsque Michèle découvre que Leone a placé un contrat sur sa tête, les filles s’unissent pour la sauver et affronter cette menace forcément sérieuse. Elles décident de mettre leur mère à l’abri. Mais à l’heure des repentis et des remords, et alors que les bandes rivales guettent la place du patron, la bataille s’annonce rude. Et la mauvaise (ou bonne ?) conscience ne laisse pas les deux sœurs indifférentes.
Avec beaucoup de talent et une belle dose d’humour, l’auteur inverse les rôles et met en scène ces mafieuses, des femmes d’un autre monde en proie à des sentiments parfois ambivalents de justice et de probité.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/06/22/les-mafieuses-pascale-dietrich/
Il y a quelques mois, je m'étais régalée à la lecture des Mafieuses de Pascale Dietrich, un polar atypique où les mafieux étaient des femmes qui exerçaient non en Italie, mais dans la région grenobloise !
Quand j'ai vu sur IG que ma fille avait lu 'Le homard' du même auteur, je le lui ai réservé, et je viens de lire d'une traite ce court roman, noir comme il faut !
Tout commence quand la narratrice gagne un homard vivant lors d'une tombola. Elle le ramène chez elle , se prend d'amitié pour lui et le nourrit de tarama, jusqu'à ce que son mari tue la belle bête !
Son mari justement qui n'est plus le même depuis qu'il a des vis dans le crâne après un grave accident de moto, qui lui a occasionné des tics bizarres, ile ne supporte plus les carrés, les angles droits ... Les pages de tous ses livres sont notamment toutes cornées !
Concomitamment au gain du homard, des touristes anglais sont assassinés dans leur ville balnéaire juste là si calme et tranquille. Puis le même sort frappe un parisien ...
Mais qui peut donc être ce serial killer ?
Et où se trouvent les armes des crimes ?
Un petit bijou de roman policier où les indices sont distillés au compte goutte, jusqu'à la résolution finale.
Un auteur qui montre déjà tour son talent !
Louise (j'ai toujours un peu de mal avec les prénoms à la mode dans les romans, surtout quand la copine s'appelle Jeanne, bref...) Louise a trouvé l'homme de sa vie : le mec gentil, sensible, attentif, dévoué, écolo et sage-femme. (On est bien dans une fiction ah ah!) Idéal, et surtout hyper rassurant quand on est enceinte… Elle a donc tout pour être heureuse sauf que son jules Carlos souffre de somniloquie. Cékoissa ? Eh bien, ça consiste à causer plus ou moins longtemps, la nuit de préférence, tandis que le conjoint essaie tant bien que mal de dormir. Le problème, c'est que le geste peut accompagner la parole : certains balancent leur table de chevet et la lampe qui va avec à la tronche de leur bien-aimé(ée) qui se réveille l'oeil bleu, la bouche en biais, le nez sanguinolent et une envie furieuse de foutre le camp.
Mais avec Carlos, le problème se complique encore un brin : comme il est d'origine andalouse, il parle en espagnol. Bon, ça, c'est limite, mais encore pardonnable. En revanche, la teneur de ses propos… comment dire… fait franchement peur : il jure de couper les couilles à un certain Gonzales, de lui écrabouiller sa petite tronche d'ordure de merde, de lui plastiquer sa Porsche de branleur et de balancer le tout dans le plus profond des ravins… Ce qui donne en espagnol (et de nuit, je vous jure, c'est effrayant) : TE VOY A CORTAR LAS PELOTAS, GONZALES, VOY A APLASTAR TU CARITA DE BASURA DE MIERDA… etc etc... (la tradal, c'est la mienne et mon espagnol date de l'époque antédiluvienne où Madame Paulsen sévissait au collège L.P de B….Y, Essonne.)
Étonnant pour ce doux-rêveur-poète-idéaliste-adepte-du-care-et-prêt-à-réparer-le-monde avec toute la générosité qui est la sienne.
Sans compter qu'en plus, il crie des noms de femmes qui ont étrangement disparu de la surface du globe et qui n'ont jamais été retrouvées. Évidemment, il ne se rend compte de rien, se réveille bien frais, dit ne connaître aucun Gonzales et aimerait qu'on arrête de le titiller sur le sujet…
Et si Louise avait épousé un horrible serial killer ? Et si Carlos était en réalité... Et je me tais parce qu'autrement… (ah, c'est horrible...)
Un petit thriller sympa et plein de rebondissements, qu'on lit d'une traite en mangeant du Milka.
Si vous allez traîner sur le site de l'Institut National d'Études Démographiques (ce que vous faites tous les jours, j'imagine), vous découvrirez que Pascale Dietrich, (l'autrice) est sociologue : elle s'intéresse notamment à la question du logement. Je dis ça en passant, parce que c'est quand même bon de savoir à qui on a affaire et surtout d'où on nous parle, hein ! Non mais... (et puis comme quoi tout mène à la littérature!)
LIRE AU LIT http://lireaulit.blogspot.fr/
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