"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après des années d'absence Edelweiss revient à Trevedic, la petite île tranquille où elle est née, pour enterrer son père. D'après la police locale, ce passionné de botanique et maire respecté de l'île, est tombé d'une falaise un jour de grand vent. Mais la jeune femme n'y croit pas tout à fait. Elle remarque aussi que les îliens ont changé leurs habitudes : les maisons sont repeintes de neuf, les voisins ont installé des caméras de surveillance, certains possèdent des yachts ou des voitures de luxe et son père lui-même avait accumulé une jolie fortune avant de disparaître. Quand des balles de tennis décorées de têtes de mort atterrissent dans le jardin et qu'elle retrouve la tête de Pasqua, le chien de la famille, dans le frigo, Edelweiss décide de prolonger son séjour pour éclaircir ces mystères. L'occasion aussi de prendre un peu de distance avec la vie parisienne et avec Walter, son petit ami bobo et « un peu connard ».
Une île bien tranquille… vraiment ? En tout cas, telle était cette île bretonne quand Edelweiss – « étoile d’argent », fleur magnifique, gracieuse et délicate pour son père, marque de bière pour ses copains, mais prénom plus simple à porter que Marie-Chantal – l’a quittée. Mais quand elle revient dix ans plus tard à Trevedic pour enterrer son père et maire, tombé du pic du Rat un jour de grand vent, l’île et les habitudes de ses habitants ont bien changé.
Les îliens évitent soigneusement son regard, sans doute à cause de ce qui est arrivé à son père, parce qu’ils sont pudiques, du moins le croit-elle d’abord. Peu à peu, elle redécouvre son île et va de surprise en surprise : d’abord, une balle de tennis – sur laquelle est dessinée une tête de mort – trouvée dans le jardin ; des voisins dont le portail est verrouillé – une autre anomalie – et dont la maison est équipée de petites caméras de surveillance ; des voitures de luxe pour se déplacer sur des distances réduites, des maisons repeintes à neuf, des nains de jardin en plâtre ornant les cheminées, des rentrées d’argent exceptionnelle… comme si toute l’économie de l’île avait soudain changé. Au-delà de la pêche et des artichauts. Mais pourquoi et comment ?
Comme dans un polar, Edelweiss se lance dans une enquête. Quel secret cachent cette île et ses habitants, derrière des bizarreries de plus en plus inquiétantes ? Jusqu’à la découverte étrange d’un hangar, recouvert d’un toit en plexiglas, qui renferme un vaste champ de fleurs : de banals coquelicots ? des pavots ! Avec ce nouvel éclairage, elle se met à douter de tout, de sa famille, de son père : avait-il été un homme totalement différent de ce qu’elle s’était imaginé ?
Et Edelweiss n’est pas au bout de ses surprises… Surtout quand la police lui annonce la mort de son petit ami, Walter, directeur de musée, gentil mais « un peu connard », tombé d’une terrasse parisienne ! Deux chutes mortelles s rapprochées : curieuse coïncidence ? Edelweiss doit-elle révéler le secret familial à la police ou bien dénouer elle-même la situation, à l’aide d’une crosse de hockey ? Cette crosse même avec laquelle, au cours d’un match de hockey improvisé, elle avait assommé Sylvain, « le chevelu », coup dont il a gardé depuis l’enfance la cicatrice sur le front : « une sacrée brute, pour une fille » cette Edelweiss !
Un (presque) premier roman de Pascale Dietrich – qui avait publié jusque-là des nouvelles dans des revues ou des collectifs, ainsi qu’un court roman (Le Homard) – à la fois drôle et noir, inventif et absurde… qui se lit comme un polar. Une enquête pleine de rebondissements, menée tambour battant par Edelweiss, que rien n’arrête !
Ce livre est une véritable pochette surprise.
Tu y plonges ton regard et tu t'embarques pour une virée en Bretagne pleine de découvertes plus surprenantes les unes que les autres. Et il t'est impossible de le quitter sans arriver au bout pour connaître le fin mot de l'histoire. Un petit bonbon plein de saveurs, à la fois doux, piquant, tendre, parfois dur aussi, mais toujours agréable à savourer.
Vous allez découvrir ce qui attend Edelweiss, de retour à Tredevic, cette petite île qui l'a vue naître et où elle a grandi. Son retour a été hélas précipité pour enterrer son père.
"_ Je vous préviens, lâcha Jacques (le notaire) en ouvrant une très sérieuse mallette, vous allez avoir des surprises.
_ Vous nous avez préparé des pochettes-cadeaux pour nous consoler ? m'enquis-je d'un ton railleur.
_ Pas moi, mais votre père en quelque sorte."
Elle va y croiser des nains pas très loquaces et y retrouver ces îliens qu'elle a connus mais qui semblent bien différents voire même étranges, ainsi que sa meilleure amie enceinte.
"_ T'imagines, j'ai des couilles dans le ventre ?"
Mais chut ! Je vous invite à tenir compagnie à Edelweiss qui a du laisser son amoureux "un peu connard" à Paris et à savourer la plume de Pascale Dietrich, qui n'en est pas à son coup d'essai et du coup m'a donnée envie de découvrir son premier roman "Le Homard".
Une belle découverte, une belle surprise, un vrai bonheur de lecture, un feu d'artifices court mais explosif, un bouquet de fleurs de toute beauté pour le plaisir des yeux !
Une île bien tranquille qui ne connaît pas la crise...
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